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17/5/2017
Le clocher est venu, tout en douceur, se poser sur la collégiale de Ciney
Chacun en était persuadé - ou du moins voulait y croire - tout allait bien se passer. La manœuvre était pourtant périlleuse: le clocher de 26 m de haut (croix et coq compris) pesant 20 tonnes a quitté le sol sur lequel il a été construit pour, après une petite balade entre ciel et terre, retrouver ''sa'' collégiale de Ciney. Le tout a pris juste quelques minutes et s'est déroulé sous le regard admiratif de centaines de Cinaciens... ravis. Le clocher de la collégiale, c'est l'emblème de la ville. Les travaux de reconstruction de la collégiale - après la tempête dévastatrice de juillet 2010 - entrent ainsi dans la dernière ligne droite. D'ici un an, la collégiale devrait être rendue au culte.
Il y a eu un avant. Il y a eu un avant.

Il y a eu un avant.

Il y a maintenant un après. La collégiale et les Cinaciens ont retrouvé leur clocher. Un clocher qui est l'emblème d'une ville et aussi de sa production brassicole. Il y a maintenant un après. La collégiale et les Cinaciens ont retrouvé leur clocher. Un clocher qui est l'emblème d'une ville et aussi de sa production brassicole.

Il y a maintenant un après. La collégiale et les Cinaciens ont retrouvé leur clocher. Un clocher qui est l'emblème d'une ville et aussi de sa production brassicole.

Le bourgmestre de Ciney ne peut taire son inquiétude: la montée du clocher de la collégiale est une opération périlleuse. ''J'espère que le clocher va bien monter dans le ciel'' dira-t-il depuis la salle du conseil communal. Le bourgmestre de Ciney ne peut taire son inquiétude: la montée du clocher de la collégiale est une opération périlleuse. ''J'espère que le clocher va bien monter dans le ciel'' dira-t-il depuis la salle du conseil communal.

Le bourgmestre de Ciney ne peut taire son inquiétude: la montée du clocher de la collégiale est une opération périlleuse. ''J'espère que le clocher va bien monter dans le ciel'' dira-t-il depuis la salle du conseil communal.

Dernières minutes sur le sol cinacien pour le clocher, sa croix et son coq. Dernières minutes sur le sol cinacien pour le clocher, sa croix et son coq.

Dernières minutes sur le sol cinacien pour le clocher, sa croix et son coq.

Au fur et à mesure que l'on approche de l'heure officielle de la montée du clocher, la place Monseu se remplit de monde. Au fur et à mesure que l'on approche de l'heure officielle de la montée du clocher, la place Monseu se remplit de monde.

Au fur et à mesure que l'on approche de l'heure officielle de la montée du clocher, la place Monseu se remplit de monde.

''C'est un moment historique que l'on attend depuis 7 ans, souligne le bourgmestre Cheffert. La pose d'un clocher sur une église n'est pas un moment commun.'' Les ministres Bellot et Borsus étaient venus, en voisin, pour l'occasion. ''C'est un moment historique que l'on attend depuis 7 ans, souligne le bourgmestre Cheffert. La pose d'un clocher sur une église n'est pas un moment commun.'' Les ministres Bellot et Borsus étaient venus, en voisin, pour l'occasion.

''C'est un moment historique que l'on attend depuis 7 ans, souligne le bourgmestre Cheffert. La pose d'un clocher sur une église n'est pas un moment commun.'' Les ministres Bellot et Borsus étaient venus, en voisin, pour l'occasion.

Les prêtres de Ciney sont présents ainsi que le chanoine Huet, Vicaire épiscopal représentant l'évêque. C'est le doyen, l'abbé Pierre Renard qui bénira le clocher ainsi que les personnes présentes sur la place. Les prêtres de Ciney sont présents ainsi que le chanoine Huet, Vicaire épiscopal représentant l'évêque. C'est le doyen, l'abbé Pierre Renard qui bénira le clocher ainsi que les personnes présentes sur la place.

Les prêtres de Ciney sont présents ainsi que le chanoine Huet, Vicaire épiscopal représentant l'évêque. C'est le doyen, l'abbé Pierre Renard qui bénira le clocher ainsi que les personnes présentes sur la place.

Les sangles se tendent... Premiers frissons et premières photos: le clocher quitte le sol. Les sangles se tendent... Premiers frissons et premières photos: le clocher quitte le sol.

Les sangles se tendent... Premiers frissons et premières photos: le clocher quitte le sol.

Une manœuvre périlleuse qui se déroulera parfaitement, tout en douceur. Une manœuvre périlleuse qui se déroulera parfaitement, tout en douceur.

Une manœuvre périlleuse qui se déroulera parfaitement, tout en douceur.

Tout en haut de la tour, plusieurs personnes prêtes à ''réceptionner'' le clocher et à veiller à son positionnement. Tout en haut de la tour, plusieurs personnes prêtes à ''réceptionner'' le clocher et à veiller à son positionnement.

Tout en haut de la tour, plusieurs personnes prêtes à ''réceptionner'' le clocher et à veiller à son positionnement.

C'est fait. Des fusées colorées indiquent la fin - et la réussite - de l'opération. Pour le public, il est temps de penser à l'apéro. Pour les ouvriers, il s'agit d'attacher le clocher à la tour. Un travail prévu au finish. C'est fait. Des fusées colorées indiquent la fin - et la réussite - de l'opération. Pour le public, il est temps de penser à l'apéro. Pour les ouvriers, il s'agit d'attacher le clocher à la tour. Un travail prévu au finish.

C'est fait. Des fusées colorées indiquent la fin - et la réussite - de l'opération. Pour le public, il est temps de penser à l'apéro. Pour les ouvriers, il s'agit d'attacher le clocher à la tour. Un travail prévu au finish.

C'est sous un beau soleil printanier et surtout sans un souffle de vent que le clocher a quitté le sol cinacien pour prendre de la hauteur et gagner ainsi la collégiale. Le clocher haut de 26m (avec la croix et le coq oeuvre d'un dinandier) a été réalisé au sol: la structure mais aussi son recouvrement d'ardoises. Les dernières vont être posées dans les prochains jours, il fallait laisser des zones d'accès pour le passage des sangles qui allaient permettre à la grue de soulever l'ensemble. C'est une grue de 350 tonnes qui a permis d'emporter les 20 tonnes du clocher dont 5280 kg rien que pour les ardoises et les clous! La structure du clocher a été réalisée en sapin, du Douglas, et non plus en chêne comme par le passé. Et ce pour des questions de coût.
La place Monseu était noire de monde. Certains avaient pris congé pour ne rien rater de l'évènement. Beaucoup étaient installés aux terrasses et suivaient avec attention les opérations. Lorsque les sangles se sont tendues, il y a eu quelques applaudissements. Et puis, le silence pour ne rien rater du moment.
Le clocher est monté lentement sans le moindre accrochage et est venu se poser quasi comme une fleur sur sa base. Des techniciens étaient présents, au sommet, pour guider le grutier. Tout est allé très vite. Et avec une facilité qui, du sol, semblait déconcertante. Et lorsque les fusées colorées ont été allumées, les Cinaciens ont compris que le clocher était en place. Reste encore quelques heures de travail pour l'arrimer solidement.

Le septième clocher
Le clocher est une partie d'un édifice religieux qui souffre pas mal. C'est la septième fois qu'un nouveau clocher est posé sur la collégiale. Plusieurs ont été détruits lors de guerres par exemple. Un autre a été ravagé par la foudre. Et puis le 14 juillet 2010, c'est le vent qui avait déstabilisé le dernier en date le faisant tomber dans la nef centrale. Provoquant finalement des dégâts un peu partout dans le bâtiment.
Comme le soulignera, Jean-Marie Cheffert, le bourgmestre de Ciney chacun se souvient de ce qu'il faisait ce 14 juillet 2010 vers 17h30. Ce jour-là, un orage accompagné de vents violents a secoué le Condroz faisant des dégâts considérables. La collégiale de Ciney a été touchée de plein fouet. Sœur Agnès, aujourd'hui décédée, était à l'intérieur de l'église, elle priait devant le Saint-Sacrement. Elle a cru à un courant d'air et était près de la porte quand tout s'est écroulé autour d'elle. Elle n'a pas été blessée et lorsqu'elle racontait cet épisode de sa vie, elle disait: ''Maintenant, j'ai un autre rapport à la vie et j'ai découvert que Dieu m'aime très fort.''

Dernière ligne droite
En bénissant le clocher surmonté d'une croix et d'un coq symbolisant le Christ annonçant le passage des ténèbres à la lumière, le doyen Pierre Renard n'a pas manqué d'avoir une pensée pour sœur Agnès. Il a eu une pensée aussi pour tous les fidèles qui, depuis ce mois de juillet 2010 ont été forcés de déserter la collégiale. Pour beaucoup, c'est un véritable déchirement de ne plus pouvoir s'y retrouver lors des célébrations. Le doyen Renard est ému des confidences de certains qui craignent que la collégiale ne soit pas terminée pour leurs funérailles.
Pour les représentants de la Ville comme pour les représentants du Conseil de fabrique, cet incident climatique a marqué le début de longs mois de discussions, de procédures pour finalement arriver à une reconstruction quasi à l'identique de l'édifice. La facture devrait s'élever à 4 millions d'euros. Le chantier avec la pose du clocher est entré dans sa dernière ligne droite. Il reste encore environ une année pour aménager l'intérieur. Des travaux menés par quatre entreprises wallonnes, donc deux cinaciennes. Des entreprises qui ont travaillé en parfaite collaboration et ont misé sur la carte de l'artisanat pour les travaux déjà réalisés et ceux à venir.
C.B.


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