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21/9/2021
Bénédiction, après restauration, des deux coqs de l'abbatiale de Hastière
L’abbatiale de Hastière se singularise par la beauté de son architecture. Et les plus observateurs auront aussi remarqué qu’elle possède deux coqs. Un juché sur la tour romane du 11e siècle et l’autre sur la flèche centrale qui date elle du 19e siècle. Lorsque des travaux de restauration ont été envisagés sur ces coqs, pas question d’en rénover un et de laisser l’autre dans un piteux état. Un appel aux dons a rencontré un vif succès et a permis de mener à bien ce chantier.
Jonathan Porignaux, un amoureux du patrimoine et de l’abbatiale de Hastière en particulier est un homme heureux. Sacristain, il est aussi guide touristique. C’est dire s’il connaît bien l’édifice et qu’il ne manque jamais une occasion de le faire mieux connaître encore. Et cette rénovation est un plus incontestable.
Deux coqs sur deux clochers voilà ce qui caractérise, notamment, l'abbatiale de Hastière. La cathédrale de Tournai et ses cinq clochers ne comptabilise pas pour autant cinq coqs!
A Hastière, le premier coq se trouve sur la tour romane du 11e siècle, le second sur la flèche centrale du 19e siècle.
Lors de la célébration au cours de laquelle, le prêtre a procédé à la bénédiction des coqs, Jonathan Porignaux soulignera qu'il est rare qu’une flèche accueille, à son somment, un gallinacé même fait de tôle! ''C’est un des critères du patrimoine remarquable et particulier de l’abbatiale'' précisera - t - il. Lorsque les travaux de remise en état de la toiture ont démarré, il a fallu descendre la grande croix qui menaçait de tomber. Une croix en fonte de 4,2 mètres de haut et de plus de 300 kg. Le coq a été retiré et fort a été de constater qu’il était en très mauvais état. Il devait être confié à des professionnels pour une restauration de qualité précédant la pose de la dorure. Restaurer un coq et pas le second allait paraître plutôt saugrenu. Tant que les engins étaient en place, autant retirer le second!
Deux restaurations et deux dorures cela a un coût. L’idée a été de lancer un appel de fonds auprès du public. Et les résultats sont allés au-delà des espérances: en deux semaines, ce sont 8000 euros qui ont ainsi été réunis.
Les travaux ont pu être réalisés et les artisans sont allés au-delà. Les deux orbes de la croix, les boules décoratives placées aux extrémités des bras de la croix de la flèche centrale ont-elles aussi été dorées. ''C'est un lien symbolique avec les rayons lumineux du matin, avec le chant du coq lorsque le jour se lève, symbole encore du chant du coq lors de l’arrivée de la Lumière. Et pour l’Eglise, ajoute Jonathan Porignaux, la Lumière c’est le Christ Vivant!''Des dorures qui ont été confiées à l’atelier de dinanderie d’art de Guido Clabots. Françoise Jacobs est la dinandière qui a été chargée de cette mission. Elle a ''réparé, resoudé et collé les feuilles d’or une par une patiemment.''
Jonathan Porignaux, avant que la bénédiction n’ait lieu, demandera à l’assemblée d’avoir une pensée pour l’abbé Albert Pirotte qui a été prêtre, à Hastière, durant 42 ans. L’abbé Jean-Michel Counet, nouveau curé de Hastière a lui eu la chance de procéder à la bénédiction. Et elle a eu lieu lors de la première messe qu’il célébrait dans sa nouvelle paroisse.
Reste maintenant à replacer les coqs.
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