Beaucoup de participants au Pélé en Terre Sainte s'étaient levés très tôt en raison de la grève d'un syndicat de conducteurs de trains. Ce fut inutile car la circulation était fluide sur le Ring de Bruxelles habituellement encombré dès les premières heures de l'aube. Tout le monde était donc à temps pour les opérations d'enregistrement des bagages et de vérification des identités. Comme nous partions avec EL AL, les contrôles furent particulièrement approfondis selon les habitudes des agents de sécurité: un feu nourri de questions dont les réponses sont ensuite recoupées par celles fournies par d'autres participants. La sécurité a un prix et tout le monde s'est prêté de bonne grâce aux contrôles.
Après un vol de quatre heures sans problème, nous sommes arrivés à Tel Aviv à 17h30, heure d'Israël (GMT+2). Il ne restait plus qu'une heure de bus pour arriver enfin à Jérusalem. Surprise agréable au moment de monter dans le bus: notre guide et notre chauffeur sont des arabes chrétiens de Nazareth, ce qui créa tout de suite une communion de cœur et de foi. Notre guide, qui maîtrise parfaitement le français, a fait des études d'infirmier et a travaillé à Ottignies avant de rentrer en Israël.
Le souper fut suivi de l'eucharistie concélébrée par tous en la Chapelle de Casa Nova, la maison d'accueil des Franciscains située dans le quartier chrétien de la vieille ville. C'est une chance de résider à cet endroit pendant les trois premiers jours car c'est là que se trouvent surtout les lieux bibliques.
Ce Pèlerinage en Terre Sainte compte 22 participants, des prêtres du diocèse ordonnés au cours des dix dernières années, regroupés autour de notre Évêque et de l'Abbé André Haquin, notre guide spirituel et liturgique. Quand il se lance dans des explications bien documentées, on perçoit chez ce dernier, la rigueur et la science de celui que beaucoup d'entre nous eurent comme professeur de liturgie!
Demain, les choses sérieuses commencent!
de Jérusalem,
Chanoine Jean-Marie Huet