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3/2/2020
Jacques Dessaucy, un diacre 100% médias
Nous poursuivons notre série de rencontres avec des diacres du diocèse. Une manière de mieux appréhender ce ministère qui vient de fêter, c’était le 27  décembre 2019, les 50 ans de la première ordination. Rencontre avec Jacques Dessaucy ou encore “Monsieur Médias”. Un surnom qu'il a porté tant dans ses activités professionnelles que, comme aujourd'hui encore, dans son ministère diaconal.
Ordonné diacre en 1978 par Mgr Mathen, Jacques Dessaucy habite Tellin. Avec Anne-Marie, son épouse, ils sont notamment actifs dans l’organisation de rencontres entre diacres. Mais pas seulement, ils ont aussi accompagné des couples dans leur préparation au mariage.
Le diaconat, c’est une affaire de couple. Et Jacques, aujourd’hui encore, est ému de l’investissement de son épouse. Anne-Marie était institutrice, professeur de religion, catéchiste et maman de trois enfants. Une épouse qui, pour l’ordination de son diacre de mari, a tout pris en main: Jacques étant pour se préparer à ce sacrement parti quelques jours en retraite. Quarante plus tard, ils n’ont pas oublié les paroles de l’évêque prononcées ce jour-là: “J’ai vu un couple diaconal” dira Mgr Mathen.
Outre le service à l’autel, l’entraide, le service... combien d’autres choses encore font partie du quotidien du diacre et de son épouse. “Heureusement, l’ordination est un sacrement et, souligne Jacques, il donne des grâces.” Anne-Marie acquiesce.

Homme de presse avant l'heure
La mission du diacre Dessaucy est particulière. Journaliste, c’est à travers les médias qu’il véhicule les valeurs chrétiennes. Actuellement, il est ainsi membre du conseil d’administration de la radio RCF-Sud Belgique.
Tout commence à Verviers d’où il est originaire. Enfant, Jacques flâne dans l’atelier de son père, constructeur de postes de radio. Il saura ce que la radio a dans le ventre avant d’apprécier son utilité!
En 1953, alors que la télévision fait son entrée dans les premiers foyers, Jacques Dessaucy a une idée. Si les spectateurs veulent être informés des programmes diffusés sur le petit écran, ils n’ont qu’une solution: acheter un magazine allemand! Chez nous, aucun groupe de presse ne réagit. Jacques alors élève de poésie a l'intuition que la télévision va se développer et que cela va aller très vite. Il créé ainsi son propre magazine reprenant les programmes des chaînes alors disponibles... Les débuts sont modestes: les polycopiés sont vendus 2 francs. Jacques signe encore la rubrique humoristique.
Le virus des médias ne le quittera plus: il créée Télépro, écrit pour le Patriote Illustré... Il fera partie d’une commission qui, avec l’abbé Pirard, attribue des cotes aux films. Et ce bien sûr en respect des valeurs chrétiennes: une priorité chez le diacre. Il va travailler pour UNDA, l’Association catholique internationale de radio et télévision et son pendant en matière de cinéma, l’OCIC. Son travail? Son ministère? Faire découvrir au plus grand nombre que ce soit en télévision ou sur grand écran, les productions qui sont reconnues par l’Eglise sans nécessairement être signées par des catholiques.
Jacques et Anne-Marie continuent à être sur le terrain. Toujours dévoués pour leur paroisse mais aussi pour les clochers avoisinants. Ils sont une présence réconfortante toujours prompts au service.
C.B.
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