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26/5/2017
Les confirmands adultes ont rencontré nos deux évêques
Grande première, samedi dernier, 20 mai: les confirmands adultes de notre diocèse ont été accueillis par nos deux évêques. Ils ont passé la matinée en compagnie de Mgr Pierre Warin et l’après-midi, ils se sont longuement entretenus avec Mgr Rémy Vancottem. Une journée qui fut, à bien des égards, celle des ''premières fois''.
Trente-deux adultes des quatre coins du diocèse vont recevoir le sacrement de la confirmation, le samedi 3 juin à 20h en la Cathédrale Saint-Aubain (Namur) des mains de Mgr Rémy Vancottem, au cours de la célébration de la Vigile de Pentecôte. Quatre adultes ont déjà été confirmés: Marc, au mois de novembre 2016, par le cardinal Robert Sarra, à Paray-le-Monial; Philippe, à la Veillée pascale, par Mgr Rémy Vancottem en l’église Saint-Martin d’Arlon; Françoise et Salvatore, à la Veillée pascale, par Mgr Pierre Warin, en l’église Saint-Nicolas de Namur. Notre Eglise diocésaine rend grâce pour ces 36 adultes qui achèvent ainsi leur initiation au mystère pascal.

Oser une pastorale de l’appel et de la proposition
Fait particulièrement notable cette année, la majorité des confirmands se préparent en même temps au mariage. C’est bien la preuve qu’il y a non seulement besoin d’une action pastorale d’appel au sacrement de la confirmation, mais qu’une pastorale de proposition de ce sacrement correspond à une authentique attente aujourd’hui chez les jeunes qui veulent s’engager dans une relation durable et forte par le lien du mariage. En effet, la confirmation est un sacrement qui, non seulement confirme le baptême qui fait de nous des enfants du Père, mais le sacrement qui fait aussi grandir en nous le désir de vivre en disciples du Christ, de participer à son corps (Philippe Barras, Célébrer n°280 p. 15). Une pastorale d’appel et de proposition de ce sacrement peut contribuer au renouvellement du mariage chrétien, comme une vraie ''vocation'', c’est-à-dire comme chemin concret sur lequel un homme et une femme sont appelés par Dieu à vivre la sainteté de leur Baptême/Confirmation/Eucharistie (Louis-Marie Chauvet).

Une journée sous le signe des ''premières fois''
La journée de samedi 20 mai fut, à bien des égards, celle des ''premières fois''. Pour la première fois, les confirmands adultes de notre diocèse étaient accueillis par nos deux évêques. Ils ont passé la matinée en compagnie de Mgr Pierre Warin et l’après-midi, ils se sont longuement entretenus avec Mgr Rémy Vancottem dans la salle Saint-Jean-Paul II qui jouxte le réfectoire du Séminaire. C’est un euphémisme de dire qu’il a fallu beaucoup d’imagination à sr Françoise Dardenne pour pouvoir caser tout le monde dans ce local. Pour la première fois, cette rencontre traditionnelle ne s’est pas déroulée dans le palais de l’évêque, mais au Séminaire en raison du nombre important des participants: les confirmands adultes, leurs parrains et marraines, sans compter les accompagnateurs et les prêtres référents. Pour la première fois, pas moins d’une quinzaine de prêtres se sont joints à l’évêque, Mgr Vancottem, pour les confessions. Pour la première fois, enfin, les confirmands ont pu suivre ensemble une catéchèse sur le sacrement de la réconciliation.

Une articulation entre catéchèses et liturgies
Catéchèses et célébrations liturgiques articulaient la journée. Deux catéchèses sur le sacrement de la réconciliation ont été proposées aux confirmands. La première, délivrée par Mgr Warin, portait sur les notions de ''conversion, pénitence, pardon et réconciliation dans la vie de l’Eglise''. Bon connaisseur du Nouveau Testament, Mgr Warin a choisi de s’appuyer sur trois textes bibliques pour aborder ces notions : la parabole du Pharisien et du collecteur d’impôts (Lc 18, 9-14), la parabole du débiteur impitoyable (Mt 18, 23-35) et l’épisode de Zachée (Lc 19, 1-10). De son commentaire magistralement mené et très pédagogique, on peut relever entre autres pépites, ces quelques passages : ''Dieu est le tout puissant, c’est-à-dire le capable de tout pardonner… ; point d’abîme dont il ne puisse pas retirer le pécheur… ; si grande soit la distance de nous à Dieu, elle est toujours nulle de lui à nous… Dieu donne gracieusement, mais il est retenu captif par les non que nous opposons au pardon… Le oui de l’homme est important… Dieu ne force pas les portes ; il ne peut pas nous sauver si nous ne le voulons pas… Il y a plus grave que le plus grave des péchés, c’est de ne pas se reconnaître pécheur… ; nous reconnaître pauvres pécheurs, c’est reconnaître en vérité qui nous sommes… En vivant la réconciliation avec Dieu, il faut vivre en même temps la réconciliation avec les autres, faisant taire en nous rancune et rancœur, priant Dieu de guérir en nous les blessures et, en même temps, il faut faire la paix avec soi-même avec nos défauts récurrents, invincibles, avec nos limites qui nous font mal… En nous approchant du prêtre qui nous pardonne par sa parole et par ses mains, donnons le peu que nous avons : cinq petits pains et deux poissons et Dieu fera le reste. Le pardon se joue à deux mains, celle de l’homme et celle de Dieu... Comme le disait joliment le Cal Danneels, en fait nous jouons l’accompagnement mais c’est Dieu qui joue la mélodie''.
La deuxième catéchèse, donnée par l’abbé Anastas Sabwe était centrée sur ''la confession individuelle''. L’abbé Anastas a insisté, à juste titre, sur les trois dimensions constitutives de la démarche de confession individuelle : ''se confesser, cela signifie trois choses : proclamer sa foi, reconnaître l’amour dont Dieu nous aime et enfin dire ses péchés''. Aux yeux de ce pasteur de terrain, aujourd’hui ''si on a des difficultés avec la confession, c’est parce qu’on ne sait plus distinguer entre l’erreur, la faute et le péché. Le péché, c’est la rupture de l’alliance avec Dieu ; c’est ce qui porte atteinte à notre relation avec Dieu, avec les autres et avec soi-même''. Reprenant à son compte l’expression d’Anseim Grün, l’abbé Anastas dira aux confirmands que ''le sacrement du pardon, en langage contemporain, est un sacrement de la thérapie''.
''Pour signifier l’action de Dieu pendant le temps de la préparation, on pourra éventuellement utiliser certains rites propres au catéchuménat, qui correspondent à la situation et au besoin spirituel de ces adultes, par exemple : la tradition du Symbole, celle de l’Oraison dominicale ou même celle des Evangiles'' (Rituel de l’initiation chrétienne des adultes , n°305 §3). Dans cette perspective, au cours de l’office du milieu du jour (sexte), Mgr Warin a transmis le Credo ainsi que la prière du Notre Père aux confirmands. ''On utilisera éventuellement ce temps pour organiser des célébrations pénitentielles, qui conduisent à la célébration du sacrement de pénitence'' (Rituel de l’initiation chrétienne des adultes , n°306). Fort de cette référence, la journée s’est clôturée par une célébration communautaire de la réconciliation avec confession et absolution individuelles. Avant la démarche de confession individuelle et tout de suite après la reddition du Credo par tous les confirmands, Mgr Vancottem a admis à la pleine communion de l’Eglise catholique trois jeunes adultes qui seront confirmés et communiés pour la première fois lors de la Vigile de Pentecôte.
Last but not least. Bravo à madame Christine Laurent qui a assuré avec cœur et beaucoup de maîtrise l’intendance de cette journée pas comme les autres: celle des ''premières fois''.
Infos: Robert Sebisaho, diacre - Service diocésain du catéchuménat - Rue de l’Evêché 1, 5000 Namur - GSM: 0474/69. 73. 79 - Courriel: catechumenat@diocese.be.
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