''L’Église me demande d’ordonner diacre votre mari. Acceptez-vous tout ce que le diaconat qu’il va recevoir apportera de nouveauté dans votre couple et votre vie de famille?''
L’épouse de répondre:
Oui, je l’accepte.
C’est ainsi que l’Ordinaire du lieu interroge la femme du diacre au début de la liturgie d’ordination.
Son ''oui'', n’est pas banal ni de complaisance. C’est une affirmation profonde, en union avec le ministère de son mari. Ce n’est pas: ''fais ce que tu veux, moi, je continue ma vie''. Non, c’est une réponse qui engage toute la personne, le couple voire la famille.
Certes, canoniquement, le couple n’est pas diaconal, ni la famille mais il est évident qu’il y a un ''avant'' et un ''après'' l’ordination.
Les femmes deviennent aussi membres de la communauté diaconale: quand les diacres se forment, se réunissent, se retrouvent en retraite, les épouses sont toujours invitées. Elles ont donc une place importante dans la mission de leur ''homme''.
Les dames namuroises se sont réunies pour échanger sur leur mission vécue avec leur diacre de mari.
Sous la houlette de l’abbé Roger Kauffman et d’Anne-Marie Dufoing, elles ont vécu ''leur'' journée dans des rencontres et des partages riches et, si possible, féconds.
Les femmes de l’Évangile ont été le point de départ de leur journée: elles ont (re)découvert que Jésus avait donné une place importante à la gent féminine.
Une belle journée fraternelle où chacune a donné aux autres un peu d’elle-même; des heures de convivialité simple mais sincère.
Jacques Delcourt