Agnieszka est née en Pologne, enseignante de formation, langue polonaise bien-sûr, fille unique ayant pour grande passion la lecture et le théâtre.
Laurent est né en Belgique, il est éducateur spécialisé, cadet de 3 enfants et passionné de liturgie et d’informatique.
Tous deux, avant leur rencontre, étaient déjà en recherche de radicalité pour Dieu ; elle rêvait de donner sa vie à Dieu dans le Carmel et lui était attiré par le sacerdoce.
Leurs désirs d'engagements se sont rejoints à Lisieux, au sanctuaire où ils étaient tous deux bénévoles. Et c’est avec le petit coup de pouce des saints parents Louis et Zélie Martin que leur union a finalement eu lieu le 27 août 2005.
Ce désir d'alliance avec le Seigneur a continué à se creuser dans leur couple au point de rechercher comment ils pouvaient le vivre pleinement ensemble.
Mais au début de leur vie conjugale, il fallait d’abord apprendre à grandir ensemble, à faire de la place pour accueillir 3 merveilleux enfants : Teresita, Faustyna et Serafim, et tenter d’être ainsi à l’image de la Sainte Famille.
Mais comment en sont-ils arrivés là, comment le Seigneur les a-t-il amenés à la Communauté des Béatitudes ?
La réponse pourrait être longue, mais ils diront simplement : « dans la simplicité, en répondant à ce désir premier de radicalité ». Mais pas seulement… Le témoignage de familles vivant au sein de la Communauté fut décisif pour le démarrage de ce chemin. Ils furent aussi profondément touchés par la communion des états de vie, l’eschatologie, la prière et l’amour pour nos frères juifs. S’ils devaient partager quelques perles du Seigneur dans leurs vies, un des maîtres mots serait la miséricorde : au début de leur vie communautaire, la découverte de la mission au sein de la Communauté par « les soirées miséricorde » a donné à leur couple mais aussi à toute la famille de goûter d’une manière toute particulière, toute intime, à la Miséricorde Divine. D’abord par le témoignage et la prédication, mais aussi par la grande grâce d’aller, en famille, au sanctuaire de la Divine Miséricorde à Cracovie, chercher, au nom de la Communauté, une relique de sainte Faustine. Quelle aventure !
Une seconde serait toujours la miséricorde mais dans le quotidien. Comment d’une manière toute particulière, toute quotidienne, le Seigneur a-t-il guidé leur vie, a-t-il travaillé leurs cœurs pour devenir toujours plus des disciples du Christ ? Rien d’extra-ordinaire, mais bien de l’ordinaire, dans chaque instant, dans les petites choses : l’apprentissage de la louange en tout temps, surtout dans la tempête d’une perte de travail par exemple, mais aussi l’abandon à la Providence divine, leur rappelant sans cesse Qui est le maître de leurs vies : « Seigneur c’est à Toi d’y penser ».
En un mot, ils diraient comme sainte Thérèse : « c’est la confiance et rien que la confiance qui nous mène à l’amour ».