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11/10/2011
LE 16 OCTOBRE À NAMUR
L'abbé Bonnewijn spécialiste de la famille en crise invité de la pastorale familiale diocésaine
L'abbé Olivier Bonnewijn est l'invité, le dimanche 16 octobre prochain, de la Pastorale familiale diocésaine Namur-Luxembourg. Une pastorale qui, pour ce rendez-vous de l'automne a choisi de réunir les personnes séparées ou divorcées non remariées. Une journée qui se passera, à Namur, en compagnie de l'abbé Olivier Bonnewijn. Professeur à l'IET, il est aussi l'auteur de plusieurs livres dont un intitulé ''Parents aux lendemains du divorce''.
L'abbé Olivier Bonnewijn est professeur à l'IET (Institut d'Enseignement Théologique). Prêtre du diocèse de Malines-Bruxelles depuis 1993, il fait aussi partie de la communauté de l'Emmanuel. S'il enseigne aujourd'hui la théologie dogmatique, il a décroché une maîtrise en philosophie à l'UCL et un doctorat en théologie à l'Institut Pontifical Jean-Paul II pour ses études sur le mariage et la famille. On lui doit aussi de nombreux ouvrages dont plusieurs miniromans éducatifs destinés aux enfants. Parmi ses livres édités aux éditions de l'Emmanuel, on retiendra ''Parents aux lendemains du divorce'' avec, son équivalent pour les enfants, ''Orage dans la maison.'' Depuis plusieurs années donc, ce prêtre étudie la famille à travers les crises qu'elle peut traverser. La pastorale familiale diocésaine Namur-Luxembourg a choisi de l'inviter pour animer un temps réservé aux personnes séparées ou divorcées non mariées.

Parents séparés ne signifie pas mauvais parents
Interviewé par le magazine Famille Chrétienne lors de la sortie de son livre ''Parents aux lendemains du divorce'', l'abbé Olivier Bonnewijn parlait des difficultés d'élever un enfant. Difficultés encore accrues lorsque le couple est séparé, de la culpabilité si souvent présente. Dans cet interview, le prêtre se montrait rassurant. ''Les parents séparés peuvent bien sûr être d’excellents parents! Chaque parent d’ailleurs, qu’il soit divorcé ou non, se pose cette question à un moment ou l’autre de son existence. Il ne faut pas faire des personnes séparées une caste à part. Une grâce d’état est donnée à chacun, adaptée aux diverses circonstances de sa vie. Tout parent qui aime vraiment son enfant, qui veut son bien, est en principe capable d’assumer sa mission éducative. En outre, pour le chrétien séparé - et même ayant contracté une nouvelle union -, la grâce sacramentelle de son mariage agit toujours puissamment dans l’éducation de ses enfants. En élevant ceux-ci dans les grandes comme dans les petites choses, en étant profondément attentif à leur maturation humaine et spirituelle, le parent divorcé demeure sous cet aspect un signe réel de l’amour indéfectible du Christ et de l’Eglise. Il continue à participer à la fécondité de cet amour.''
L'abbé Bonnewijn y faisait aussi une mise en garde: ''Dans certains cas, un parent séparé peux être tenté de détruire l’image de son conjoint dans le cœur de son enfant. Mais il est appelé à éviter cette attitude négative par amour pour lui. 'Honore ton père et ta mère afin d’avoir une longue vie sur la terre', enseigne le Décalogue. Pour le parent séparé, cela signifie: 'Honore le père ou la mère de ton enfant afin que ce dernier ait une longue vie sur la terre. Ne transforme pas son cœur en champ de bataille. Ce serait empoisonner une des sources de la vie de ton enfant et donc l’empoisonner lui-même.' Si l’éducation que l’autre donne paraît néfaste (coucher tard, films inappropriés, ...), si l’échelle des valeurs diverge trop, il convient certes d’être critique au sens positif du terme et d’en parler avec son enfant, tout en demeurant sous le regard de Dieu, sans jamais condamner la personne même du conjoint.''
Lors de cette interview à la revue ''Famille Chrétienne'', l'abbé Bonnwijn avait aussi abordé la place des enfants. ''Plus ou moins consciemment, les enfants se sentent responsables de la séparation de leurs parents et ils vont tout mettre en œuvre pour se faire 'pardonner'. J’ai rencontré, dans une cour d’école, un petit de 7 ans, vêtu d’un magnifique pull blanc, qui m’a demandé: 'Dieu peut-il me pardonner à cause de mon pull?' Huit mois plus tôt, ses parents s’étaient disputés autour d’une tache sur son pull. Son père était parti en claquant la porte pour ne plus revenir. Cet enfant est comme l’agneau immolé. Il en est en quelque sorte le symbole. Les petits sont toujours les premiers à payer le prix.''
De tous ces points comme de beaucoup d'autres, il sera question lors de la rencontre programmée pour le dimanche 16 octobre. Elle aura lieu de 13h30 à 17h, au home Saint-Joseph, 10, rue Ernotte (derrière la gare) à Namur.
Pour plus de renseignements: Pastorale familiale au 063/23.60.82 ou 081/22.23.07.
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