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13/11/2019
Une messe, en portugais, le 24 novembre, à Yvoir
Le dimanche 24 novembre prochain, à 10h, c'est en portugais que la messe sera célébrée à l'église Saint-Eloi à Yvoir. Une manière de se souvenir que la région a accueilli durant de nombreuses années des Portugais venus, au début, travailler dans les carrières. Une communauté très bien intégrée. Cette célébration, d'autres rendez-vous auront lieu au fil de l'année, sera l'occasion pour tous de prier dans leur langue tout en associant les paroissiens habituels.
L'abbé Anastas Sabwé, curé dans le secteur d'Yvoir le dit et le redit: pas question, avec cette messe, de créer une communauté à part. La communauté paroissiale, ce sont les Belges, les Portugais et toutes les nationalités ensemble... C'est surtout l'occasion de se souvenir de tous ces Portugais arrivés, à Yvoir et sa région, avec femme et enfants. C'était il y a 40-50 ans, ils étaient là pour travailler dans les carrières. Les familles se sont installées, les enfants sont allés à l'école et tous se retrouvaient, le dimanche, à l'église. Très vite ces paroissiens se sont cotisés pour acheter une statue, celle de Notre-Dame de Fatima. Une statue qui a trouvé sa place, tout naturellement, dans une chapelle à l'entrée de l'église. Les Portugais mais pas seulement ont pris l'habitude de s'y retrouver pour prier le chapelet.
Beaucoup de ces familles se sont installées définitivement à Yvoir et sa région. Une fois par an, le 13 mai, une messe est déjà célébrée, dans l’église paroissiale, une fois en français, une fois en portugais.
D'origine germano-portugaise, le Père Andrea Lind, sj est vicaire dominical à Yvoir. Grand voyageur, il a posé ses valises dans de nombreux pays européens avant de s'installer à Namur où il vit dans la Communauté jésuite. Il est à deux pas de l'université où il a entamé un doctorat. Le Père Lind dans une interview donnée à ''Echos jésuites'' expliquait ses difficultés, à son arrivée, dans l'apprentissage d'une nouvelle langue. ''D’ailleurs, l’expérience de devoir apprendre une langue étrangère – expérience que j’ai renouvelée pendant mon séjour à Paris –, constitue un vrai dessaisissement spirituel. Il y a effectivement, dans cet apprentissage, une
période de croix, au sens où on éprouve l’incompréhension, l’incapacité à s’exprimer, à se faire comprendre et à comprendre les autres,
en ajoutant la difficulté de s’intégrer aux groupes ou communautés préétablis. Cette
expérience nous oblige à redevenir, d’une
certaine façon enfant, puisque nous devons
apprendre à nouveau à parler.''
Il connaît donc bien les difficultés qui ont été celles de ses compatriotes à leur arrivée chez nous.
L'idée de célébrer en portugais a fait, petit à petit, son chemin. Une eucharistie ouverte, bien sûr, à chacun.
Rendez-vous le 24 novembre, à 10h, à l'église Saint-Eloi, rue Colonel Tachet des Combes à Yvoir. La première eucharistie en portugais d’une série? Sans doute. A Noël, il est déjà prévu que des chants en portugais soient interprétés. Il en ira de même à Pâques.
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