8 décembre, ouverture de la Porte sainte en la basilique Saint-Pierre à Rome par le pape François… 24 décembre, ouverture de la Porte sainte de la basilique de Saint-Hubert par Mgr Warin. L’occasion de rappeler les multiples liens qui unissent la Ville éternelle à Saint-Hubert et son patron: Hubert y a été promu évêque et y a reçu son étole miraculeuse; l’abbaye bénédictine voulait dépendre du Saint-Siège… Autre point commun: Rome attire les foules de pèlerins et le culte à l’égard du protecteur de la rage fait l’objet d’une ferveur populaire jamais démentie…

Un geste hautement symbolique
En cette Année de la miséricorde voulue par le pape François, la basilique de Saint-Hubert a été choisie comme église jubilaire, au même titre que d’autres églises ou sanctuaires du diocèse: Arlon, Beauraing, Foy-Notre-Dame, Namur et Walcourt.
Dans la cité ardennaise, c’est la veille de Noël que l’évêque auxiliaire de Namur, Mgr Pierre Warin, a ouvert la Porte sainte de la basilique. Ouvrir une porte, un geste hautement symbolique en cette cérémonie où la crèche vivante avait été reconstituée par les enfants du catéchisme. Une crèche qui était là pour rappeler aux fidèles que Marie et Joseph, partis de chez eux, n’avaient pas trouvé à se loger pour accueillir Jésus.
Franchir le seuil d’une Porte sainte, c’est réaffirmer la toute-puissance de l’Amour, la grandeur de la compassion et du pardon comme on peut le lire sur le blason papal ''Miserando atque eligendo'' (''Choisi parce que pardonné''). Un mot d’enfant a éclairé tout le sens du thème de cette Année jubilaire: ''La miséricorde, c’est lancer une corde à quelqu’un qui est dans la misère!''
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Avec Albert Fraipont
Photos: les Hubertins