Une fabrique d'église, dans son fonctionnement, est amenée à lancer des marchés publics. Sauf si les travaux sont réalisés gratuitement, il s'agit d'une mise en concurrence de personnes qui peuvent réparer le chauffage, procéder à des travaux de peinture, changer l'électricité... Trois, quatre, cinq voire plus de demandes de devis sont à conseiller. Pour une raison simple: les fabriques d'église travaillent avec de l'argent public et le but est de souscrire à l'offre la plus intéressante. Attention, intéressante ne signifie pas obligatoirement la moins élevée. Il s'agit de concilier au mieux le coût et le qualité de la prestation. Les fabriciens doivent se comporter comme n'importe quel particulier. C'est une gestion en ''bon père de famille'' qui est demandée.
Une nouvelle réglementation concernant les marchés publics est entrée en vigueur le 30 juin dernier. Lors de cette réunion d'information, Mme Closset du SPW-DG05 a présenté les grandes lignes de la loi tout en rappelant les principes. Comme par le passé, il s'agira de ne pas faire de différences entre les candidats adjudicataires, de veiller à la transparence, de faire savoir que des travaux sont à réaliser, que des achats doivent être réalisés....
Des fabriciens un rien déstabilisés par ces nouveautés en termes de marchés publics qui touchent le moindre achat ont noyé de questions la spécialiste. A plusieurs reprises, Mme Closset invitera les fabriciens à se tourner vers les administrations communales, rompues à de tels exercices, en cas de doutes. Christian Pacco, service Art Culture et Foi, très investit dans les fabriques d'église suggérera à ces bénévoles de se regrouper, de former des ''groupes d'entraide'' entre fabriques. Voilà qui simplifie les démarches administratives et permet souvent d'obtenir des tarifs préférentiels.

Un inventaire du patrimoine religieux
A plusieurs reprises déjà, sur ce site, nous avons insisté sur l'importance d'avoir, pour les fabriques d'église, un inventaire du patrimoine mobilier religieux. Un inventaire qui doit être mis à jour régulièrement. Hélène Cambier, conservatrice du musée diocésain vient de rejoindre le service ACF. Cette jeune historienne de l'art a présenté, lors de cette réunion, le logiciel proposé aux fabriciens et comment encoder les différents biens. Une opération qui peut paraître ardue. Christian Pacco et Hélène Cambier insisteront sur son utilité. On évite ainsi que ces biens religieux s'égarent, ne disparaissent... En cas de vol, un encodage permet encore de donner, aux enquêteurs, un précieux descriptif.
Ils proposeront aux fabriciens d'avoir recours à des passionnés de l'histoire locale, de l'architecture. Autre possibilité, se regrouper entre fabriques, travailler en équipe.
Art Culture et Foi est aussi présent pour vous aider à maîtriser ce logiciel, vous conseiller. Pour vous fournir également l'accès et le mot de passe qui permettront, à chaque fabrique, d'accéder à l'espace dévolu.
Pour tous ces renseignements: Service Art, Culture et Foi (rue de l'Evêché, 1 à 5000 Namur), 0498/71.03.16 ou encore acf@diocesedenamur.be
D'autres informations seront publiées ultérieurement sur le site: www.diocesedenamur.be dans l'onglet ''fabriques d'église.''