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4/9/2012
Namur-Lourdes en train: ça coince sur le rail
Pour les pèlerins, l'heure est aux derniers préparatifs. Ce jeudi 6 septembre, plusieurs centaines de pèlerins du diocèse prendront la direction de Lourdes. Ils partiront en avion, en TGV, en train de nuit, les modes de transport ne manquent pas. Dans les prochaines années, il n'est pas à exclure que le mode de déplacement vers la cité mariale change. Parmi les raisons: des ''wagons-ambulances'' très anciens et donc sujets aux pannes et un trafic ferroviaire de plus en plus dense et dans lequel les trains de pèlerins doivent trouver leur place.L'équipe des Pèlerinages namurois sensible à la question planche déjà sur ''la'' ou ''les'' solutions à envisager dans l'avenir.
Au fil des années, organiser un pèlerinage à Lourdes est de plus en plus compliqué. Les raisons sont multiples. Même si Lourdes reste une destination importante pour les pèlerinages, elle n'a plus la cote comme par le passé. Les pèlerins qui continuent à se rendre dans la cité mariale sont vieillissants avec chez certains de gros soucis pour se déplacer. Jusqu'à présent, ces pèlerins pouvaient compter sur le train de nuit et ses ''wagons-ambulances''. Des ''wagons ambulances'' dans lesquels les plus malades voyagent allongés avec médecin et infirmières pour veiller. Pour beaucoup, le pèlerinage est la seule possibilité de s'évader d'un quotidien souvent pénible. Mais voilà, le matériel français est à bout de souffle et les pièces manquent pour les réparations. Inimaginable pour la SNCF de le remplacer.
La SNCB ne pourrait-elle aménager de tels wagons? Aux Pèlerinages namurois on y a bien sûr pensé mais les obstacles apparaissent immédiatement. Bertrand Tavier, directeur des Pèlerinages namurois est devenu un véritable spécialiste de tout ce qui touche au monde du rail! ''Vous apprenez ainsi qu’en matière de circulation de trains, la tension électrique n'est pas la même en France qu’en Belgique. Et ce n'est pas tout: les conducteurs doivent être agréés non seulement pour un pays mais aussi pour la ligne sur laquelle ils circulent. Et ce ne sont là que quelques petits obstacles…''
La solution passerait-elle par le TGV : facile, rapide... Ça c'est sur papier! On est bien loin de la rigueur mathématique qui voudrait que 1200 km à parcourir à la vitesse de 300 km/h se bouclent en 4 heures! En réalité, il faut compter le double... quand tout va bien! Un train de pèlerins doit s'insérer dans le trafic ferroviaire existant avec priorité aux autres convois. Le voyage avec un trafic toujours plus dense sur un réseau parsemé de chantiers s’éternise.

Et demain?
Des obstacles certes mais qui n’entament en rien le dynamisme de l’équipe des Pèlerinages namurois. Des réflexions sont en cours et la volonté est de trouver des solutions. Parmi les possibilités: intensifier les voyages en avion mais ce mode de déplacement fait encore peur à beaucoup. D’autres pays limitrophes de la Belgique confrontés aux mêmes difficultés pour acheminer, vers la cité mariale, des pèlerins ont déjà opté pour le car avec couchettes aménagées. Ces malades doivent pouvoir bénéficier si pas de soins au moins d'une assistance. Cela sous-entend donc un travail logistique important pour avoir une présence d'infirmier et de médecin.
Autre solution également à l'examen: un train qui roulerait uniquement pour les pèlerinages avec une gestion du privé. On pourrait même imaginer que plusieurs pays s’associent dans l’organisation.
Ce n’est pas demain que les pèlerinages vont s’arrêter, il faudra juste accepter de changer ses habitudes.
Christine Bolinne
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