Au Moyen Âge, les personnes atteintes de la lèpre devaient signaler leur présence en agitant une crécelle. Si celle-ci appartient heureusement au passé, la stigmatisation et la discrimination qui sont associées à la lèpre sont toujours trop présentes.
Aujourd’hui encore, 185 lois à travers le monde discriminent les personnes atteintes de la lèpre. Dans 77 pays, ces personnes ne peuvent pas se marier, conduire une voiture ou même travailler. Les patients perdent leur travail et leurs revenus, plongeant ainsi dans une spirale de pauvreté. Mais ce n’est pas le pire. Souvent, la famille et les amis rompent le contact.
La discrimination découle de la méconnaissance. Les gens imaginent que la lèpre est une malédiction, une punition divine. Ils pensent que les personnes touchées sont contagieuses, même après guérison. La stigmatisation est si forte que, souvent, il faut cacher sa maladie. Les personnes atteintes n’en parlent à personne et ne cherchent pas à se faire soigner. En conséquence, elles développent un handicap physique à vie, et la maladie continue de se transmettre.

Combattre la lèpre et sa stigmatisation
Pour que la lèpre appartienne au passé, il faut non seulement combattre la maladie, mais aussi sa stigmatisation. C’est pourquoi Action Damien informe et sensibilise les populations locales et le personnel de santé. Pour que la lèpre et sa stigmatisation soient de l’histoire ancienne.
Avec Action Damien, nous pouvons contribuer à mettre un point final à la lèpre en vendant ou en achetant les marqueurs de l’association ces 25, 26 et 27 janvier 2019.
Vous préférez tout simplement faire un don? C’est possible sur le compte BE05 0000 0000 7575.
Si vous souhaitez vendre des marqueurs, inscrivez-vous en ligne ou contactez Benjamin Meersschaert: www.unpointfinalalalepre.be - campagne@actiondamien.be - 02 422 59 13.