11/9/2011 DANS LE TRAIN Valides et non-valides réunis pour l'amour de la Vierge Marie Une fois à Lourdes, les pèlerins ne ratent aucun d'office. Même les plus fatigués trouvent l'énergie pour prier, se recueillir lors des offices et bien sûr à la grotte. Parmi les membres de l'Hospitalité tous sont émus face au courage, à la détermination des pèlerins-malades. Pascale: ''Quand on les voit, quand on les entend raconter leurs problèmes, avec nos petits bobos, on ne peut pas se plaindre.'' Cette année, Mgr Vancottem est du voyage. Il a embarqué en gare de Namur. Lui aussi va se familiariser avec ''l'ambiance du train.'' Quand on leur demande de décrire justement cette ambiance, pèlerins et bénévoles se contentent d'un laconique: ''Il faut la vivre.'' Alors, on embarque. En photos on vous en propose une toute petite partie du voyage (entre Libramont et Namur) et de l'ambiance très, très chaleureuse. Place à la complicité, à l'amitié. C.B. Photos: A.S.
Les proches de Marie-Rose peuvent être rassurés: elle sera bien entourée non seulement dans le wagon-ambulance mais aussi une fois sur place, à Lourdes.
Geneviève d'Udange est rayonnante. Pendant une semaine, elle va être chouchoutée. ''Nous sommes comme des enfants gâtés, pourris gâtés même.''
Le train quitte Libramont. Solange d'Arlon, infirmière de profession, a encore un peu de temps pour papoter avec les bénévoles. Après, il faudra veiller à ce que chacun soit confortablement installé en réajustant un coussin, en apportant une couverture... Il faudra aussi distribuer les médicaments.
Dans le fourgon, on s'affaire. Les membres de l'Hospitalité vont bienôt passer à table. Salades de pâtes, de tomates... accompagneront les tartines que chacun apporte.
Edith Noël Detaille gère l'organisation pour la partie luxembourgeoise. Le docteur Herbiet est l'un des médecins à bord. Il veillera lui sur les pèlerins à Lourdes, durant les offices... Chaque jour, il sera là. ''Les problèmes que nous rencontrons arrivent souvent avec les plus valides'' précise-t-il.
Pour ces bénévoles, tous de la province du Luxembourg, le repas est un petit temps pour reprendre des forces. Les pèlerins auront très vite besoin de leur énergie et de leur bonne humeur.
Pour Xavier, Christophe et Alexandre pas question de manquer ce rendez-vous. Ils apprécient d'aider, de rendre service. Une fois cette belle mission accomplie, ils se retrouvent entre eux pour prendre un verre et discuter. Résultat: des journées très longues et des nuits très, très courtes.
Jean-Claude et Marie-Vincent, des ''mordus'' de ce pèlerinage de septembre. Marie-Vincent, n'hésite pas à dire qu'elle est atteinte du virus de Lourdes. Ma fille, elle, c'est la ''Banneuxite''. Une famille où, c'est sûr, on sait ce que cela veut dire: aider les autres.
Gare de Namur, c'est l'effervescence. C'est la première halte après Libramont. En même temps que les pèlerins, c'est une importante pharmacie qui va rejoindre le convoi.
Mgr Vancottem est du voyage. Durant ce voyage et une fois sur place, il sera aux côtés des pèlerins du diocèses. Des hommes et des femmes qui viennent donc des provinces de Namur et de Luxembourg.
Autre aumônier du voyage, l'abbé Patrick Denis, de Bouge.
L'évêque profite de l'embarquement pour saluer les premiers pèlerins... encore un peu timides. Cela va changer au fil des jours.
Jules veillait à l'embarquement des fauteuils roulants à Libramont. Même vigilance à Namur et quelques minutes plus tard en gare de Charleroi. Il faut pouvoir caser tout le matériel.
Bertrand Tavier, secrétaire des Pèlerinages Namurois est, à quelques minutes du départ, serein. Il sait que grâce à tout le travail qui a été fait en amont et à la mobilisation des bénévoles de l'Hospitalité tout se passera bien.
Dernières recommandations, ultime au revoir, le train continue son périple. Direction: Lourdes.
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