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12/10/2016
Soeur Sandrine, une jeune Salésienne nommée assistante paroissiale à Vielsalm
Soeur Sandrine Gilles a des allures d'étudiante. A 33 ans, cette jeune salésienne de Don Bosco a rejoint, voici quelques semaines, la Maison Notre-Dame au Bois à Farnières. Le lieu idéal pour se ressourcer, pour prier, se reposer... Un lieu pour l'accueil de jeunes aussi. Par ailleurs, Sr Sandrine vient d'être nommée assistante paroissiale dans le secteur pastoral de Vielsalm. Là encore, elle sera plus spécialement en charge de la pastorale des jeunes et de la catéchèse. Rencontre.
La Maison Notre-Dame au Bois est située en pleine nature, au coeur des forêts ardennaises, à deux pas du domaine de Farnières - Centre Don Bosco. Sr Sandrine, la dernière arrivée est ravie. La jeune Bruxellois aime la nature. ''Cela me fait beaucoup de bien d'arriver ici. Quand j'ouvre la porte de la maison, je suis dans les bois. J'aime contempler la nature, ça me parle énormément.'' Les Salésiennes avec l'aide des Salésiens coopérateurs mais aussi de laïcs font vivre la maison qui accueille des retraitants, des stages... Les activités y sont nombreuses. Sr Sandrine, en éclatant de rire: ''on ne s'embête pas.''
Une jeune femme rayonnante qui raconte comment, élevée dans une famille de tradition chrétienne mais très éloignée de l'Eglise, est devenue religieuse.
Comme les autres membres de la fratrie, Sandrine fait sa première communion. Adolescente, elle fait choix d'aller, chaque dimanche, à la messe. Elle rejoint aussi la chorale paroissiale de Forest. ''Après ma confirmation, j'ai pensé à la vie religieuse mais cela pouvait être ça comme autre chose.''

Sur le chemin de la vie religieuse
Elle termine ses humanités, s'inscrit à l'université où elle décroche un diplôme de licenciée en philologie classique. Sandrine aurait pu devenir professeur Lors de Toussaint 2006, elle accompagne des jeunes de la paroisse et rencontre des Salésiennes qui s'occupent d'éducation, qui partent à l'étranger comme volontaire... Séduite, Sandrine qui se prépare à l'agrégation décide de vivre dans une maison des Salésiennes où des kots ont été aménagés. ''Je devais me décider. Je savais au fond de moi que je serais religieuse mais je ne savais pas vers quelle congrégation me diriger. J'avais 25 ans, c'est un quart de siècle (!), et je ne savais toujours pas vers où aller. Alors j'ai suivi, à la Pairelle, une retraite en silence. Je n'y voyais toujours pas plus clair lorsque j'ai entendu cet extrait d'évangile: ''N'allez pas de maison en maison. Restez-là où on vous accueille''. C'était clair, cela s'adressait à moi.''
Elle rejoint la famille salésienne fondée par Don Bosco et, on le sait moins, par Marie-Dominique Mazzarello. Une année pour s'insérer dans la communauté, vivre la prière mais surtout un temps d'approfondissement des fondamentaux chrétiens. Durant les deux années suivantes, comme postulante à Gashoren, elle continue le travail de discernement tout en donnant des cours particuliers, surveille les enfants en récréation... Le noviciat international se vit lui en Italie. Sr Sandrine: ''J'ai découvert la règle de vie dont se teinte l'Evangile pour nous.'' Rentrée en Belgique, elle prononce ses voeux temporaires et plonge dans la mission. Elle s'occupe de pastorale des jeunes. Elle est animatrice patro encore.

En mission dans les paroisses
Un sacré bagage qu'elle met, aujourd'hui, non seulement à disposition de la Maison Notre-Dame au Bois et du Domaine de Farnières en étant active lors des retraites de profession de foi, de rhéto, des rencontres avec les jeunes à travers les animations d'ateliers artistiques, par exemple. Mais aussi au service de la paroisse. Sr Sandrine vient d'être nommée assistante paroissiale. Elle travaille en étroite collaboration avec l'abbé Frédéric Lutété et sera plus particulièrement en charge bien naturellement des jeunes. Pas de quoi effrayer cette jeune Salésienne qui aime aller à la rencontre de l'autre, partager du temps avec lui. ''Nous sommes là pour éduquer en évangélisant et évangéliser en éduquant. Nous nous devons d'avoir une relation de qualité et de proximité avec les jeunes.'' Et d'ajouter quelques fondamentaux: ''Don Bosco ne voulait pas et c'était là son intuition être un prêtre distant. La spiritualité et la pédagogie sont indissociales. Nous ne sommes pas des éducateurs mais des religieux.''
Pour se détendre, Sr Sandrine aime la nature mais aussi la musique. Elle chante, joue du piano et de la flûte à bec. Un talent musical bien utile pour animer des rencontres. Actuellement, elle apprend la guitare. Un instrument bien plus adapté à l'accompagnement des chants et qui est aussi beaucoup plus facile à emporter pour les camps, les retraites...
C.B.
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