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18/3/2015
A la cathédrale, on a prié avec saint Charbel
Durant trois jours, les reliques de saint Charbel ont accompagné les prières des fidèles de la cathédrale Saint-Aubain, à Namur. Pour la première fois, ces reliques quittaient Bois-Seigneur Isaac et le monastère qui porte le nom du saint patron du Liban.
Cette année, on fête les 50 ans de la béatification de saint Charbel. Youssef Antoun Makhlouf, le futur saint Charbel, a été un homme de prière. Très vite, lui qui est né le 8 mai 1828 à Béqaa Kafra, dans le nord du Liban, est attiré par une vie de moine et d'ermite. Tout jeune, alors qu'il gardait les moutons, il aimait déjà aller prier dans une grotte: son premier ermitage.
Les années passent et à 22 ans, il entre au couvent Saint Maron de Annaya et adhère à l'Ordre Libanais Maronite, il devient moine. En 1859, il est ordonné prêtre.
Plus que jamais, le père Charbel marque les uns et les autres par sa vie d'ascète et de prière. Il passera plus de vingt ans dans un ermitage où il consacre sa vie au silence, à la prière, au culte et au travail des champs. Le 16 décembre 1898, alors qu'il célèbre la messe, il est frappé d'hémiplégie. Il mourra huit jours plus tard.

Guérisseur de l'âme
Les guérisons faites par l'intercession de saint Charbel sont nombreuses. Il a guéri des blessures physiques et bien plus encore des blessures de l'âme. Beaucoup sont revenus à Dieu, à une vie de prière par l'intercession de saint Charbel. ''Les véritables miracles ne se voient pas lorsqu'ils s'accomplissent au plus profond des coeurs'' dira le chanoine Huet, l'archiprêtre de la cathédrale.
Les reliques ont accompagné les prières de ceux et de celles qui ont franchi, ces derniers jours, les portes de la cathédrale Saint-Aubain ainsi que le chemin de croix, les temps d'adoration et les chapelets proposés.
Ces temps de prière autour d'un homme qui a voué toute sa vie à la prière ont naturellement trouvé leur place dans les ''24 heures pour le Seigneur''. Un souhait exprimé par le pape François de voir, pendant ce Carême, les chrétiens se retrouver et prier pour un monde qui souffre tant. Souffrance d'un monde mais aussi de ceux qui vivent sur cette terre. ''Nous sommes saturés de nouvelles et d’images bouleversantes qui nous racontent la souffrance humaine et nous sentons en même temps toute notre incapacité à intervenir. Que faire pour ne pas se laisser absorber par cette spirale de peur et d’impuissance? Tout d’abord, nous pouvons prier dans la communion de l’Église terrestre et céleste. Ne négligeons pas la force de la prière de tant de personnes!'' déclarait le pape François dans son message de Carême.
A Namur, lors de la messe dominicale, les pensées sont également allées vers ces chrétiens de Syrie, du Moyen Orient. Ces hommes et ces femmes blessés, tués... D'autres, sous la menace, ont quitté leur pays pour s'installer au Liban. Dans ce pays, une personne sur quatre est un réfugié. L'archiprêtre; ''Notre solidarité envers eux est ravivée avec la présence de cette châsse.''
Quelques Libanais avaient rejoint Namur et étaient très émus au moment de vénérer la relique. Tout au long de ces journées, nombreuses ont été les personnes à venir s'incliner, prier, déposer des intentions de prière. Un portrait de saint Charbel avait été installé près de l'autel: sur le visage de cet homme, outre la sérénité, c'est la sagesse qui se lit.
C.B.
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