La Porte sainte de la cathédrale est largement ouverte. Les fidèles sont invités à la passer comme l'ont fait l'évêque et les prêtres en ce dimanche de la Divine miséricorde. Un tableau du Christ miséricordieux est à la gauche de l'autel. Ce tableau est très connu. Le Christ porte des vêtements immaculés et, sortent de sa poitrine deux rayons, un rouge et un plus pâle symboles du sang et de l'eau.
C'est ce Jésus miséricordieux qui est apparu, en 1931, à plusieurs reprises à celle qui deviendra plus tard sainte Faustine. Le tableau a été peint selon les indications de la religieuse.
Cette fête de la Divine miséricorde est récente dans l'Eglise. Elle a été instituée officiellement par saint Jean Paul II lors de la canonisation de la religieuse polonaise le 30 avril 2000. Un jour, un dimanche pour manifester au monde l'immense compassion de Jésus pour les hommes, pour tous les hommes. C'est ensuite avec l'eau baptismale bénite lors de la Veillée pascale que Mgr Vancottem procédera à l'aspersion des fidèles.
''Au soir de Pâques, les disciples reconnaissent Jésus aux traces de sa passion. Il leur montra ses mains et son côté. Le ressuscité est le même qui avait expiré sur la croix. Ses plaies glorieuses sont les traces indélébiles de l'amour miséricordieux du Père qui en son fils est allé jusque-là pour nous le dire.''
''Jésus vivant par la force de Dieu'' dira encore l'évêque. Il invitera ensuite chacun à poser les yeux sur ce tableau du Christ miséricordieux. ''On voit la lumière qui vient du Christ. On y voit la lumière et le pardon.'' Mgr Vancottem invitera encore chacun à faire fi du passé et du futur pour vivre dans l'Aujourd'hui de Dieu. ''Quel triste spectacle serait notre assemblée si nous ne pensions pas qu'au coeur on trouve la présence du ressuscité.''
Comme il l'avait déjà fait au début de la messe, l'évêque renouvellera son merci à saint Jean-Paul II. Il le remerciera d'avoir proposé à l'Eglise, en ce deuxième dimanche de Pâques, un temps pour nous permettre de contempler la miséricorde de Dieu.
En terminant son homélie, Mgr Vancottem comparera encore cette dévotion à une bien plus ancienne, celle du Sacré Coeur. ''Ce sont des moyens pour recentrer notre regard sur le christ ressuscité nous aimant jusqu'au bout pour accueillir son amour et en vivre.''
C.B.
Photos: G.D.