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1/7/2021
Onze prêtres pour des célébrations émouvantes!
A quelques heures d'un match de football qui va mettre les nerfs des ''Diables Rouges'' à rude épreuve, l'abbé Ralph Schmeder, responsable du Service de Presse du diocèse de Liège a relevé combien le vocabulaire footballistique empruntait de termes à la religion...
Chère lectrice, cher lecteur,
Je dois vous avouer que ces jours-ci, en tant qu’homme d’Eglise, je suis jaloux des footballeurs. En ces moments où la Belgique a encore toutes ses chances de devenir champion d’Europe, il n’est pas facile de rester complètement indifférent devant cette ferveur quasi-religieuse qui semble s’être emparée de nos compatriotes.

Je suis d’ailleurs frappé par toutes ces références chrétiennes que j’entends ou que je vois au cours d’une de ces grand-messes qu’est un match de foot. Avez-vous constaté comme moi que beaucoup de ces grands prêtres entrent sur l’espace sacré du terrain vert en faisant le signe de la croix, comme on se signe au début de la messe? J’ai vu de nombreux supporters joindre leurs mains, avec les yeux tournés vers le haut pour s’assurer la bienveillance du ciel, comme les pratiquants qui, à la messe, demandent au Seigneur d’exaucer leurs prières. Lors du dernier match des ''Diables Rouges'' (eh oui, encore une allusion religieuse), quelques minutes avant la fin, le commentateur télé de la RTBF, après une tentative portugaise déjouée par Courtois, s’écrie: ''Les dieux du football ont encore été avec nous!'' Et que dire de Lukaku, cet ''ange'' parmi les diables, qui n’a pas peur de se mettre à genoux et de remercier le ciel à la fin d’une partie gagnée?

Quel effet rassembleur, un match de foot! Un seul cœur et une seule âme parce qu’un même but les unit tous, Wallons et Flamands, Blancs et Noirs, jeunes et moins jeunes, hommes et (un peu moins) femmes: devenir champion! Dans cette messe où l’objet sacré est un ballon rond, il n’y a pas beaucoup de textes, et les chants, sous forme de petits refrains, sont extrêmement simplifiés, mais quelle chorale à l’unisson!

Néanmoins, j’ose croire qu’on peut être en même temps un bon catholique et fan du foot sans tomber dans le syncrétisme, tant qu’on laisse chaque chose à sa place. Être éliminé en quart de finale ou après est (ou devrait être) moins grave que, pour le croyant, l’impression d’avoir perdu la vie éternelle ou l’amour de Dieu.

Ralph Schmeder, responsable du Service de Presse du diocèse de Liège


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