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24/1/2017
Frère Albert, nouveau supérieur des Frères Maristes de Habay-la-Vieille
Le Frère Albert André est le nouveau supérieur des Frères Maristes à Habay-la-Vieille. Un mandat qu'il avait déjà exercé voici quelques années. Ces fonctions ont, entre-temps, évolué. On estime aujourd'hui que, chaque année, 2.000 personnes séjournent, au Bua, pour une retraite, un temps de ressourcement... Le Frère Albert voudrait encore développer ce secteur d'activité tout en veillant sur les frères, leur confort de vie en général et leur confort de vie spirituelle en particulier. Un supérieur qui ne manque pas d'idées. Dans ses projets, l'intégration accrue de laïcs en leur permettant de rendre divers services, d'accomplir certaines tâches pour la communauté.
Ce matin-là, Frère Albert André est de permanence à l'accueil. Il est chargé de recevoir les visiteurs mais aussi de répondre aux appels téléphoniques. Un matin comme beaucoup d'autres pour le nouveau Supérieur de communauté qui jongle, au fil de sa journée, entre les différentes tâches.
Frère Albert André n'a pas été surpris de sa désignation comme Supérieur du Bua. Il s'attendait à remplacer Frère Robert Thunus lorsque celui-ci, après 9 ans de fonctionnement, a souhaité prendre une année sabbatique. ''Nous ne sommes plus tellement nombreux pour assurer une tâche qui prend du temps et demande de l'énergie. '' Et comme il avait déjà supérieur voici quelques années....
Le Frère Albert a prononcé ses premiers voeux, en 1970 et c'était déjà à Habay-la-Vieille. Il était encore un tout jeune garçon lorsque la vie religieuse s'est présentée à lui comme une évidence. Inscrit dans une école des frères à Saint-Hubert, le garçonnet a été très vite séduit par la vie des religieux. ''Ils vivaient en communauté. Je les voyais heureux, joyeux, proches des jeunes: ils jouaient au foot avec nous.'' Et de poursuivre: ''Et puis, j'aimais bien prier. Je me suis aussi toujours bien senti dans des lieux dédiés à la prière.''

L'enseignement mais pas uniquement
Assistant paroissial, il a vécu, à Arlon, avec d'autres frères jusqu'à la fermeture de la maison. Il a ainsi enseigné la religion durant quinze ans en secondaire avant d'être chargé d'un travail d'animation toujours auprès des jeunes. L'enseignement, l'éducation des enfants et des adolescents voilà la base même de cette communauté fondée par Marcellin Champagnat. Celui-ci s'est investi pour que les jeunes des campagnes puissent, eux aussi, apprendre à lire, à écrire.
Des frères maristes qui se sont adaptés aux nécessités de l'époque. Ainsi,à Malmedy, les Maristes sont très proches des réfugiés. C'est encore le cas en Sicile, où ils veillent sur les Syriens qui débarquent de leurs embarcations précaires. D'autres - appelés ''frères bleus' - sont en Syrie, à Alep. ''Nous sommes aujourd'hui 3400 frères dans le monde.'' ajoute le Frère Albert. En Espagne, ces disciples de Marcellin Champagnat restent toujours très investis en matière d'enseignement.
Sillonner le monde pour connaître les réalisations des Maristes fait encore partie de son mandat. Frère Albert va partir en Roumanie puis en Grèce; dans chacun de ces pays, les frères se chargent de jeunes en difficultés.

Une aide des laïcs
Pour tout mener de front, le Frère Albert est heureux de constater que de plus en plus de laïcs se sentent proches de Marcellin Champagnat, canonisé en 1999 et de sa spiritualité. Aujourd'hui, ces laïcs sont prêts à se mettre au service des communautés maristes. Ils sont séduits par leur mode de vie. Le fondateur disait: ''Qu’il n’y ait parmi vous qu’un même cœur et un même esprit. Qu’on puisse dire des Petits Frères de Marie comme des premiers chrétiens: voyez comme ils s’aiment! '' Frère Albert en est heureux et est bien décidé à ne pas laisser passer cette opportunité. Ils seront une aide précieuse pour s'occuper, par exemple, de la centrale téléphonique ou encore de la comptabilité. Une aide d'autant plus précieuse que Frère Albert voudrait encore augmenter l'accueil au Bua. Il rend hommage ainsi à son prédécesseur, Frère Robert Thunus, qui n'a pas ménagé ses efforts pour multiplier l'organisation de retraites. Il compte bien poursuivre dans cette voie tout en donnant un coup d'accélérateur. Frère Albert: ''Lorsqu'ils séjournent au Bua, les gens sont proches des frères On se croise dans les couloirs, on peut parler ensemble. Ils disent qu'il y a une âme dans ce lieu.''

Une vie spirituelle
Un travail de manager qui ne lui fera pas oublier l'attention aux frères qui vivent au Bua. ''Comme Frère Robert, je veux être présent à chaque frère de la communauté. Ils sont âgés, je dois être attentif à leur rythme, à leur vie spirituelle, à son approfondissement.''
Parmi les bonnes résolutions de Frère Albert, en ce début d'année, prendre un peu de temps pour lui. Il aime beaucoup se balader. ''Je voudrais bien prendre un peu plus de temps pour moi mais comme cela me fait mal de répondre non aux demandes qui m'arrivent....''
Christine Bolinne
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