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21/11/2017
Carine, Antoine et Jean-François, des renforts pour l'équipe du Chantier Paroissial
Dans les prochains jours, vous aurez certainement l'occasion de croiser Carine Tholbecq (Belgrade), Antoine Humpers (Lasne-Chapelle-Saint-Lambert) et Jean-François Ninin (Athus). Engagés à mi-temps, ils viennent renforcer l'équipe diocésaine du Chantier Paroissial. Durant un an, avant d'aller sur le terrain, ils vont participer à des réunions dans les paroisses, à des activités du diocèse... Pour eux, c'est évident, il n'existe pas une seule mais plusieurs manières de ''faire chantier''.
''Faire chantier'', voilà bien une expression que l'on entend de plus en plus souvent en Eglise. Dans le diocèse de Namur, une équipe est au travail depuis plusieurs années. Elle est présente pour accompagner les paroisses, les secteurs dans un remodelage. Les premières unités pastorales sont maintenant en place. Au cours de cet automne, six unités pastorales vont encore être créées et les équipes envoyées en missions. Il s'agit de Vielsalm, Gedinne, Rendeux, Tenneville, La Roche et Etalle. Prêtres et laïcs qui composent ces équipes peuvent déjà compter sur l'expérience d'Erezée, Anhée, Nassogne sans oublier les trois unités pastorales du doyenné de Bertrix.
Cette création en UP demande un long travail, un temps de mûrissement, d'accompagnement des équipes sur le terrain. Et même si l'équipe actuelle ne manquait ni de conviction ni de dynamisme, cela faisait peu de personnes pour un diocèse grand de deux provinces.
Trois personnes viennent ainsi d'être engagées à mi-temps. Des profils très différents qui pourront se réaliser à travers les tâches multiples du chantier. On compte sur eux pour une indispensable présence sur le terrain en étant au côté des équipes locales. Mais ce n'est pas tout. Il s'agit d'animer le site internet, d'écrire les publications qui sortent régulièrement, de mener des enquêtes ... Des réunions avec les différentes pastorales diocésaines sont aussi programmées régulièrement car, c'est ensemble, que ce nouveau paysage de l'Eglise locale se dessine.

Trois personnes, trois profils
Mariée, mère de famille, Carine Tholbecq a travaillé comme infirmière sociale avant d'enseigner dans une école de puériculture. Même si l'enseignement lui plaisait toujours, cette Belgradoise avait envie d'''autre chose''. Intéressée par le Chantier Paroissial, elle avait ainsi assisté à la journée annuelle. Et c'est le coup de foudre. ''J'ai été séduite par la place laissée aux laïcs et par l'idée de faire église ensemble. Je me suis lancée sans mûrement réfléchir les choses'' explique, en souriant, Carine Tholbecq. Actuellement, elle suit une formation à Rochefort et va sur le terrain, participe à des réunions... ''On va trouver un mode de fonctionnement en équipe'' dit-elle. Elle est encore très satisfaite devant la diversité des tâches à remplir. Faire des animations dans les paroisses, elle aime beaucoup. Rédiger, cela lui plaît tout autant.
Jean-François Ninin est lui originaire d'Athus où il vit encore. Ce bientôt trentenaire a étudié à l'UCL tant l'histoire des religions que la théologie. Au fond de lui-même, Jean-François Ninin se sentait attiré par la pastorale. Pour conforter son choix, il a suivi, dans le Brabant Wallon une année de discernement. Une année mise en place à l'initiative de Mgr Vancottem alors évêque auxiliaire de ce vicariat. ''Je voulais vivre la vie pastorale avant de la partager.''
Le chantier paroissial auquel il consacre aujourd'hui son énergie, il en a entendu parler '' par hasard'': ''Je ne savais pas que cela existait dans mon diocèse. C'est un défi. Heureusement, nous travaillons en équipe. '' Et de poursuivre: ''Qui suis-je pour apporter ma pierre à l'édifice?'' Ce qui plaît beaucoup à Jean-François Ninin, outre le fait que le travail se fasse ensemble, c'est que sa mission va au-delà du travail. Dans les prochaines semaines, il va aussi devoir apprendre à conduire et passer son permis. Même si jusqu'à présent, l'utilisation intensive des transports en commun ne lui a pas posé de problèmes. ''J'aime bien les transports en commun, je peux ainsi rencontrer les gens et parler de ce que je fais.'' Au côté de l'abbé Patrick Graas, dans le secteur de Messancy, il va s'occuper plus particulièrement des catéchumènes pour qui rien n'est encore en place.
Antoine Humpers, 29 ans, complète le trio. Après avoir vécu à Liège, il est aujourd'hui installé, avec son épouse, dans le Brabant wallon. ''Ma formation en coopération internationale va m'aider dans la gestion des projets de l'église locale. La dimension catholique va elle me nourrir encore. '' Professeur de religion, il a vu ses heures réduites de moitié suite aux nouvelles directives. Antoine Humpers n'est pas du style à se laisser décourager. Il s'investit, aujourd'hui, dans le Chantier Paroissial et poursuit sa formation: il est en troisième année du CEDR à Liège et est élève libre en théologie à LLN. ''Je pense qu'actuellement il y a de nombreuses personnes de ma génération qui vivent éloignées de Dieu. Cela peut générer en eux plusieurs réactions parmi lesquelles un fort désir d'apprendre à connaître ce Dieu d'amour. Il ne faut donc pas manquer cette noble occasion...C'est une des raisons de mon engagement en tant que catholique, dans ma vie professionnelle''.
C.B.
Photo: De gauche à droite: Antoine Humpers, Carine Tholbecq et Jean-François Ninin.
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