18/2/2021 Mgr Warin: ''Le Carême est le temps du retour à Dieu'' « Le Carême est le temps du retour à Dieu » dira dans son homélie du Mercredi des Cendres Mgr Warin. Homélie dans laquelle, il encouragera chacun et chacune au cours des trois liturgies de la Parole qu’il présidera ''à apprendre ou encore à réapprendre à compter sur la grâce de Dieu. »
Le soleil brille au-dessus de Namur. Les rayons s’ils ne réchauffent pas la cathédrale Saint-Aubain l’éclairent d’une jolie lumière. Mgr Warin est présent dans la cathédrale bien avant la première liturgie de la Parole. A ses côtés, Jean-Pol Druart, diacre permanent. Mgr Warin a voulu donner à chacun la possibilité de recevoir les cendres d’où son souci de multiplier les liturgies de la Parole. A trois reprises, Mgr Warin accueillera les fidèles. Leur rappelant la symbolique des 40 jours passés au désert par Jésus. Quarante jours comme la durée du Carême. Quarante jours encore pour nous préparer à passer de la mort à la vie.
Mgr Warin, dans son homélie, citera le Prophète Joël qui nous supplie de revenir vers le Seigneur: ''Déchirez vos cœurs et non pas vos vêtements et revenez au Seigneur votre Dieu, car il est tendre et miséricordieux, lent à la colère et plein d’amour, renonçant au châtiment.'' Et l’évêque de préciser que le Carême est une période de retour à Dieu. C’est en s’appuyant sur la seconde lecture (2Co 5,20-6,2) qu’il en donnera la manière. Mgr Warin encourage chacun s’il prie, s’il jeûne, s’il fait de bonnes actions ''à agir dans le secret, de façon cachée en toute humilité.'' Et d’ajouter: ''Dieu voit dans le secret des cœurs et te le rendra.'' Encouragement encore à se laisser réconcilier avec Dieu, à bénéficier pleinement des effets de sa grâce. L’évêque aura encore, dans son homélie, cette image. Celle d’une barque échouée qui ne pourra sortir des sables dans lesquels elle s’enfonce sans aide. ''Seul on ne peut rien changer à sa vie mais si on laisse venir à soi les flots de l’amour de Dieu, tout est possible.''
Avec les mesures sanitaires liées à la pandémie, il était tout simplement interdit de marquer les fronts avec la cendre. L’évêque les a saupoudrées au-dessus de chaque tête avant de souhaiter à chacun « un fervent Carême et une belle montée vers Pâques. »
C.B.
Photos: C.T. |