Les mouvements de jeunesse continuent de rencontrer un franc succès dans nos contrées belges. Les animés des fédérations de jeunes francophones sont de plus en plus nombreux et le Patro maintient une stabilité depuis plusieurs années. Avec quelque 55.000 membres, ''Les Scouts'' constituent en Wallonie la plus importante fédération de scoutisme. Moins nombreuses, les Guides catholiques de Belgique, enregistrent tout de même 21.746 guides pour l’année 2013-2014.
Nicolas Timmermans est le chef responsable de l’unité scoute et guide de la Pairelle à Wépion, en région namuroise. Son unité ne constate pas de hausse de fréquentation dans ses animés pour la simple et bonne raison qu’elle a déjà atteint son quota maximal il y a quelques années. ''Nous ne souhaitons pas dédoubler des sections et agrandir davantage notre unité.'' Un joli succès que le chef d’unité justifie par le cadre environnemental de l’unité et ''sans doute la qualité de l’animation'', assure-t-il. ''Le cadre est fantastique au niveau de l’accueil des enfants. Au niveau du cadre naturel, nous sommes idéalement placés avec des bois aux alentours et une prairie.''

Sortir du cadre familial
Même si elles ont sans doute évolué avec leur temps, les valeurs du scoutisme et du guidisme continuent de séduire les parents qui y inscrivent souvent leurs enfants dès le plus jeune âge. Parmi les nombreuses motivations des parents, Nicolas Timmermans entend souvent ''l’éducation des enfants et la socialisation''. Revient aussi régulièrement le fait que ''les enfants puissent évoluer dans un cadre différent de celui de la cellule familiale et du cadre scolaire.'' Nombreux sont aussi les parents qui ont expérimenté eux-mêmes les mouvements de jeunesse et veulent donner l’occasion à leurs enfants de vivre une expérience similaire. Bien avant que ne lui vienne l’idée de devenir chef d’unité, Nicolas Timmermans a expérimenté personnellement dès son plus jeune âge toutes les sections scoutes de l’Unité de la Pairelle. ''J’ai énormément apprécié mes années en tant qu’animé'', confie-t-il, ''c’est d’ailleurs la raison pour laquelle je suis devenu animateur.'' A la fin de son parcours d’animateur c’est naturellement vers l’équipe d’unité qu’il s’est tourné. ''De fil en aiguille, j’ai pris de plus en plus de responsabilités pour en arriver aujourd’hui à la tête de l’unité.''
Des chemins tels que celui que continue de suivre ce chef d’unité passionné, ils sont sans doute nombreux à les suivre en Belgique. Les mouvements de jeunesse sont en effet très appréciés dans notre pays. Une étude a même rendu compte que les animateurs bénévoles consacraient en moyenne 600 heures par an à préparer, organiser et animer des activités pour les plus jeunes. Cet été, pour les animés comme pour leurs animateurs, les grands camps représenteront l’apogée de tout ce qu’ils ont construit ensemble au cours de l’année.
Sophie Timmermans – Médias catholiques
Crédit Photo: Les baladins de l’Unité de la Pairelle