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3/8/2010
La réparation de la collégiale, ce n'est pas qu'une affaire de briques
"Heureusement, il n'y a pas eu de blessé" lance le doyen Pierre Renard. Le curé est bien sûr peiné de voir la collégiale ainsi éventrée mais aussi rassuré non seulement par le fait qu'aucun blessé n'ait été déploré mais aussi par l'élan qui est né après le 14 juillet. "Ce qui, par contre, me fait mal c'est de voir des personnes en larmes. Des Cinaciens plus âgés sont venus voir la collégiale et ils pleurent en voyant l'ampleur des dégâts. Certains m'ont dit que jamais, avant leur mort, ils ne reverraient la collégiale et sa tour comme elles étaient avant la tempête".
Le curé-doyen Pierre Renard n'est pas homme à se laisser abattre même s'il n'est pas prêt d'oublier ce coup de téléphone reçu le 14 juillet dernier: "Pierre, tu n'as plus de collégiale. Tu n'as plus de chapelle Bethléem. J'étais en retraite à ce moment-là. J'étais sous le choc. J'ai bien sûr pris la décision de rentrer immédiatement. En faisant la route, je pensais à un film catastrophe. En approchant de Ciney, je voyais l'ampleur des dégâts. Je ne cessais de me répéter: pourvu qu'il n'y ait personne en dessous des décombres." La collégiale de Ciney fait partie des lieux les plus visités, il y aurait donc pu y avoir des touristes à l'intérieur. C'était aussi jour de nettoyage (!). Heureusement, la personne chargée de l'opération était en rendez-vous chez le dentiste... Le doyen Renard a donc été soulagé en apprenant qu'il n'y avait pas de victime.
Un prêtre également heureux de voir la mobilisation autour de la collégiale: "Les croyants comme les non croyants ont été marqués par les événements. C'est le symbole de la ville qui a été touché."
Ce qui frappe aussi, c'est le silence qui règne autour de la collégiale. Les cloches ne sont plus là pour marquer le temps. "C'est un manque, raconte le doyen de Ciney. Pour l'angelus, les gens continuent à le réciter spontanément. Même si les cloches ne sonnent pas, ils savent que c'est l'heure."

La messe du dimanche aux Capucins
Il n'est plus question, pour le moment, de célébrer les offices à la collégiale. Très rapidement, le Saint-Sacrement a été retiré de l'édifice bancal et mis dans un espace protégé. Les messes se font maintenant à l'église des Capucins. Les offices du dimanche y avaient lieu à 11h15 et ceux de la collégiale à 10h. Les offices, depuis le 14 juillet, ont lieu à 10h30. En semaine, les messes se font à la salle paroissiale (29A rue du Centre). Tout comme l'adoration permanente, les confessions et autres temps de prières. Restera à trouver, pour la rentrée, des locaux pour le catéchisme. "C'est la débrouillardise explique le doyen confiant. La collégiale va être réparée même s'il faudra du temps. Ce qui m'enthousiasme c'est de voir que cet événement a des répercussions sur toute la communauté. Il y a une volonté de reconstruire la collégiale mais aussi le voeu de construire une communauté chrétienne forte. La vie chrétienne ne doit pas qu'être entretenue. LA foi doit se construire avec les autres, chacun y apportant sa contribution."
C.B.
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