Depuis que les faits ont eu lieu, les commentaires se multiplient. Des commentaires qui viennent s'ajouter à ceux entendus lors des tueries de Paris, des attentats de Bruxelles, de ce camion fou qui a semé la mort à Nice... Cette fois, la stupeur d'abord. L'incrédulité ensuite sans oublier ce sentiment de vulnérabilité, d'insécurité qui, a l'instar de ce qui se passe dans d'autres régions du monde, pourrait bien devenir un compagnon de vie pour nous ausi.
La mort du père Hamel est horrible comme chaque mort d'ailleurs.
Les médias ont montré des paroissiens sous le choc comme tous les habitants de cette localité située près de Rouen. Un homme, un sage qui aidait chacun à vivre sa foi. Un curé mort dans des conditions épouvantables - égorgé par ses agresseurs - dans son église, tué pendant qu'il célébrait la messe.
Comme à chaque fois, il y a eu les commentaires de ceux qui font l'amalgame entre tous les musulmans. Heureusement, de tels propos ne sont pas majoritaires. Hier, vendredi, les caméras étaient de retour à Saint-Etienne-du-Rouvray. Les reportages montraient, à la mosquée puis à l'église, côte à côte, catholiques et musulmans. Unis pour faire front. Pour faire face tournés vers un Dieu d'amour. Unis dans la prière pour que, dans ce monde, on retrouve la douceur, la joie de vivre. Et si ce dimanche, tout particulièrement, accompagnés par nos prêtres, nos prières allaient aussi dans ce sens: ''construire des ponts et pas des murs'', comme on l'a entendu à Saint-Etienne-du-Rouvray.