15/9/2010 AU CARMEL DE FLOREFFE Les hosties: de la farine, de l'eau et beaucoup de savoir-faire Trois carmélites, le visage rougi par la chaleur, s'activent dans cette minuscule pièce. Ce sera comme ça pendant toute la journée. Leur travail est rythmé par le bruit de la machine: douze fers qui cuisent une pâte composée exclusivement de farine et d'eau. Quelques secondes de cuisson suffisent. Les feuilles, une fois sorties des fers et refroidies, seront ensuite découpées pour donner des hosties (200.000 en une journée ! ). Le travail ne s'arrête pas là. Les hosties seront ensuite triées, emballées avant d'être -seulement- confiées aux prêtres.
Les carmélites de Floreffe mènent leur travail avec rigueur et méthode mais aussi dans la bonne humeur. L'argent de la vente des hosties les aide à vivre. Nous vous proposons de pousser les portes du Carmel de Floreffe, un lieu pendant tant d'années, fermé au public.
Tout commence par la préparation des ingrédients. Soeur Myriam, très attentive, pèse la farine.
La farine est mise dans le mixer puis ce sera l'eau. Les ingrédients doivent être à bonne température, Soeur Jeanine veille.
La pâte est déposée automatiquement dans les fers. Douze fers reliés les uns aux autres permettent la cuisson.
Une fois cuite, la pâte se transforme en une "feuille". Refroidie, elle sera découpée. Soeur Monique est responsable de la fabrication.
Pour des hosties dorées et un rien plus épaisses, le temps de cuisson devra être allongé.
Soeur Monique en a terminé avec la cuisson. Les feuilles sont stockées dans une armoire où le taux d'humidité est surveillé.
Une machine permet de découper les hosties. Soeur Monique est attentive: il s'agit de ne pas gaspiller la matière.
Une fois découpées, les feuilles de pâte auraient bien leur place dans une ruche d'abeilles!
Avant d'être emballées, les hosties sont triées par Soeur Marie- Antoinette. Celles qui présentent des défauts sont retirées.
Les hosties sont mises en sachet de cinquante: le travail de Soeur Madeleine.
Soeur Marie-Antoinette soude les sacs et indique une date de péremption. Bien conservée l'hostie se garde 10 ans!
Les hosties, plus grandes, sont emballées à la main: le travail de Soeur Hélène. Il existe des hosties de plusieurs tailles.
Soeur Marcelle, la Prieure (à gauche): "la fabrication des hosties est un beau travail." Soeur Marie-Bernard est elle chargée de la comptabilité.
Trois carmélites, le visage rougi par la chaleur, s'activent dans cette minuscule pièce. Ce sera comme ça pendant toute la journée. Leur travail est rythmé par le bruit de la machine: douze fers qui cuisent une pâte composée exclusivement de farine et d'eau. Quelques secondes de cuisson suffisent. Les feuilles, une fois sorties des fers et refroidies, seront ensuite découpées pour donner des hosties (200.000 en une journée ! ). Le travail ne s'arrête pas là. Les hosties seront ensuite triées, emballées avant d'être -seulement- confiées aux prêtres.
Les carmélites de Floreffe mènent leur travail avec rigueur et méthode mais aussi dans la bonne humeur. L'argent de la vente des hosties les aide à vivre. Nous vous proposons de pousser les portes du Carmel de Floreffe, un lieu pendant tant d'années, fermé au public.
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