Conférence de l’avent du lundi 3 décembre 2012 à l’église de La Plante
Assemblée conquise dès l’entrée en matière par l’abbé Pascal Roger lors de sa conférence sur la Constitution ''Lumen Gentium'' à l’occasion du 50ème anniversaire du fameux concile Vatican II adéquatement mis en évidence par l’ouverture de ''l’Année de la Foi''.
Les anciens s’en souviennent, le pape Jean XXIII qui avait été élu comme pape de transition, était bien plus audacieux qu’on ne le pensait et avait eu une forte intuition à l’époque, celle d’ouvrir portes et fenêtres pour donner du souffle à l’Eglise en imprimant un retour aux sources de la Foi et en la resituant au cœur du monde de façon solidaire et prophétique. Quatre années de travail aboutirent à la publication de quatre constitutions majeures: ''Lumen Gentium'' (l’Eglise en elle-même dans sa mission), ''Gaudium & Spes'' (l’Eglise dans le monde de ce temps), ''Dei Verbum'' (Dieu qui se révèle par sa Parole aux hommes) et ''Sacrosanctum Concilium'' (le renouveau liturgique)
C’est par un discours clair et concis que la constitution sur ''le Christ, lumière des peuples'' fut approchée. Parmi les 8 chapitres qui la composent, celui consacré plus particulièrement au peuple de Dieu rassemblant tous les baptisés a retenu l’attention des laïcs présents, heureux de voir que leur rôle dans l’Eglise était reconnu par une mise en valeur de leur vocation à se mettre au service des autres et de participer ainsi à la vitalité de l’Eglise sans oublier l’appel à la Sainteté destiné à chacun!!!
Carine Brasseur

Conférence de carême du jeudi 21 février 2013 à l’église de Fooz
Envolée lyrique pour l’abbé Patrick Graas lors de sa conférence fort à propos sur la constitution ''Dei Verbum'' qui fut le tournant dans la pensée de Vatican II à savoir d’un système dogmatique vers un système à la fois pastoral et œcuménique.
Comme chacun le sait, le schéma préparatoire fait par les commissions théologiques fut largement refusé par les Pères conciliaires et ceci parce qu’il s’éloignait de l’ouverture à la Bible. Les anciens s’en souviennent, et à l’étonnement des plus jeunes aujourd’hui, la lecture de la Bible n’était pas encouragée, voire complètement négligée pendant longtemps dans l’Eglise catholique. Il fallut attendre 1950 pour voir apparaître la Bible de Maredsous et celle de Jérusalem! Comme l’Eglise de Rome mit plus l’accent sur la tradition et les Protestants plus sur l’Ecriture, Vatican II rétablit l’équilibre entre les deux en proclamant que Tradition et Ecriture émanaient de la seule source, le Christ, avec la même finalité, le Salut, ce qui permit ainsi le rapprochement entre Catholiques et Protestants.
Avec ''Dei Verbum'', document sur la Révélation, l’Eglise fait découvrir aux fidèles qu’elle n’est pas seulement enseignante mais qu’elle est enseignée en se mettant à l’écoute de la Parole de Dieu qui se fait connaître en tant que mystère dans sa relation trinitaire. Et de recommander à tout un chacun la lecture de l’Ecriture Sainte car ''la Parole de Dieu est vivante et efficace'' (He 4,12), invitation à tous à y plonger sans restriction pour un bain de jouvence éternelle!
E. Lammerant / Carine Brasseur

Conférence de carême du jeudi 7 mars 2013 à l’église de La Plante
Prise de parole charismatique de l’abbé Jean-Marie Jadot lors de sa conférence sur le thème de la Liturgie (issue de la Constitution Sacrosanctum Concilium), avec en prime la patte du pasteur de terrain idéale pour toucher l’assemblée et lui faire découvrir la beauté et la richesse de l’eucharistie, source et sommet de la vie chrétienne. L’eucharistie – action de rendre grâce à Dieu – célèbre bien la présence réelle du Christ au cœur de son église, vrai Dieu et vrai homme. Ayons toujours à l’esprit que si le divin se lit dans l’humain, l’inverse est aussi vrai. Ces deux dimensions de la liturgie se doivent d’être soignées et actualisées sans cesse. En effet, la clé d’une eucharistie plus vraie et plus vivante réside sans nul doute dans le souci de vivre la fraternité, la convivialité tout en tissant un lien interactif avec la vie des gens. Le soin apporté à la Parole de Dieu, la mise en valeur des chants en adéquation avec la liturgie incluant la participation de l’assemblée, la personnalisation d’un geste de la liturgie, le souci de l’animation des enfants sont quelques pistes concrètes à suivre pour une eucharistie plus rayonnante sans oublier un détail non négligeable, celui d’une belle église, bien propre, bien nette et aussi bien fleurie, car on mange aussi avec les yeux!
A bien y réfléchir et sans fausse modestie, on se dit qu’on est tout de même dans le bon et que la voie à suivre tombe sous le sens. A appliquer sans modération!
Carine Brasseur

Conférence de carême du lundi 11 mars 2013 à l’église de Fooz
Conditions hivernales rigoureuses en ce mois de mars pour la dernière conférence de notre cycle consacré au concile Vatican II, mais n’était-ce pas là un obstacle supplémentaire à franchir dans nos chemins de carême?
Faisant fi de cet obstacle de saison, Vincent Faber s’est promené de façon intelligente dans la ''Constitution Gaudium & Spes'' (les joies et les espoirs), constitution qui rappelons-le au départ n’avait pas été envisagée dans les travaux préparatoires de Vatican II. En ouvrant la fenêtre pour donner du souffle à l’Eglise, le pape Jean XXIII voulait non seulement que l’Eglise regarde le monde extérieur par cette ouverture mais aussi que le monde ''ad extra'' puisse enfin voir l’Eglise. Les Pères conciliaires ont été bien inspirés et le fait de se pencher sur l’insertion de l’Eglise dans la société a fait du bien à l’homme car si l’Eglise a à donner au monde, elle a aussi à recevoir quelque chose du monde, bref un vrai donnant-donnant!
Avec ''Gaudium & Spes'', l’Eglise nous exhorte tous à l’action concrète car le travail est un moyen de sanctification, indiquant par là que le Royaume de Dieu n’est certainement pas une espérance lointaine et précisant que la grande loi de toute cette activité humaine est celle du commandement de l’amour, à savoir que l’amour dont Dieu aime les hommes doit être le même que celui qui doit prévaloir entre les hommes. Rappel parfois bien utile dans une société où l’homme se laissant assujettir par l’économie et tant d’autres choses s’en retrouve finalement victime. Voilà donc une réalité bien actuelle déjà pointée du doigt par ''Gaudium & Spes'' il y a près de 50 ans, preuve que cette fameuse constitution n’a pas pris une seule ride!
Carine Brasseur