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14/1/2013
Mgr Vancottem: ''En ce début d'année, remettons-nous entre les mains de Dieu''
L'échange de bons voeux, une tradition on ne peut plus sympathique qui a bien sûr aussi été respectée dans le diocèse de Namur. C'était vendredi dernier au Séminaire de Namur et c'est Mgr Lamsoul, le Doyen du Chapitre cathédral qui s'est chargé de souhaiter à Mgr Vancottem et à Mgr Warin, aux prêtres, aux diacres, aux représentants des communautés religieuses, aux laïcs... une très belle année 2013. Des souhaits qui clôturaient des propos dans lesquels le doyen du chapitre qui est aussi vicaire épiscopal chargé des affaires économiques a précisé qu'aujourd'hui, dans une société en crise, nous avions un avenir à inventer. Il invitera encore nos dirigeants ''à éviter les dépenses fallacieuses et de prestige''.
Mgr Rémy Vancottem avait convié chacun, avant l'échange des voeux, à la chapelle du Séminaire de Namur pour les vêpres. ''Quel beau peuple de Dieu rassemblé dans sa diversité'' s'exclamera Mgr Vancottem. Et de poursuivre: ''N'y a-t-il pas plus belle façon de commercer l'année qu'en se remettant entre les mains de Dieu. Quand on a conscience que l'on peut s'abandonner entre les mains de Dieu tout devient plus facile.'' L'évêque évoquera encore une Eglise très chahutée par des médias qui lui sont particulièrement hostiles. Et bien évidemment, il souhaitera à chacun d'avoir foi dans cette année qui démarre.

Inventons un avenir
Avant de partager le verre de l'amitié, le Doyen du Chapitre cathédral, Mgr Jacques Lamsoul souhaitera à l'évêque ainsi qu'à chacun santé, bonheur, épanouissement et réussite personnelle. Avant d'ajouter: ''Je formule aussi des voeux d'engagement fructueux au service de l'Eglise.''
Des voeux qui passent par un constat, l'année 2013 pourrait être pour nombre de personnes plus difficile encore que la précédente: ''L'insouciance et l'assurance d'un emploi comme l'ont connu ceux de ma génération, ne reviendront pas. Pour la première fois depuis un siècle, les enfants risquent de vivre plus mal que leurs parents. Nous avons à inventer un avenir. La mondialisation nous impose de prendre en compte les changements de notre économie et d'anticiper ces changements. Notre avenir est dans notre capacité à les maintenir et les anticiper.''
L'intervenant en profitera encore pour inviter nos dirigeants, nos mandataires, à gérer le pays ''en bon père de famille'' pour le bien de tous:''N'engagez que le stricte nécessaire , ce qui doit être vital pour les citoyens de notre pays puissent vivre dans la dignité. Oubliez les dépenses fallacieuses et de prestige.''
Restait à lever son verre à la santé de cette année 2013.
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