C’est la deuxième fois que le mouvement se réunit ainsi pour une rencontre mondiale. Un rassemblement placé sous le signe de la joie, le thème officiel de l’évènement, mais aussi de la rencontre. Trente-huit délégations de pays seront ainsi présentes, en majorité du MEJ-Italie, mais aussi de France, des États-Unis, du Cameroun, du Gabon, du Paraguay ou encore des Philippines.
Aujourd’hui, le MEJ est devenu un mouvement international, mais sa mission reste fidèle à ses origines. Le MEJ, c’est ce mouvement pour les jeunes qui naît en France, à Bordeaux, au début du XXe siècle. Il s’inscrit dans la droite lignée de l’Apostolat de la Prière (AP), qui porte les intentions de prière particulières du pape et de l’Église. Une mission confiée par l’Église à la Compagnie de Jésus, à laquelle prit part Sainte-Thérèse de Lisieux elle-même, alors âgée seulement de 12 ans.

Un rôle de formation dans 56 pays
Un siècle après ses débuts, la mission de prière du MEJ est restée la même. Mais le mouvement revendique aujourd’hui aussi un rôle de formation pour les jeunes des 56 pays où il est implanté. De Mexico à Taïwan, en passant par le Gabon et la Pologne, des jeunes de 5 à 25 ans en moyenne se retrouvent en équipe, avec un animateur, toutes les semaines, quinzaines ou mois, pour des temps de partage, mais aussi d’art, et de musique.
Un parcours humain et spirituel qui a pour but de les conduire à vivre selon le style de Jésus, et qui s’adapte aux réalités de chaque église locale. En République Démocratique du Congo par exemple, l’adoration du Saint-Sacrement et le soin apporté à la liturgie font partie de la pédagogie, et les jeunes portent encore l’uniforme traditionnel.
Ces six jours promettent différents temps forts, comme le pèlerinage que feront les jeunes à travers Rome ce mercredi 5 août , ou une rencontre prévue avec le pape François à la salle Paul VI vendredi 7 août. Aujourd’hui le Mouvement eucharistique des jeunes compte plus d’un million d’adeptes, et est devenu au fil des années le deuxième mouvement pour les jeunes après le scoutisme.

En Belgique aussi
Dans notre pays, le MEJ est également bien présent. Chaque année, le mouvement organise un camp qui se déroule, en ce moment même, à Dalhem, dans la région de la Basse-Meuse. Un camp M.E.J. constitue une expérience inoubliable pour chaque jeune qui le vit. Qu’il ait de 8 à 11 ans ou de 12 à 16 ans, le mouvement prévoit des activités spécifiques pour chaque âge. Détente bien sûr, mais aussi service de l’autre et découverte de la spiritualité.
Le M.E.J. porte dans ses priorités l’ancrage de l’Evangile dans la vie des jeunes. Concrètement, chaque enfant ou adolescent est invité à changer son regard, à scruter les bonnes nouvelles qui jalonnent son quotidien. Les membres du Mouvement eucharistique des jeunes peuvent tester ce nouveau regard tout au long de l’année lors des réunions d’équipes. Mais, le camp d’été donne l’occasion de le faire dans la bonne humeur, en plein air. Quel bonheur de prendre un temps de prière ou de célébrer l’eucharistie au contact de la nature!
Les différents témoignages recueillis à la sortie des camps des années précédentes montrent que les enfants en sortent grandis. Parfois, certains ont découvert une activité dont ils feront leur métier. D’autres, plus grands, s’essaient à l’animation et à la gestion de groupes.
Médias Catholiques (C.H., avec Radio Vatican et Anne-Françoise de Beaudrap)