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26/9/2016
Temploux: l’heure des travaux a sonné pour l’église St-Hilaire et son clocher
A Temploux, les travaux de restauration de l’Eglise Saint-Hilaire battent leur plein. Le clocher a maintenant été replacé à l’aide d’une grue de 60 mètres… Une manœuvre impressionnante.
Initié en 2010, le dossier de restauration de l’église Saint-Hilaire se concrétise enfin. L’ensemble des charpentes et toitures du chœur, du clocher et des nefs centrales et latérales vont être entièrement restaurées et d’autres travaux connexes seront réalisés en parallèle. Cette cure de jouvence fera le plus grand bien à cet édifice classé. Ces dernières années, il n’y avait que des petits travaux urgents qui avaient été entrepris: stabilisation d’une partie de la charpente, chauffage, restauration du vitrail du transept droit, réparation des corniches… Mais des véritables travaux de restauration, il n’y en avait plus eu depuis de nombreuses années déjà. Conséquence: le bâtiment a subi plusieurs dégradations. Certains anciens Temploutois prétendent d’ailleurs que le clocher aurait bougé lors de la seconde guerre mondiale. Les dégâts principaux restent néanmoins dus à des infiltrations d’eau qui ont fortement endommagé les structures des charpentes et les toitures. A l’intérieur de l’église, le plafonnage en a été la première victime. En 2012, encore, on constatait que le plafonnage du couloir entre le chœur et la sacristie était tombé. D’année en année, l’édifice se dégradait à vue d’œil… Aujourd’hui, les travaux de grande ampleur ont enfin démarré et permettront à cette église de conserver le charme et la solidité qu’elle mérite en tant que patrimoine classé.

Près d’un million d’euros de travaux
Concrètement, il sera principalement question de démonter et installer de nouvelles toitures et charpentes, renouveler les maçonneries de la tour, réparer la croix existante ou encore placer un nouveau système pour faire sonner les cloches et un nouvel escalier. Des travaux qui avoisineront le million d’euros, avec un subside pour près d’un tiers du gouvernement wallon. Tanguy Auspert, Premier Echevin en charge du Patrimoine et des cultes, se dit aujourd’hui ''fier de pouvoir rendre à ce patrimoine exceptionnel son lustre d’antan''. ''Encore un édifice classé qui, grâce à l’excellente collaboration entre la Ville et les entreprises compétentes, sera sécurisé et conservé pour de longues années encore'', remarque l’échevin de la ville de Namur.

Un peu d’histoire…
L’église Saint-Hilaire de Temploux est un édifice gothique construit au 16ème siècle en pierres de taille locale et briques rouges. Elle présente une belle tour romane surmontée d’un clocher hexagonal fin et élancé du 17ème siècle. Comptant à l’origine 3 nefs, l’édifice voit ce nombre porté à 5 en 1910. Recouvertes de plafonds, les nefs se démarquent du chœur et du transept, coiffés d’une charpente ancienne en berceau brisé. Les 3 parties anciennes de l’église (la tour, le chœur et le transept) ont été classées par arrêté en 1946 de par leur valeur archéologique et artistique, permettant de qualifier l’église de monument historique. En 2011, la Ville propose d’étendre le classement à l’ensemble de l’édifice. C’est une des rares charpentes romanes conservées en Province de Namur (avec Floreffe, Seilles et Reppe), et un des ensembles les plus complets de Wallonie. Le dossier est toujours en cours, la Région n’ayant pas encore donné suite à cette demande.

Une mission de restauration plus longue que prévue
En 1999, le Collège approuve le projet de contrat d’honoraires relatif à la restauration du clocher et de la nef centrale de l’église Saint-Hilaire de Temploux. Elle confie cette mission de restauration au bureau d’études Greisch, un des plus grands bureaux d’architecture d’Europe (avait notamment été désigné pour le viaduc de Millau en France et a participé à la construction de l’Aspire Tower à Doha au Qatar). Après avoir défini les mesures d’urgence à réaliser, des travaux de stabilisation sont réalisés en 2001 pour stabiliser la charpente. Quelques années plus tard, malgré les travaux et suite au constat des infiltrations d’eau à divers endroits malgré l’entretien scrupuleux des toitures par la fabrique d’église, le comité d’accompagnement convient de la nécessité d’étendre les travaux de stabilisation à l’ensemble de l’édifice.
En 2010, grâce à la prise en main du dossier par l’échevin Tanguy Auspert, le Conseil marque son accord pour l’extension de la mission initiale de restauration de la charpente du clocher et de la nef centrale au chœur et aux nefs latérales. Au final, le contrat d’honoraires du bureau d’études Greisch s’élève alors à 125.000€ TVAC. Il faut alors entamer les procédures pour obtenir le certificat de patrimoine, document nécessaire pour pouvoir introduire le permis d’urbanisme. En octobre 2014, le certificat de patrimoine est délivré. Et en mai 2015, la Ville obtient finalement le permis d’urbanisme. Les travaux devraient durer un an et s’achever vers le mois de mai 2017.

Texte et photos: Ville de Namur, échevinat Patrimoine et Cultes / Cathobel
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