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21/9/2017
L'abbé François Vanandruel arrive, à Salzinnes, à la paroisse Sainte-Julienne
''S'impliquer'', un verbe qui revient régulièrement chez l'abbé François Vanandruel. ''Bienveillance'' ou encore ''esprit de famille'' font tout autant partie de son vocabulaire. Bruxellois d'origine, l'abbé François Vanandruel vient de se poser dans une autre capitale, celle de la Wallonie. Et visiblement, il s'y sent déjà plutôt bien. Le doyen de Namur, le chanoine Dekrem, l'installera, ce dimanche, comme curé de la paroisse Sainte-Julienne à Salzinnes.
L'abbé François Vanandruel, 43 ans, vit à Salzinnes depuis quelques jours maintenant. Dans son bureau, il y a encore des caisses signes d'un récent déménagement. Le contenu trouvera, très vite, sa place sur les étagères. Beaucoup de bandes dessinées, aussi... la passion du nouveau curé de la paroisse Sainte-Julienne.
Prêtre de l'Emmanuel, l'abbé Vanandruel était jusqu'il y a peu responsable de l'unité pastorale des Sources vives, à Bruxelles. Un échange a eu lieu. Si le Père François arrive à Salzinnes, c'est pour remplacer l'abbé Cédric Claessens. Le Père Cédric étant, aujourd'hui, curé de quatre clochers bruxellois (lire par ailleurs) qui composent cette unité pastorale des Sources vives.
Après dix années à Bruxelles, le Père François est heureux de découvrir, de vivre ''autre chose'' comme il dit. Et être dans une paroisse, l'abbé Vanandruel, le reconnaît, ''il aime ça''. ''J'ai le tempérament pour vivre en paroisse. J'aime l'amplitude de contacts avec les gens. Dans une paroisse, on côtoie des personnes pauvres comme des personnes aisées, des intellectuels comme de ceux qui le sont moins. Une paroisse, c'est le tout-venant. Une paroisse qui fonctionne est, selon moi, une paroisse où il y a de tout.''

''Heureux de m'accueillir...''
L'abbé Vanandruel a déjà eu l'occasion, lors de célébrations, de rencontrer ses paroissiens. ''J'ai trouvé chez eux beaucoup de bienveillance, de simplicité. Après ma première messe, plusieurs m'ont dit qu'ils étaient heureux de m'accueillir mais qu'ils étaient aussi tristes du départ du père Cédric. C'est normal et j'ai apprécié qu'ils me disent les choses.''
Des arrivées, des départs autant de moments d'émotion pour les communautés mais aussi pour les prêtres. ''Ce sont des temps forts'' confie avec pudeur le prêtre. ''Lorsque j'ai quitté Le Mans - le prêtre a exercé son ministère trois ans en France avant d'être nommé à Bruxelles - , un paroissien a dit à maman qu'il était triste de mon départ. Elle lui a répondu que cette tristesse lui faisait plaisir...'' Une réponse surprenante voire déconcertante. Madame Vanandruel avait immédiatement ajouté: ''Si vous n'aviez pas été triste, c'était la preuve que mon fils ne s'était pas assez impliqué.''
S'impliquer voilà ce que le prêtre va faire ou plutôt va continuer à faire. ''Il faut s'impliquer autrement on ne sait pas être au service des paroissiens qui nous sont confiés par un autre. Ce sont les brebis du Bon Dieu qui ne nous appartiennent pas. '' Des hommes et des femmes, des jeunes et des moins jeunes que le prêtre veut faire avancer, progresser vers Jésus tout en respectant le rythme de chacun.

Diplomate et tenace
La structure paroissiale est moins importante, ici à Salzinnes, que celle dans laquelle il a travaillé, à Bruxelles. Il va s'imprégner de son fonctionnement, apprendre à connaître les uns et les autres avant d'apporter sa touche. Dans un large sourire, le jeune prêtre avoue: ''Je suis assez diplomate tout en étant, je l'avoue, assez tenace. Quand je suis parti de ma paroisse du Mans, une paroissienne avait écrit dans un livre de souvenirs: 'Il finit toujours par nous faire faire ce qu'il avait décidé...' J'avais déjà conscience de ce trait de caractère mais lorsque j'ai lu cette réflexion, j'ai souri.'' Têtu l'abbé Vanandruel? ''Si je peux me montrer aussi insistant c'est parce que je crois que mon idée, mon projet est bien.''
Il sait encore, c'est humain, que des comparaisons seront faites entre sa manière de célébrer, de gérer la paroisse... Cela ne l'inquiète pas. Il va poursuivre le travail en équipe avec les abbés Fabien Lambert et Xavier Lepaige. Ils se connaissent déjà et s'apprécient.
Le nouveau curé n'est certes pas champion de BMX (ndlr: ce vélo tout terrain utilisé aussi pour les acrobaties) comme l'est le Père Cédric Claessens. Il utilise le vélo pour la balade mais aussi pour ses déplacements. Un musicien encore. Il a joué du violoncelle et est bien décidé à reprendre son archet. Normal puisqu'il vit maintenant avec l'abbé Fabien Lambert et Xavier Lepaige, deux musiciens: le premier joue de la guitare et le second de la flûte, du piano...
Salzinnes est donc un nouveau départ pour le Père François Vanandruel qui, après une année de spéciale math, avait débuté des études d'ingénieur à Louvain-la-Neuve. ''Je fuyais. J'étais catho sans excès et je n'étais pas sûr de ''LA'' réponse ou plutôt je n'avais pas envie de la donner.'' Une réponse à Dieu qui deviendra une évidence après un passage par l'école d'évangélisation de l'Emmanuel à Paray-le-Monial. Ecole où il fera la connaissance d'un certain Cédric Claessens...
Christine Bolinne
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