Jeunes Vie du Diocèse Formations Agenda

 Retour à la liste
13/4/2012
EN VISITE DANS LE DIOCÈSE
Au Burundi, Marguerite Barankitse a sauvé des enfants de la guerre
Marguerite Barankitse est une femme tout simplement exceptionnelle. Son pays, le Burundi est lui secoué par des tensions entre ethnies notamment les Hutus et les Tutsis. Des milliers de personnes ont perdu la vie dans ces luttes. Avec courage et le plus souvent au péril de sa vie, Marguerite Barankitse cache des enfants pour qu'ils échappent aux attaquants. Des dizaines d'hommes et de femmes périront sous ses yeux. C'est dans la foi, dans la prière et l'amour de l'autre qu'elle trouve la force de continuer à avancer. Du 20 au 23 avril, elle sera dans le diocèse.
''Rien ne résiste à l'amour'' aime à dire Marguerite Barankitse. Partout où elle passe elle le dit et le redit en n'oubliant pas d'ajouter: ''Jamais le mal n’aura le dernier mot. La foi et l’amour déplacent les montagnes de la haine. La prière me tient debout. Le vrai courage, je le puise dans l’Eucharistie.'' Son action humanitaire et pacifique a été couronnée de nombreux prix internationaux. Cette femme travaille pour la paix et la réconciliation du Burundi, son pays.
Orpheline très jeune, Marguerite Barankitse -mais tout le monde l'appelle Maggie- décide d'avoir une solide formation. Puis, elle enseigne mais comme elle refuse d'appliquer la politique de ségrégation ethnique, elle est révoquée de la fonction publique. Titulaire d'une bourse, elle part pour la Suisse. A son retour, elle devient secrétaire de l’évêque de Ruyigi.
Célibataire, Maggie adopte sept enfants hutus et tutsis. En octobre 1993, le climat se dégrade, elle cache plusieurs dizaines de Hutus, adultes et enfants, à l’évêché de Ruyigi. Le dimanche 24 octobre, des assaillants tutsis armés de gourdins, de machettes et de pierres arrivent, attaquent l’évêché. Maggy essaie de s’interposer, mais ils la frappent, la ligotent sur une chaise, mettent le feu et dans la cour, assassinent sous ses yeux 72 personnes. En donnant de l’argent aux assaillants, elle réussit à sauver 25 enfants hutus du bâtiment en flammes.
Au péril de sa vie, elle ouvre la Maison Shalom, dans une école délabrée prêtée par l’évêque de Ruyigi. Ce sont des centaines d’enfants qui s'y réfugient. Pour les nourrir, Marguerite Barankitse récolte de la nourriture sur ses terres familiales. La guerre persiste, Maggie décide alors de cultiver la terre avec les enfants: elle doit pouvoir les nourrir. Elle organise une entraide mutuelle sans distinction d’ethnies, de religion et d’origine sociale: les grands doivent s’occuper des petits.

Dans le diocèse
Le vendredi 20 avril, Marguerite Barankitse sera à 20h à l'archéoparc de Bouillon. Auparavant, elle aura rencontré les jeunes qui fréquentent les écoles de Bouillon. Le samedi 21 avril, à partir de 9h30, elle ira à la rencontre des jeunes de Cordemoy qui se préparent à la profession de foi. A 18h30, le rendez-vous est fixé, cette fois, avec des jeunes de la paroisse Saint-Martin à Arlon. Le dimanche, une nouvelle rencontre est programmée entre Marguerite Barankitse et les habitants de Corbion. Lundi 23 avril, fin du périple, avec à Beauraing une discussion avec les élèves de l'Institut Notre-Dame du Sacré Coeur.
Translate in English - Nederlands - Deutsch


 Les évêques
 Les prêtres
 Les diacres
 Les laïcs
 La vie consacrée
 Communautés nouvelles et mouvements nouveaux
 L’administration diocésaine
 La Justice ecclésiastique
 Carte du diocèse