Jeunes Vie du Diocèse Formations Agenda

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27/11/2020
AVENT 2020
Calendrier de l'Avent 2.0: chaque jour une surprise
Cette année, le diocèse de Namur vous fait découvrir son calendrier 2.0 : chaque jour durant l’Avent, sur ce site, une surprise vous attend.
Le jeudi 24 décembre

Le message de Noël de l’évêque

Un dernier « clic » et nous y sommes. Demain, c’est Noël. Durant tout l’Avent, chacun a eu l’occasion de se préparer à cette naissance, magnifique moment d’espérance. En ces temps compliqués, ce calendrier virtuel, a aussi été l’occasion de mieux faire connaissance avec les talents d’hommes et de femmes du diocèse. Talents que nous avons voulu partager avec vous et qui nous ont offert autant de cadeaux.
En ouvrant cette ultime porte du calendrier, vous allez franchir une autre porte celle d’un lieu qui ne vous est pas spécialement coutumier. C’est à l’évêché, dans le hall d’entrée du palais épiscopal que Mgr Pierre Warin vous accueille. C’est près de la crèche et d’un sapin garni avec beaucoup de talent par Mina, assistante paroissiale à Jambes, que l’évêque a enregistré son message de Noël.
Joyeux Noël !

Lien vers la vidéo de Mgr Warin

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Petit bonus !
Voici le lien vers un conte de Noël pour enfants.

« Antoine et la lumière de Noël », un conte à vivre en famille.
Durant tout le temps de l’Avent, Sabine Van den Abbeele, troubadour du Seigneur comme elle aime à se définir, a proposé, au fil des dimanches, des méditations. De la musique, des chants et bien sûr de beaux textes pour nous aider à avancer vers Noël.
Noël, nous y serons dans quelques heures. Sabine Van den Abbeele nous propose, cette fois, un conte de Noël à écouter, à savourer en famille. Ce conte est intitulé « Antoine et la lumière de Noël. » Un conte qui sera apprécié par les petits bien sûr mais aussi par les parents. Un conte réalisé par Sabine avec l’aide de sa famille. Stephan, son mari mais aussi Maëlle, Laurane, Emeline et Naomie, ses filles, ont tous un rôle dans cette réalisation. Noël fête de la famille. Fête d’un petit enfant qui trouve, dans notre cœur, une crèche.

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Le mercredi 23 décembre

Sous le charme de la Nativité de Foy-Notre-Dame


Avant-dernière porte du calendrier… On vous emmène en balade dans le diocèse, au sanctuaire de Foy-Notre-Dame plus précisément. Vous ne manquerez bien sûr pas d’admirer le très beau plafond du lieu. Mais ce n’est pas là l’unique trésor. Christian Pacco, amoureux du patrimoine sera le guide du jour. Il nous aide à appréhender la beauté d’un tableau de François Walschartz (1624). Cette nativité est un plaisir pour les yeux. C’est aussi une jolie manière de découvrir, en famille, notre patrimoine religieux, l’histoire d’une manière générale.

La Nativité de Foy-Notre-Dame : suivons le guide.
L’église de Foy Notre-Dame a été érigée en 1622 suite à la découverte d’une statuette de la Vierge Marie à l’intérieur d’un vieux chêne et qui a très vite fait l’objet d’une vénération particulière.
Au centre du maître-autel, nous pouvons admirer une belle représentation de la Nativité due au talent du peintre liégeois François Walschartz et offert au sanctuaire par le prince-évêque Ferdinand de Bavière.
Marie présente son fils à quelques bergers en adoration. Le visage de la jeune mère se trouve au centre du tableau et donc au centre du grand retable baroque qui domine l’autel. Dès l’entrée dans le sanctuaire, Marie apparaît comme le personnage principal, comme l’hôtesse des lieux.
François Walschartz avait fait le voyage de Rome. Avec cette œuvre, il introduit dans nos régions certains principes de l’art baroque.
La composition du tableau est resserrée autour du sujet principal. Tous les personnages sont regroupés à l’avant du tableau. L’attention du fidèle est concentrée sur le thème principal sans être distraite par des détails secondaires.
L’artiste maîtrise admirablement le jeu de lumières et d’ombres. Un éclairage puissant vient de la gauche et donne du contraste aux figures. Cela accentue les sentiments d’émerveillement visibles sur les visages. Les bergers sont à la fois stupéfaits et admiratifs. Cette lumière latérale rebondit particulièrement sur la Vierge dont le visage renvoie l’illumination vers le spectateur du tableau.
À l’instar du peintre romain Caravage, Walschartz met en scène des personnages populaires traités avec un grand réalisme. Les bergers, comme Marie et Joseph, sont représentés sous les traits de gens du pays. Marie, ce pourrait être une jeune fille de Foy entourée de ses frères, de sa grand-mère et du bûcheron. Les expressions sont naturelles. Les sentiments qu’ils expriment sont ceux d’êtres simples. Le spectateur peut, ou en tout cas pouvait, se sentir chez lui dans ce tableau !
L’utilisation de ces techniques a pour but d’émouvoir. Le spectateur tombe sous le charme de cette scène, il est séduit par ce fantastique avènement qui va changer le monde. Malgré un côté grandiose, l’art baroque banalise. C’est un art qui attire, un art dans lequel on peut se retrouver. Il ramène la spiritualité au rang du quotidien. Il rend le divin présent parmi les hommes, accessible à chacun.
La venue du Sauveur au cœur de l’humanité, c’est un évènement qui concerne tous les hommes, dans la simplicité de leur cœur.

Tableau à retrouver dans les images à télécharger ci-dessous.

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Le mardi 22 décembre


Théo Mertens chante la sainte Famille

Notre calendrier virtuel de l’Avent démarrait le 29 novembre dernier avec quelques jours d’avance sur le calendrier officiel. Nous avions choisi d’offrir notre « premier cadeau » en même temps qu’une nouvelle année liturgique débutait. Dans nos églises désertes alors, le prêtre, seul face à la caméra allumait la première bougie de la couronne de l’Avent. Dimanche, avec une assemblée très restreinte, le prêtre a allumé la quatrième bougie. Nous entamions ce calendrier avec un chant de Théo Mertens. Une chanson intitulée « Les petits bonheurs tranquilles » : un tableau familial qu’il nous faisait vivre à travers sa belle et chaude voix.
Nous ouvrons les dernières portes virtuelles de ce calendrier avec, de nouveau Théo Mertens. Sa chanson, « Une maison dans la rangée ». Chanteur, compositeur, c’est sa manière à lui de célébrer, tout en poésie, la Sainte Famille. La famille de Jésus de Nazareth tellement mise en avant par les plus grands artistes peintres et qui est fêtée, le dimanche qui suit Noël.

Une chanson à écouter ici.

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Le lundi 21 décembre

À la découverte de la Chapelle musicale saint Hubert d’Ardenne

Noël, approche... Les enfants sont en vacances. Tout comme vous peut-être. En cliquant, ce lundi, sur le calendrier de l’Avent 2.0 nous vous proposons une découverte musicale. Connaissez-vous la Chapelle musicale saint Hubert d’Ardenne ? Elle existe depuis une année maintenant avec un calendrier de prestations qui s’est vu, lui aussi, bien perturbé. La chapelle musicale, une très ancienne institution liée à un souverain ou encore à une église. Des musiciens dont la préoccupation est, comme à la basilique de Saint-Hubert, de mettre en valeur la Parole de Dieu grâce à de belles liturgies. À Saint-Hubert, la chapelle rassemble principalement des talents de chez nous. Une Chapelle musicale saint Hubert d’Ardenne qui a aussi la volonté de sensibiliser les plus jeunes à la musique, au chant. Et ça fonctionne lors de stages, de concerts, d’enregistrements… Notre cadeau-découverte du jour : deux enregistrements, deux vidéos sur cette CMSHA. Le premier, c’est la carte de visite de cet ensemble. Le second a été réalisé, en septembre, avec des enfants de l’entité qui se forment au chant. Vous n’aurez alors qu’une envie, dès que cela sera possible bien sûr, d’assister à une des prestations des membres de cette chapelle musicale. Et en live.

Le premier morceau que nous pouvons entendre ici est un chant de l’Avent. Vidéo 1

La seconde vidéo a été réalisée avec deux classes de l’école libre de Saint-Hubert. Vidéo 2


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Le dimanche 20 décembre

Avec ses pinceaux, Stéphane nous emmène dans nos Ardennes d’hier

Aujourd’hui, place à un artiste même s’il s’en défend. Stéphane Colin habite Namur, Salzinnes, plus précisément. Musicien, conteur, écrivain, il travaille au MIM, Musée des Instruments de Musique. Stéphane Colin apprécie tout particulièrement cette période de l’année. Son cadeau via ce calendrier virtuel de l’Avent, de jolies peintures, des cartes de vœux qui racontent des histoires… La nativité n’est jamais bien loin. Des peintures reflets d’une époque juste un peu passée.

C’est une tradition. Stéphane Colin, véritable touche-à-tout, aime lorsque Noël arrive raconter de belles histoires. Pour les enfants ? Pas seulement. Des histoires qu’il écrit avant de les raconter, « de les conter » précise-t-il. Ou encore des histoires déjà écrites et qu’il « se contente » de faire vivre. Et lorsque la voix ne suffit pas, Stéphane Colin sort son violon et joue. Il peut encore emmener dans l’aventure, son épouse, contrebassiste.
Noël inspire Stéphane Colin tout comme sa belle région des Ardennes dont il est originaire. Et pas que dans ses écrits. Lorsqu’il peint aussi. Et sous son pinceau, on imagine facilement ce qui se vivait, autrefois, dans nos Ardennes. Des peintures ou encore des cartes de vœux qui sont autant d’histoires bien de chez nous. Des cartes de vœux à parcourir comme un livre d’images. Les plus petits vont aimer. Seul problème, Stéphane Colin a déjà écoulé sa petite production. Ce sera donc pour le Noël 2021. D’ici-là, on se met à rêver devant plusieurs de ses dessins...

Retrouvez quelques-uns de ses dessins dans un PDF à télécharger en bas de page.


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Le samedi 19 décembre

« White Christmas » à la force des poings


Le carillonneur on l’entend mais on ne le voit jamais. Sauf aujourd’hui. Thierry Bouillet a grimpé les 177 marches qui mènent au clavier d’où il commande les cloches - les plus petites comme les plus imposantes - pour enregistrer sa prestation par le son mais aussi, et c’est rare, par l’image.
Thierry Bouillet, professeur à l’Imep est aussi le carillonneur de Saint-Aubain, à Namur. Le carillon a un rôle multiple. Il prévient les fidèles de l’imminence d’une célébration. Il est encore là pour égrener les heures.
Le carillon est un « vrai » instrument de musique. Chaque semaine, Thierry Bouillet est devant son clavier prêt à donner le premier coup de poing sur la touche. Prêt encore à actionner le pédalier. Le samedi matin, si vous êtes des habitués du marché de Namur, vous l’avez déjà entendu. Il joue à l’heure de l’apéritif. Et son répertoire est varié. Aujourd’hui, il nous propose un « White Christmas » de circonstance par rapport au calendrier mais pas par rapport à la météo. Les images nous aident à mieux percevoir la performance du carillonneur qui, à Saint-Aubain, actionne près de 50 cloches qui pèsent, ensemble, plus de 13.000 kg. Faire sonner les cloches, c’est physique.

Pour le voir à l’œuvre, visionnez la vidéo ici.

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Le vendredi 18 décembre

La délicatesse de l’enluminure

Une nouvelle « porte » de notre calendrier de l’Avent virtuel s’ouvre sur une très jolie illustration de la Nativité. Cette enluminure conserve bien ses mystères. Elle est tirée d’un Livre d'heures à l'usage de Rome datant du XVe siècle, et numéroté ms 302. Si le manuscrit est conservé à la bibliothèque du séminaire de Namur il n’est pas pour autant repris dans le catalogue recensant de telles publications. Impossible donc d’en savoir plus sur son origine, comment il est arrivé à la bibliothèque… Des interrogations qui ne doivent pas nous empêcher de profiter pleinement de cette enluminure tout en finesse...

L'image est à télécharger en bas de page.


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Le jeudi 17 décembre

Les frères et sœurs de Tibériade présents dans les hôpitaux de Jolimont et de Lobbes

Les frères et les sœurs (les mésanges) de la Fraternité de Tibériade sont régulièrement au chevet des malades de l’hôpital de Jolimont, et aussi à Lobbes. Une présence discrète, priante qui, dans le contexte actuel, est encore tellement plus importante. Si les religieux de Lavaux-Sainte-Anne sont aux côtés des malades, ils sont encore là pour un personnel médical épuisé tant physiquement que mentalement. Frère Bart, serviteur général - il a succédé à Frère Marc, fondateur de la Fraternité - nous partage, avec émotion, ces rencontres. Pour lui comme pour les membres de la Fraternité, ces moments échangés, ces mains tenues, ces sourires à faire passer derrière les masques sont autant de cadeaux à donner mais aussi à recevoir.

Lisez son témoignage en téléchargeant le PDF ci-dessous, en bas de page.

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Le mercredi 16 décembre

Il n’y aura pas de Noël ?

Ce n’est pas la première fois que le pape François prend son téléphone pour appeler un prêtre. Un appel téléphonique qui, on s’en doute, surprend. Le père Javier Leoz, curé de la paroisse San Lorenzo à Pampelune a reçu l’appel, un samedi après-midi, alors qu’il se trouvait au presbytère. Le prêtre raconte qu’il a bien cru faire un malaise tant la surprise a été grande. Le pape François voulait féliciter le prêtre suite au texte qu’il a écrit.
Le titre se faisait l’écho d’une question tellement de fois entendue : « Il n’y aura pas de Noël ? » Le prêtre a répondu qu’il y aura bien un Noël mais qu’il serait différent de celui des autres années. Et c’est ce message que le pape a apprécié. Ce souci du prêtre de faire comprendre à chacun que Noël c’est bien autre chose qu’une surabondance de mets sur une table, de cadeaux au pied du sapin. Le pape François lui a parlé de ce Noël 2020 comme étant un Noël plus « pur » qui s’inscrira bien plus dans la lignée d’un Noël chrétien. Un très beau texte que nous vous proposons comme cadeau de l’Avent :

Il n’y aura pas de Noël ?

Bien sûr que si !
Plus silencieux et plus profond,
Plus semblable au premier dans lequel Jésus est né, dans la solitude.
Sans beaucoup de lumières sur terre,
mais avec celle de l’étoile de Bethléem,
illuminant des chemins de vie dans son immensité.
Sans parades royales colossales
mais avec l’humilité de nous sentir
des bergers et des jeunes à la recherche de la Vérité.
Sans grandes messes et avec des absences amères,
mais avec la présence d’un Dieu qui emplira tout.

Il n’y aura pas de Noël ?

Bien sûr que si !
Sans les rues débordantes,
mais avec un cœur ardent
pour celui qui doit venir
sans bruits ni festivals,
ni réclamations ni bousculades…
Mais en vivant le mystère sans peur
aux « Hérodes-covid » qui prétendent
nous enlever même le rêve d’espérer.
Noël aura lieu parce que DIEU est de notre côté
et qu’il partage, comme le Christ l’a fait dans une crèche,
notre pauvreté, nos épreuves, nos pleurs, nos angoisses et notre orphelinat.
Noël aura lieu parce que nous avons besoin
d’une lumière divine au milieu de tant d’obscurité.
Jamais la Covid19 ne pourra atteindre le cœur ou l’âme de ceux qui mettent dans le ciel leur espérance et leur haut idéal.
Noël aura lieu !
Nous chanterons des chants de Noël !
Dieu va naître et nous apporter la liberté !

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Le mardi 15 décembre

La touche « maison » dans votre sapin

La crèche est déjà en place, ne manque que l’enfant Jésus. Encore un peu de patience. Il est attendu pour la belle et douce nuit de Noël. Le sapin a lui aussi trouvé sa place croulant sous les boules, les guirlandes, les lumières… Il brille de mille feux… Il reste sans doute encore un peu de place pour quelques décorations « faites maison ». Alors, on se lance et on réalise boules de Noël, sucre d’orgue… Le calendrier de l’Avent vous livre quelques secrets pour le rendre encore plus beau ce sapin.
Pas besoin de beaucoup de matériel. C’est le moment de récupérer quelques morceaux de tissus, de feutrine, des aiguilles et du fil ou, plus simple encore, de la colle. Reste à suivre les indications proposées par Bénédicte de Clercq, assistante paroissiale. Maman de deux garçons, investie en paroisse notamment, elle termine actuellement une formation en accompagnement spirituel. Bricoler est pour Bénédicte un moment de détente à pratiquer, sans modération, en famille. Ce sont les enfants qui seront fiers de leurs réalisations.

2 PDF à télécharger ci-dessous pour la réalisation de ces bricolages.


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Le lundi 14 décembre

Noël au Paraguay, entre images et senteurs


Alors que les voyages sont si pas interdits du moins très, très compliqués et déconseillés, ce calendrier de l’Avent vous invite à rejoindre le Paraguay, en Amérique du Sud. L’abbé Claudio Diaz Gomez, notre guide du jour, est originaire du Paraguay, un pays coincé entre ses imposants voisins que sont le Brésil, la Bolivie ou encore l’Argentine. Rejoindre un pays lointain pour plonger dans la tradition de Noël. L’abbé Claudio Diaz Gomez, curé de Jambes-Velaine : « Pour le moment, dans mon pays, c’est l’été… » lance-t-il en regardant par la fenêtre. Chez nous, ce jour-là, la grisaille a tout envahi. Et que dire de cette pluie froide qui tombe sans arrêt et qui vous glace les os.
Les souvenirs se bousculent dans la tête de l’abbé Claudio Diaz Gomez. Le jeune Claudio a vécu dans une famille où la foi n’était pas une priorité. La religion, il la découvrira, plus tard, vers 17 ans, lorsqu’il rejoint le Chemin Néo catéchuménal. Sa famille respecte néanmoins la tradition avec l’installation de la crèche qui, au fil des années, est toujours plus imposante. « Il y avait toujours plus de personnages, maman en ajoutait chaque année. Elle la décorait encore avec des fruits, des fleurs... » Et de poursuivre : « Au Paraguay, la nuit de Noël, les enfants vont de maison en maison. Ils sont invités à venir voir la crèche. Je me souviens que j’étais très attentif. Au fond de moi, ajoute-t-il, un rien espiègle, comme les autres enfants, j’espérais aussi recevoir des friandises, des gâteaux préparés spécialement pour l’occasion. Chez nous, ce sont les Rois mages qui, le 6 janvier apportent les cadeaux. » L’Enfant Jésus n’arrive pas pour autant les mains vides, la tradition veut qu’il offre un petit cadeau aux plus jeunes.
L’abbé Diaz Gomez garde encore le souvenir de ces nuits de Noël passées au jardin. « Il fait beau, chaud, c’est l’été. On se retrouve dans le jardin, autour du barbecue. « Dans ma famille, il n’y a pas spécialement de traditions culinaires. »
Et puis il y a une odeur, sa madeleine de Proust. « L’odeur de Noël, ajoute avec un peu de nostalgie le prêtre. Cette odeur, c’est celle des fleurs de cocotier. Une fleur jaune placée elle aussi dans la crèche. Lorsque tu commences à sentir cette odeur de la fleur de coco, tu sais que c’est Noël. » Lorsqu’il a quitté le Paraguay, il y avait dans ses bagages, de la fleur de coco. Alors qu’il était en formation au séminaire Redemptoris Mater de Namur, Claudio se souvient qu’il ouvrait son petit flacon. L’odeur de la fleur de coco le ramenait au pays. Un « voyage » dans lequel l’accompagnait Santiago Couchonnal, vicaire aujourd’hui à Bouillon et lui aussi originaire du Paraguay.

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Le dimanche 13 décembre

Musique

« Nun Komm, der heiden heiland ! » : « Maintenant viens, Sauveur des Païens » - la traduction - a été écrit par Martin Luther. Le choral, par excellence de cette période de l’année liturgique, fait chavirer le cœur de Jean-Luc Lepage. Pour des raisons techniques, Jean-Luc Lepage, organiste notamment à la collégiale de Dinant, n’a pu nous envoyer son interprétation de cette composition. Alors, il nous propose cette pièce sous les doigts de Benoît Dumon, organiste de la collégiale Sainte Croix de Montélimar. Un choral qui trouve donc sa place durant l’Avent et qui sera joué, tout particulièrement, ce troisième dimanche. Ou encore le dimanche Gaudete, de la joie. Sachez encore que « Nun Komm, der heiden heiland » a inspiré bon nombre de compositeurs : Bruhns, Buxtehude… et Bach. Ils ont été séduits.
Outre la musique, votre calendrier virtuel de l’Avent, vous propose encore un diaporama sur Bach, précisément.

À écouter ici.

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Le samedi 12 décembre

Chanter, méditer… avec Sabine, la troubadour du Seigneur

En novembre 2019, nous consacrions un article à Sabine Van den Abbeele. Elle stoppait ses activités d’infirmière pédiatrique pour vivre pleinement sa foi. Elle devenait, comme elle aime à le dire, une troubadour du Seigneur. Sabine, guitare en bandoulière, se préparait à sillonner le diocèse, mais pas seulement, pour proposer des « Animations de veillées de prières. » À peine le temps de prendre contact avec les paroisses, les unités pastorales… et de programmer ces premières veillées qu’elle devait tout annuler. Le coronavirus et le premier confinement étaient passés par là.
Des animations de veillées plus spécialement destinées - même si d’autres possibilités existent - pour le Carême ou encore l’Avent. Et puis un second confinement a stoppé ce qui avait péniblement repris…
Pour ce temps de l’Avent, Sabine a décidé d’être réactive et avec elle, toute sa famille. Chaque dimanche de l’Avent, elle propose une méditation d’une vingtaine de minutes pour nous conduire vers Noël. Des photos, des textes, l’évangile, des chansons accompagnées à la guitare. De beaux moments à vivre, pourquoi pas, vous aussi en famille. Voilà une belle idée proposée par le calendrier de l’Avent.
Pour le 24 décembre, Sabine ainsi que Stephan, son mari et ses quatre filles Maëlle, Laurane, Emeline et Naomie mettent la dernière touche à une veillée qui prendra les allures d’un conte de Noël. Il est plus spécialement destiné aux enfants, aux familles. Et comme pour les méditations de l’Avent, ce conte a été élaboré autour des lectures du jour.
Ces chants, ces moments de réflexion sont à vivre sur Youtube. Voici les liens pour y accéder.

1er dimanche (29 nov) : cliquez ici
2e dimanche (6 déc) : cliquez ici
3e dimanche (13 déc) : cliquez ici

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Le vendredi 11 décembre

Aujourd’hui, on prie devant la crèche

Un nouveau « clic » suffira dans notre calendrier de l’Avent virtuel pour découvrir la belle initiative de la CIPL, la Commission interdiocésaine francophone de Pastorale Liturgique. La CIPL nous aide à prier devant la crèche. Le flyer est disponible dans les églises. Avec les incertitudes liées à cette période peut-être ne s’y trouve-t-il pas… Heureusement Internet est là.
Une réflexion sur l’attitude de chacun des personnages : Marie, méditative mais aussi le bœuf et l’âne… Ils sont là pour réchauffer l’enfant qui vient de naître mais ils sont surtout les premiers à l’admirer. Et nous, sommes nous toujours admiratifs devant l’Enfant Jésus ?
Une prière devant la crèche, une démarche à faire seul, à la maison, à l’église ou pourquoi pas en famille. Les plus jeunes vont aimer ce moment.

Pour le lien vers le site, cliquez ici.

Le PDF est également à retrouver ici en bas de page.

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Le jeudi 10 décembre

Avec ''Noël dans la cité'', on a du cœur

Le calendrier de l’Avent nous offre la possibilité, chaque jour, de recevoir un cadeau. Voilà qui fait chaud au cœur. On peut aussi profiter des quelques jours qui nous séparent de Noël pour en offrir un de cadeau. C’est l’esprit de ''Noël dans la cité''. En achetant une affiche, elle coûte 2 euros, vous financez des repas servis à des personnes dans la difficulté.

''Noël dans la cité'', une initiative qui existe, dans le diocèse de Namur, depuis la fin de la guerre. L’abbé Martens a impulsé le projet dans les années 50 alors qu’il était vicaire à la cathédrale. Depuis c’est chaque année, qu’à son initiative et maintenant à celle de Paul Verheggen à qui il a passé le relais, différentes actions d’aide et de soutien sont organisées avec une équipe de bénévoles au profit des personnes fragilisées.
''Noël dans la cité'', c'est d’abord la mise à disposition d’affiches de l’artiste suisse Bradi Barth. Cette peintre d’œuvres religieuses qui a exposé dans le monde entier s’est retirée en Belgique où elle a créé sa fondation Herbronnen asbl pour « transmettre et diffuser le message du Christ en union avec le pape et sous la protection de la Vierge Marie ».
L’asbl met à disposition de ''Noël dans la Cité'' des affiches reprenant ces œuvres avec un objectif : que leur vente permette de « venir en aide à son son prochain »
''Noël dans la Cité'' propose ces affiches durant le temps de l’Avent à différents relais paroissiaux (paroisses de Bouge, Vedrin, Erpent, paroisse universitaire de Namur, rédemptoristes, saint Jean-Baptiste et saint Loup…) mais également au CDD (rue du Séminaire à Namur) et au Magasin de Sainte Rita (rue du Grand Feu à Bouge). Une affiche coûte 2€, c’est le prix d’un « bon » repas au Resto du cœur, ou d’un colis alimentaire à la Main tendue à Bomel, ou encore aux Sauverdias à Jambes. Le bénéfice de ces ventes va directement au Centre de Service Social de Namur (CSSN) qui distribue les « bons » repas aux personnes ou familles les plus démunies.

Vente de livres
''Noël dans la Cité'' c’est également une collecte de livres d’occasion. Différents points de dépôts sont possibles dans les églises du diocèse. Les scouts de Bouge et une équipe de bénévoles s’occupent ensuite de les regrouper, et de trier livres, BD, livres pour enfants, papiers anciens afin d’organiser une foire aux livres dont la date est d’ores et déjà arrêtée. Elle aura lieu le 7 mars 2021. Le lieu reste encore à préciser. Le bénéfice de l’opération sera également intégralement converti en bons repas et colis nourriture.
Infos : Pour tous renseignements sur les dépôts de livres ou les affiches : Paul Verheggen 081/21 46 88 ou par mail p.verheggen@caramail.com ou encore https://www.facebook.com/noeldanslacite.2013

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Le mercredi 9 décembre

Une prière à Marie signée Marie Noël

Nicole Dokens a enseigné l’histoire de la musique à l’Imep. Un institut où elle s’est elle-même formée. À la retraite, elle poursuit ses recherches sur l’histoire, un domaine qui l’intéresse énormément.
Musique qu’elle aime encore faire découvrir au plus grand nombre dans les articles qu’elle signe dans l’Avenir. Nicole Dokens se défend d’être critique musicale. Son article est là pour aider le néophyte à comprendre pourquoi il a aimé -ou pas- un concert. « Pourquoi, comme le dit Nicole, il a été ému. Pourquoi, il a eu des chatouillis au cœur. » Nicole Dokens anime aussi les voyages de Terre de Sens en Alsace. Et la musique n’est jamais loin. Avec une vedette : l’orgue. Elle emmène avec elle son organiste de mari, Jean-Luc Lepage. « Nous sommes la tête et les jambes » souligne-t-elle avec humour.
Durant cette période de l’Avent, Nicole Dokens nous fait cadeau d’une prière qu’elle aime tout particulièrement. Elle est signée de la poétesse Marie Noël. Profondément catholique, Marie-Noël Rouget avait choisi pour pseudonyme « Marie Noël ». Elle en commentait l’étymologie : « Marie (mara) l’amertume mortelle de ma racine. Noël, mon miracle, ma fleur de joie ». Un procès en béatification a été ouvert à Rome en 2017.
Étudiante à l’Imep, elle avait participé à un concours de déclamation-récitation avec un texte de Jacques Brel. Elle remporte le premier prix et de retour à l’Imep, l’abbé Léonard, alors directeur, lui offre l’intégrale de l’œuvre de la poétesse. Un livre qu’elle conserve bien précieusement et dans lequel il y a ce très beau chant-prière.

« Je me hâte, je prépare, car nous entrons en Avent »

MARIE :
Je me hâte, je prépare,
Car nous entrons en Avent,
Le trousseau de mon Enfant.
« Joseph a taillé du hêtre
Pour sa Couchette de bois ;

LES ANGES :
Les Juifs tailleront du hêtre
Pour Lui dresser une Croix.

MARIE :
J’ai fait de beaux points d’épine
Sur Son petit bonnet rond ;

LES ANGES :
Nous avons tressé l’épine
En couronne pour Son front.

MARIE :
J’ai là des drapeaux de toile
Pour L’emmailloter au sec ;

LES ANGES :
Nous avons un drap de toile
Pour L’ensevelir avec.

MARIE :
Un manteau de laine rouge
Pour qu’Il ait bien chaud dehors ;

LES ANGES :
Une robe de sang rouge
Pour Lui couvrir tout le corps.

MARIE :
Pour Ses mains, Ses pieds si tendres,
Des gants, des petits chaussons ;

LES ANGES :
Pour Ses mains, Ses pieds si tendres,
Quatre clous, quatre poinçons.

MARIE :
La plus douce des éponges
Pour laver Son corps si pur ;

LES ANGES :
La plus dure des éponges
Pour L’abreuver de vin sur.

MARIE :
La cuiller qui tourne, tourne,
Dans Sa soupe sur le feu ;

LES ANGES :
La lance qui tourne, tourne
Dans son Cœur. Un rude épieu.

MARIE :
Et, pour Lui donner à boire,
Le lait tiède de mon sein ;

LES ANGES :
Et, pour Lui donner à boire,
Le fiel prêt pour l’assassin.

MARIE :
Au bout de l’Avent nous sommes,
Tout est prêt, Il peut venir…

LES ANGES :
Tout est prêt, Tu peux venir,
Ô Jésus, sauver les hommes »

Ainsi soit-il.

Marie Noël Rouget (1883-1967)

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Le mardi 8 décembre

Une crèche en bouchons

La semaine dernière, Bénédicte de Clercq-Le Fevere nous proposait de bricoler, de réaliser des étoiles à partir des célèbres petites briques colorées qui font le bonheur des enfants-bâtisseurs. Un bricolage que Bénédicte avait tenu à tester, auparavant, avec Adrien, 9 ans, son fils aîné. Il avait été enchanté de pouvoir garnir la maison avec ses réalisations. Cette semaine, on continue. Cette maman qui ne manque jamais d’idées, assistante paroissiale très investie dans la catéchèse, nous propose de réaliser une crèche. Pas besoin de beaucoup de matériel pour faire des merveilles : des bouchons en liège, de la feutrine de différentes couleurs et un peu de savoir-faire. Les enfants vont aimer. Un beau moment en perspective à passer en famille. Retrouvez à la fin de cette page un document à télécharger avec les consignes pour réaliser ce bricolage.

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Le lundi 7 décembre

Rôti de porc aux chicons : à table !


Après les cougnous de Marie voici le rôti de porc aux chicons de Bernard. Cet Avent sera donc résolument gourmand !
Bernard Delzenne, diacre permanent, très investi dans la préparation au mariage dans la pastorale familiale, habite Walcourt. C’est là encore que l'on peut retrouver Bernard dans l’exercice de son ministère.
Avec un emploi du temps pour le moins chargé, Bernard Delzenne apprécie de se détendre en cuisinant. Et pas que pour les grandes occasions. Il passe derrière les fourneaux deux à trois fois par semaine. Voilà qui le ramène quelques années en arrière lorsqu’il s’est formé comme boucher et traiteur. Il a encore travaillé dans un restaurant. La cuisine, il connaît et il apprécie. Cuisiner est un plaisir au moment de préparer la recette. Plaisir encore au moment de passer à table. Il aime tout cuisiner avec une prédilection pour les sauces. Dans un grand éclat de rire, Bernard ajoute : « Comme Paul Bocuse, mes sauces sont légères, 200 grammes de crème par personne. »
Bernard Delzenne nous propose de préparer un rôti de porc aux chicons. Une recette pas très compliquée tout en étant délicieuse, c’est le cuistot qui l’affirme. Alors on sort les casseroles et on s’y met. Et pour cette recette, Bernard met à l’honneur une trappiste bien de chez nous. Bon appétit !
Recette à télécharger ici en bas de page.

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Le dimanche 6 décembre

Le cadeau du jour est à offrir


Dans une semaine, dans toutes les églises du pays, la collecte aurait dû être réalisée au profit d’Entraide et Fraternité. Une manière, en cette période de l’Avent, de faire preuve à travers l’opération Action Vivre Ensemble de générosité envers les personnes dans la difficulté. L’argent récolté apporte ainsi, chaque année, un soutien à des associations installées notamment dans le diocèse. Comme la célébration du culte reste interdite, l’argent ne pourra être récolté via les collectes. Il peut être versé sur le compte BE91 7327 7777 7676

4 contes de Noël et une bande dessinée
Une autre manière de soutenir l’action est d’acheter une brochure dans laquelle quatre contes sont présentés. Si les randonneurs savent que la boussole est le meilleur moyen pour trouver son chemin, ces contes sont autant de balises sur le chemin vers Noël. Ils raviront les petits comme les grands, ils sont encore l’occasion de découvrir de nouveaux horizons.
Toujours dans cette dynamique de soutenir aux plus défavorisés, Action Vivre Ensemble propose une bande dessinée. Les textes sont signés Xavier Deutsch et les dessins Gauthier Dosimont. Là encore, c’est l’histoire d’enfants d’aujourd’hui qui découvrent, à quelques jours de Noël, la solidarité et la joie partagée.
Deux achats pour se faire plaisir tout en donnant du plaisir justement à d’autres. Le cadeau du jour est à offrir à d’autres. À commander au départ du site d’Action Vivre Ensemble www.vivre-ensemble.be

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Le samedi 5 décembre

FeelGod : du rock pour la gloire de Dieu

FeelGod, le nom d’un groupe de jeunes musiciens catholiques qui tous brûlent de partager avec d’autres leur passion pour Dieu et pour la bonne musique rock. Lancé en 2015, le groupe se produit régulièrement dans des concerts de louange. Ils animent encore des soirées priantes et puissantes. Un groupe dans lequel on retrouve deux musiciens du diocèse : la chanteuse, Annonciata, est originaire de Ciney, et le pianiste, Benoît, vient de Namur.
Par la musique, ils espèrent faire découvrir ou redécouvrir Jésus, à travers la beauté, à travers des paroles qui touchent le cœur et redonner du sens à la vie des jeunes en particulier. Un groupe qui veut encore apporter la joie. Les textes des chansons sont directement inspirés de la Bible. Pendant le confinement, ils ont proposé des sessions live de louange et ils ont aussi créé de nouveaux clips : chacun s’est enregistré, il « restait » à monter le tout. Dans un des clips, FeelGod nous plonge dans une ambiance de Noël. A savourer au coin du feu.
Votre calendrier de l’Avent vous a peut-être permis de faire une belle découverte. Séduit ? N’hésitez pas à le glisser sous le sapin. Infos : www.feelgod.be

Pour écouter leur chant de Noël, cliquez ici.

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Le vendredi 4 décembre

Le dessin, un moment de détente


L'abbé Stéphane Décisier aime dessiner. Et c’est un dessin qu’il nous offre, en cadeau, dans ce calendrier de l’Avent : « sa » représentation de la Sainte Famille. Le dessin, un moment de plaisir, un temps de détente pour le curé de Malonne.
Originaire des bords du lac d’Annecy (France), Stéphane Décisier a découvert le dessin alors qu’il était au collège. Un véritable coup de foudre qui le pousse, au moment d’entrer au lycée, à vouloir choisir un option artistique. Veto de sa maman qui veut faire de son fils un scientifique. « J’étais nul en maths » raconte l’abbé Décisier. Finalement, il sera inscrit en sciences économiques et sociales. « J’ai raté. J’ai dit à ma mère : ‘voilà, j’ai perdu un an.’ » Finalement, son obstination paie, « il rejoint son option artistique et rêve de travailler pour les studios Walt Disney… Stéphane Décisier s’inscrit à l’université et poursuit sa formation, il découvre l’histoire du cinéma, de la photo… Il est comblé, le jeune étudiant s’imaginant bien aussi réaliser des films d’animation.
La vie en décidera autrement... Ce n’est pas dans l’enseignement de l’art, ni dans la réalisation de dessins animés qu’il poursuit sa route mais dans la prêtrise. Le dessin, c’est pour ses rares moments de détente. Et justement comme il sait qu’il aura peu de temps et qu’il sera souvent interrompu, il a renoncé à la peinture. « Pour dessiner plus, je devrais me mettre aux abonnés absents. Je suis très souvent interrompu par des personnes qui se présentent à la porte, par le téléphone alors je sors simplement mes crayons » dit-il avec bonne humeur.
Son inspiration ? Les personnages de légende, la nature et les animaux mais aussi tout ce qui touche à la religion. « Finalement, ma formation me sert dans mon ministère. J’ai déjà réalisé des affiches comme le pour le Soul Quest Festival lorsque je faisais partie du Service Jeunes. »

Retrouvez son dessin en bas de cette page.

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Le jeudi 3 décembre

Noyé audjoûrdu

Votre cadeau du jour, une histoire de Noël à découvrir en wallon. Et pour que vous puissiez pleinement la savourer, le texte en français est lui aussi publié. « Oyi, Noyé, c'èst l’istwêre do bon Diè qu’a tchwèsi d’ yèsse on-ome, come tos lès-omes, po nos dîre çu qu' nos valans à sès-oûy. » Une histoire proposée par l’abbé Van Vynckt, curé-doyen de Marche.

Après une journée chargée où, surtout à cette période, les émotions se succèdent, l’abbé Bernard Van Vynckt aime s’installer dans son fauteuil, une feuille de papier et un stylo à portée de main. Sa manière à lui pour décompresser. Très vite - enfin le plus souvent – les idées arrivent… mais en wallon.
Lui, le fils d’agriculteurs flamands venus s’installer à Meux voue une passion au wallon. Il l’écrit et le parle. Et pour se perfectionner, l’abbé Van Vynckt a rejoint les Relîs Namurwès, les spécialistes de cette langue si savoureuse. Ses écrits ? Des homélies - comme celle en wallon du lundi des Fêtes de Wallonie, à Namur - mais aussi des billets pour la radio RCF Sud-Belgique. À quelques jours des fêtes, il sort un livre « Rastrind sés ». Il a repris, comme titre, une de ses expressions favorites qui pourrait signifier : « N’exagère pas ». Un beau cadeau à glisser sous le sapin. Vous y retrouverez les premiers billets diffusés en radio et l’homélie de la dernière messe en wallon des Fêtes de Wallonie.
Le texte en wallon est publié sur une page et en vis-à-vis la version en français. Un QR-code vous donne encore accès à une version audio. L’auteur a aussi prévu quelques aides bien précieuses en matière de prononciation ou encore d’orthographe.
Ce livre est vendu 14 euros dans les librairies de la province de Namur comme de Luxembourg. Les bénéfices de la vente iront à RCF Sud-Belgique. Vous y retrouverez des écrits qui prêtent à sourire bien sûr comme d’autres touchants comme quand l’auteur parle de la solitude chez les seniors suite à la crise sanitaire.
Le doyen de Marche, très à l’aise devant un micro, vous donne rendez-vous sur RCF le lundi à 12h30 et à 17h30. Son émission « Tranche de wallon » étant elle diffusée, le dimanche, à 18h10.

Pour retrouver une histoire de Noël en wallon, descendez jusqu'en bas de la page : un PDF à télécharger.

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Le mercredi 2 décembre

Damien Nivelle, quand l'humour nous fait du bien

Aujourd'hui, nous vous invitons à regarder cette vidéo de Damien Nivelle. Une vidéo qui, on l'espère, vous fera sourire. Car l'humour, la joie et l'enthousiasme sont source d'énergie !
Vous la trouverez sur notre page Facebook, mais aussi en cliquant ici

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Le mardi 1er décembre


On fait des bricolages avec Bénédicte

Aujourd’hui, on se lance dans le bricolage. Quelques morceaux de tissus, des bouchons, un rien de patience… et on peut faire des merveilles. Bricoler, Bénédicte de Clercq-Le Fevere apprécie beaucoup. Une passion qu’elle partage avec Adrien, 9 ans et Antoine, 5 ans, ses deux fils. Dans les prochains jours, et toujours grâce à ce calendrier de l’Avent, vous découvrirez encore d’autres idées de bricolages. Tous sont simples à réaliser et ne demandent pas beaucoup de matériel.
Assistante paroissiale, Bénédicte est encore très investie dans la catéchèse. Elle accompagne ainsi, aux côtés de l'abbé Hugues Mbatizoma Telo, les enfants sur le chemin des sacrements pour les paroisses de Mazy, Bossière, Les Isnes et Beuzet.
Retrouvez sur notre page Facebook les photos des bricolages de Noël créés avec des Legos, ou ici tout en bas de l'article ; un PDF à télécharger.

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Le lundi 30 novembre

Une recette de cougnous de Marie Tinant

Notre calendrier de l’Avent s’invite dans votre cuisine. Sortez la farine, le sucre… Notre pâtissière du jour, Marie. Jusqu’à présent, Marie a toujours attendu le passage de saint Nicolas pour commencer à préparer des cougnous. Dimanche matin, elle était déjà au travail. Cette année pour le moins singulière autorise à déroger à la tradition. Surtout si elle est gourmande !
Une bonne odeur a très vite investi la cuisine, véritable invitation à la dégustation. Mais patience. Si la recette n’est pas compliquée, elle demande du temps.
Un moment de convivialité que l’on partagera accompagné d’une tasse de café ou encore d’un chocolat chaud. Une recette avec laquelle, Marie a apporté du plaisir à des centaines de papilles ! Retroussez les manches et au travail. Restera aussi à choisir si vous glisserez, dans la pâte, des raisins secs et/ou du sucre perlé. Une question de goût. Mais rien ne vaut les deux, raisins secs et le sucre perlé.

COUGNOUS
Voici ma recette :
Sur base de 500 gr de farine, de quoi obtenir 10/12 pièces :

- 40 gr levure fraîche (ou 14gr levure sèche)
- 1 œuf (plus 1 jaune battu avec un peu d’eau tiède, qui sert à badigeonner avant d’enfourner)
- 100 gr sucre cristallisé (j'en mets un peu plus, selon le goût des consommateurs de chez moi !)
- 2 dl lait tiède (ou un peu moins si œuf gros calibre)
- 100 gr beurre
- 1 peu de sel
- Sucre perlé et raisins secs selon les goûts
Si levure fraîche :
• Diluer la levure dans le lait tiédi.
• Ajouter la farine, le sucre et le sel puis mélanger.
• Ajouter le beurre et travailler la pâte jusqu’à ce qu’elle soit bien lisse (pétrissage meilleur en MAP (machine à pain, n°8).

Si levure sèche et MAP:
. Placer œuf, beurre, lait tiède, sucre, sel, dans le fond du récipient
. Couvrir le tout avec la farine, puis ajouter la levure par-dessus et laisser travailler la MAP.

- Laisser lever dans endroit chauffé et hors des courants d’air, si pétrissage manuel, le plat étant couvert d’un essuie.

Pour les 2 méthodes :

• Mélanger le sucre perlé et les raisins, les incorporer à la pâte et laisser une nouvelle fois lever dans les mêmes conditions que la fois précédente (idem pour celle pétrie à la MAP, car risque d’endommager les parois du bac avec le sucre perlé et les raisins).
• Peser des pâtons de 100/125gr (ou faire « à l’œil » !), les allonger (+/- 12/15cm), et les laisser reposer pendant +/-20 min.
• Façonner les cougnous en faisant un étranglement de la pâte aux deux extrémités pour former les têtes et les pieds.
• Inciser légèrement la pâte en formant une petite croix dans le haut du « ventre » (pour éviter que la pâte craque en levant).
• Placer sur plaque de cuisson recouverte d'un papier-cuisson ou d'une feuille silicone, et laisser reposer dans un endroit chaud (+/-26°C) jusqu’au doublement des cougnous, ou au moins jusqu’à ce qu’ils aient bien levé.
• Dorer délicatement avec un jaune d’œuf battu avec un peu d’eau tiède.
• Enfourner dans un four préchauffé à 200°
• Cuisson pendant 15min, si petits cougnous (vérifier après 10-12min). Adapter pour grands cougnous…

PS de Marie Tinant : Je travaille avec deux plaques superposées, de manière à cuire tous les cougnous en une fois (gain de temps et d’énergie). Pendant que je retire la plaque du haut, je remonte celle du bas, où les cougnous (moins cuits) continuent un peu la cuisson, le temps du décollage de ceux qui sont sortis (environ 2 min, 3 maximum).
Si on les congèle, mieux vaut qu’ils soient chauds ou au moins tièdes, de manière à retrouver l’aspect du frais lors de la consommation après dégel.
Bon appétit à tous !

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Le dimanche 29 novembre - premier dimanche de l'Avent

Une chanson de Théo Mertens : cliquez ici


À savourer avec Théo Mertens, « Les petits bonheurs tranquilles »
Tendez l’oreille et écoutez. Savourez cette chanson intitulée, tout simplement, « Les petits bonheurs tranquilles. » Elle est signée Théo Mertens, auteur, compositeur, musicien… Un premier cadeau de ce calendrier virtuel de l’Avent que nous avons décidé de feuilleter avec un peu d’avance. Les calendriers de l’Avent débutant eux le 1er décembre. Un premier pas, tout en poésie, sur ce chemin qui mène à Noël.
« Les petits bonheurs tranquilles » ce sont tous ces moments que l’on ne prend plus le temps de déguster. Cette chanson, Théo Mertens, reconnait l’avoir écrite très rapidement, sur un coin de table. Ce n’est pas toujours aussi évident. Lorsqu’il écrit, Théo Mertens est très discipliné. À 5 heures du matin, il est devant sa feuille. Un moment où le téléphone est encore muet tout comme les mails. Auteur, compositeur, Théo Mertens en a assuré, avec ses chansons et ses musiques, des animations religieuses. Il est ainsi connu bien au-delà de nos frontières. Des chansons souvent écrites pour répondre à des demandes de congrégations, un anniversaire d’un saint, un temps liturgique...
L’angoisse d’une page qui reste désespérément blanche n’est jamais très loin. Théo Mertens doit se documenter et répondre aux souhaits. « C’est comme un pâtissier à qui on commande un gâteau d’anniversaire. Il faut lui dire le parfum souhaité, le nombre de convives… Et si tu n’aimes pas la crème fraîche, il faut le préciser. » Théo Mertens qui se définit comme le Thomas Piron de la musique, il fait tout de A à Z, de l’écriture à la production et est encore une des voix de RCF Sud-Belgique. Et pour être encore plus efficace dans son travail, il avoue avoir pris l’habitude de penser en vers et en rimes.

Les petits bonheurs tranquilles

Sur la table de la cuisine, elle a mis le beurrier
Avec un sourire elle a noué son tablier
Puis elle a sorti les tasses, et versé le café
Bébé s’éveille dans son lit : c’est l’heure du déjeuner

Ce sont les petits bonheurs tranquilles
Qui font que l’on peut aimer la vie
Et loin du tumulte de la ville
Chacun vient se blottir dans son nid

Les oiseaux s’en donnent à cœur joie dans les merisiers
Le soleil est déjà haut, c’est l’heure de s’en aller
Bébé gazouille et raconte aux mouches sa journée
Et le feu de bois crépite dans la cheminée

Quand l’automne arrive et que les feuilles volent au vent
Les arbres s’arrêtent pour jouir un peu du temps
En se balançant les sapins dansent un ballet
On dirait des amoureux qui cherchent à s’embrasser

Tout est calme aux alentours et le feu s’est éteint
Le bébé s’est endormi avec nounours en main
Elle a rangé le beurrier, les tasses et le café
L’armoire est fermée, il faut s’en aller se coucher
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