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26/2/2013
24 heures pour s’interroger sur le sens de la vie...
...c’est le défi ambitieux que proposait la paroisse Saint-Martin à Arlon les 22 et 23 février derniers. Durant deux jours, participants et experts ont uni leurs réflexions pour avancer ensemble dans cette quête de sens.
Les 24 heures de sens ont commencé le vendredi 22 février à 20h par une conférence de Frank Andriat, enseignant et auteur de nombreux livres pour jeunes et adultes. Thème de son intervention: ''Donner un sens à la vie avec l'Evangile'' Les 24 heures de sens ont commencé le vendredi 22 février à 20h par une conférence de Frank Andriat, enseignant et auteur de nombreux livres pour jeunes et adultes. Thème de son intervention: ''Donner un sens à la vie avec l'Evangile''

Les 24 heures de sens ont commencé le vendredi 22 février à 20h par une conférence de Frank Andriat, enseignant et auteur de nombreux livres pour jeunes et adultes. Thème de son intervention: ''Donner un sens à la vie avec l'Evangile''

Samedi 9h30, table ronde animée par l'abbé Thierry Tilquin, directeur du CEFOC. Les invités étaient: Florence Hosteaux (psychologue), Jean-Michel Longneaux (philosophe), Olivier Servais (sociologue) et le Père Lode Van Hecke, abbé d'Orval. Samedi 9h30, table ronde animée par l'abbé Thierry Tilquin, directeur du CEFOC. Les invités étaient: Florence Hosteaux (psychologue), Jean-Michel Longneaux (philosophe), Olivier Servais (sociologue) et le Père Lode Van Hecke, abbé d'Orval.

Samedi 9h30, table ronde animée par l'abbé Thierry Tilquin, directeur du CEFOC. Les invités étaient: Florence Hosteaux (psychologue), Jean-Michel Longneaux (philosophe), Olivier Servais (sociologue) et le Père Lode Van Hecke, abbé d'Orval.

Avec Etienne Delneuville aux commandes, RCF Sud Belgique était présente pour couvrir l'événement. La conférence du vendredi soir et la table ronde du samedi matin étaient retransmises en direct. Plus d'informations sur www.rcfsudbelgique.be. Avec Etienne Delneuville aux commandes, RCF Sud Belgique était présente pour couvrir l'événement. La conférence du vendredi soir et la table ronde du samedi matin étaient retransmises en direct. Plus d'informations sur www.rcfsudbelgique.be.

Avec Etienne Delneuville aux commandes, RCF Sud Belgique était présente pour couvrir l'événement. La conférence du vendredi soir et la table ronde du samedi matin étaient retransmises en direct. Plus d'informations sur www.rcfsudbelgique.be.

Le CDD, librairie religieuse, proposait toute une série d'ouvrages sur des thèmes variés: religion, société, philosophie, éducation... Le CDD, librairie religieuse, proposait toute une série d'ouvrages sur des thèmes variés: religion, société, philosophie, éducation...

Le CDD, librairie religieuse, proposait toute une série d'ouvrages sur des thèmes variés: religion, société, philosophie, éducation...

Dans l'assemblée, l'abbé Jean-Marie Jadot, vicaire épiscopal et doyen d'Arlon. C'est lui qui a mis sur pied l'événement, en collaboration avec une petite équipe. Dans l'assemblée, l'abbé Jean-Marie Jadot, vicaire épiscopal et doyen d'Arlon. C'est lui qui a mis sur pied l'événement, en collaboration avec une petite équipe.

Dans l'assemblée, l'abbé Jean-Marie Jadot, vicaire épiscopal et doyen d'Arlon. C'est lui qui a mis sur pied l'événement, en collaboration avec une petite équipe.

Après le pique-nique de midi, les participants étaient invités à rejoindre un des neuf ateliers organisés durant le samedi après-midi. Des ateliers tous placés sous le signe du sens: ''sens de la vie'', ''sens dans l'entreprise'', ''sens de la solidarité'' ou encore ''la famille, terre de sens''... Après le pique-nique de midi, les participants étaient invités à rejoindre un des neuf ateliers organisés durant le samedi après-midi. Des ateliers tous placés sous le signe du sens: ''sens de la vie'', ''sens dans l'entreprise'', ''sens de la solidarité'' ou encore ''la famille, terre de sens''...

Après le pique-nique de midi, les participants étaient invités à rejoindre un des neuf ateliers organisés durant le samedi après-midi. Des ateliers tous placés sous le signe du sens: ''sens de la vie'', ''sens dans l'entreprise'', ''sens de la solidarité'' ou encore ''la famille, terre de sens''...

Dans cet atelier José Reding, théologien, professeur à Lumen Vitae, initiait le groupe à une méthode d'écoute de l'Evangile. Les oreilles et la parole de chacun ont été sollicitées. Dans cet atelier José Reding, théologien, professeur à Lumen Vitae, initiait le groupe à une méthode d'écoute de l'Evangile. Les oreilles et la parole de chacun ont été sollicitées.

Dans cet atelier José Reding, théologien, professeur à Lumen Vitae, initiait le groupe à une méthode d'écoute de l'Evangile. Les oreilles et la parole de chacun ont été sollicitées.

Ici, Olivier Servais, sociologue et professeur à l'UCL avait intitulé son atelier: ''Sens de la vie, expérience de soi au monde. Evolution sociologique de la prise en charge des questions fondamentales de l'existence.'' Ici, Olivier Servais, sociologue et professeur à l'UCL avait intitulé son atelier: ''Sens de la vie, expérience de soi au monde. Evolution sociologique de la prise en charge des questions fondamentales de l'existence.''

Ici, Olivier Servais, sociologue et professeur à l'UCL avait intitulé son atelier: ''Sens de la vie, expérience de soi au monde. Evolution sociologique de la prise en charge des questions fondamentales de l'existence.''

Paul Verbeeren, diacre et membre de la communauté des Frênes de Warnach, a développé le sens de l'appartenance à une communauté chrétienne. Paul Verbeeren, diacre et membre de la communauté des Frênes de Warnach, a développé le sens de l'appartenance à une communauté chrétienne.

Paul Verbeeren, diacre et membre de la communauté des Frênes de Warnach, a développé le sens de l'appartenance à une communauté chrétienne.

Toute la famille était conviée aux 24 heures de sens. Tandis que les parents suivaient l'un des ateliers qui leur étaient réservés, les plus petits pouvaient participer à des activités adaptées à leur âge. Toute la famille était conviée aux 24 heures de sens. Tandis que les parents suivaient l'un des ateliers qui leur étaient réservés, les plus petits pouvaient participer à des activités adaptées à leur âge.

Toute la famille était conviée aux 24 heures de sens. Tandis que les parents suivaient l'un des ateliers qui leur étaient réservés, les plus petits pouvaient participer à des activités adaptées à leur âge.

De leur côté, les 6-12 ans étaient conviés à approfondir leurs connaissances de l'Evangile. Un atelier animé par Charles Reyter, séminariste au Séminaire Notre-Dame de Namur et stagiaire à la paroisse Saint-Donat d'Arlon. De leur côté, les 6-12 ans étaient conviés à approfondir leurs connaissances de l'Evangile. Un atelier animé par Charles Reyter, séminariste au Séminaire Notre-Dame de Namur et stagiaire à la paroisse Saint-Donat d'Arlon.

De leur côté, les 6-12 ans étaient conviés à approfondir leurs connaissances de l'Evangile. Un atelier animé par Charles Reyter, séminariste au Séminaire Notre-Dame de Namur et stagiaire à la paroisse Saint-Donat d'Arlon.

L'art et la beauté sont aussi des chemins de sens. Marie-Josée Semes, aquarelliste, proposait aux participants une introduction au voyage intérieur, à partir de l'esquisse d'une aquarelle. L'art et la beauté sont aussi des chemins de sens. Marie-Josée Semes, aquarelliste, proposait aux participants une introduction au voyage intérieur, à partir de l'esquisse d'une aquarelle.

L'art et la beauté sont aussi des chemins de sens. Marie-Josée Semes, aquarelliste, proposait aux participants une introduction au voyage intérieur, à partir de l'esquisse d'une aquarelle.

Comment l'engagement solidaire et le bénévolat donnent sens à la vie? A travers l'expo-animation ''A la croisée des regards'', l'ASBL VOLONT'R organisait un échange-partage. Comment l'engagement solidaire et le bénévolat donnent sens à la vie? A travers l'expo-animation ''A la croisée des regards'', l'ASBL VOLONT'R organisait un échange-partage.

Comment l'engagement solidaire et le bénévolat donnent sens à la vie? A travers l'expo-animation ''A la croisée des regards'', l'ASBL VOLONT'R organisait un échange-partage.

Les 24 heures se sont terminées par une eucharistie festive à l'église Saint-Martin, animée par Confido. Les 24 heures se sont terminées par une eucharistie festive à l'église Saint-Martin, animée par Confido.

Les 24 heures se sont terminées par une eucharistie festive à l'église Saint-Martin, animée par Confido.

Ce concept de 24 heures pour réfléchir sur un thème de foi en est déjà à sa cinquième édition à Arlon, comme l’explique l’abbé Jean-Marie Jadot, doyen d’Arlon et co-organisateur de l’événement: ''Nous avons débuté il y a dix ans avec ‘les 24 heures de l’envoi’ qui a été très bien reçu par les participants, ce qui nous a poussé à poursuivre l’aventure tous les deux ans avec différents thèmes : la prière, l’amour et l’espérance''.

Frank Andriat, écrivain belge et enseignant à Schaerbeek, a donné le coup d’envoi de cette édition 2013 avec une conférence au cours de laquelle il a présenté une approche très personnelle de la recherche du sens. Pour lui, l’enrichissement et l’épanouissement ne peuvent se définir que dans la rencontre avec l’autre. Une idée partagée par les quatre invités de la table ronde organisée le samedi matin. Ces derniers ont cependant apporté quelques nuances liées à leur domaine d’expertise.

Ainsi Lode Van Hecke, père abbé de l’abbaye d’Orval, explique que pour lui, la question du sens de la vie s’est posée lors de son entrée dans les ordres: ''Ma vie a du sens si je peux faire vivre les autres. J’ai compris que notre force (en tant que moine) est notre amour inconditionnel pour tous les hommes. Ce qui reste à l’heure de notre mort, c’est l’amour qu’on a donné et l’amour qu’on a reçu''. La psychologue Florence Hosteau s’accorde pour dire que le sens se construit dans l’interaction avec l’autre, mais observe que cet autre est souvent perçu comme un rival, voire une menace. Elle insiste sur la nécessité de s’ouvrir à l’écoute et à la parole et pose cette question: ''quelles sont ces paroles qui m’habitent et me mettent debout lorsque tout s’écroule?''.

Le philosophe, Jean-Michel Longneaux, a quant à lui orienté sa réflexion sur la recherche du bonheur. Si la volonté d’être heureux fait depuis longtemps partie de nos questions de sens, le référent est aujourd’hui différent. ''Avant 1945, pour être heureux il fallait accomplir son devoir, un devoir dicté la plupart du temps par les institutions, peu importe le prix qu’il en coûtait. La fidélité dans l’engagement du mariage est un bon exemple de cette notion de devoir moral. Mais à partir des années 60 et 70, le bonheur s’est construit sur base de l’épanouissement personnel. Chacun a défini ses propres objectifs pour réussir sa vie, ce qui a eu pour conséquence une diminution du poids moral des institutions et une augmentation de l’individualisme. Le couple ou la famille fonctionnent désormais sur ce modèle''.

Enfin, l’anthropologue Olivier Servais, a proposé une approche inversée à travers les lieux de non-sens, en particulier celui du monde numérique du jeu en ligne. Il a ainsi étudié le fonctionnement d’une ‘guilde’, une forme de communauté de joueurs dans laquelle il a pu observer énormément de communication, d’échanges et de solidarité. ''Dans ce monde virtuel, les individus se sentent libres, exempts de jugement. Le monde numérique se présente comme une extension de la société où le sens apparaît là où on ne l’attendait pas'' analyse-t-il.

C’est fort de ces points de vues d’experts que les participants ont ensuite échangé au cours d’ateliers variés qui devaient leur permettre, avec l’aide d’un animateur, de creuser la question du sens dans le domaine de la famille, des relations, de l’économie, de la vie communautaire ou encore du volontariat. Sur ce dernier thème, Annie, volontaire dans un service d’oncologie, a ainsi apporté un émouvant témoignage: ''Je donne, mais surtout je reçois beaucoup durant ce temps que je passe auprès des malades. Quand j’apprends qu’un patient va mieux, c’est comme si on m’offre des fleurs''.

La journée n’était pas encore terminée que l’abbé Jean-Marie Jadot parlait déjà de renouveler l’expérience: ''Proposer d’autres manières d’aborder l’Evangile et de le confronter avec sa vie, ca fait aussi partie du challenge de l’Eglise aujourd’hui''. Le rendez-vous est donc déjà pris pour 2015.

Manu Van Lier
Photos: MVL/AS


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