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28/3/2010
Congrès de la Miséricorde à Beauraing
Ce samedi 27 mars s’est tenu à Beauraing le Congrès de la Miséricorde. Il clôturait 3 jours d’exposition des reliques de Soeur Marguerite-Marie de Paray le Monial et du Bienheureux Claude de la Colombière. A cheval entre les congrès internationaux de Rome en 2008 et de Cracovie en 2011, ce congrès diocésain a réuni Monseigneur Léonard, une douzaine de prêtres diocésains et 150 fidèles.
Réunis dans l’église du Rosaire, l’assemblée a été fort assidue tout au long de la journée aux activités proposées ; enseignements, ateliers, et une eucharistie suivie d’une veillée. Les communautés nouvelles de Madonna House et Famille Myriam, et en soirée l’Emmanuel, ont animé la session avec des prières et des chants.

En ouverture, Mgr André-Joseph Léonard a tout d’abord expliqué le sens ce cet événement, né de la volonté du cardinal Schönborn de Vienne, la nécessité et le rôle de la miséricorde (misere-cordis, pauvreté du coeur). Puis il a laissé la parole à Monsieur Jacques Stoquart, un physicien nucléaire à la retraite, tout en soulignant avec humour que cette formation ne le prédisposait pas vraiment à la philosophie et la théologie. Mais sa vie a été bouleversée par la découverte de la miséricorde.

Et de façon passionnante et pédagogique Monsieur Stoquart a expliqué les deux sortes de miséricorde. Il y a le pardon demandé à Dieu ou à autrui pour ses propres offenses, et celui donné à ceux qui nous ont fait du mal. Le premier est assez naturel, mais pas le second.
Il y a des actes devant lesquels le pardon semble impossible. Il faut voir au-delà de ce mal. Nous avons une bonne raison pour cela ; nous sommes aussi des pêcheurs pardonnés. Comment refuser à autrui ce que nous demandons avec tant d’insistance à Dieu ? Il est vrai que nos instincts nous incitent à rendre coup pour coup. Alors il faut s’entrainer à la miséricorde quotidiennement. On a souvent tant d’occasions de pardonner dont nous ne profitons pas.

Et au fond, pourquoi demander pardon ou donner son pardon ? Nancy de Montpellier, inspectrice de religion l’a ensuite développé. Parce que les fruits en sont merveilleux ; paix, joie, libération intérieure, et confiance qui permet de regarder l’avenir, par exemple dans le cas d’un conjoint trompé. Le miséricordieux est aussi largement bénéficiaire du pardon donné ; la vengeance et la haine sont des maux qui rongent le coeur. Au contraire le pardon offre le bonheur d’avoir fait ce qui plait à Dieu.

S’en suivirent des ateliers au cours desquels l’assemblée a posé des questions. Puis un autre temps fort fut celui des témoignages spontanés. Une dizaine de personnes a bien voulu relater comment le pardon, même donné parfois après la mort, avait éclairé et transformé leur vie.

Monseigneur Léonard concluait cette belle session par une invitation pressante à se tourner davantage vers les cœurs de Jésus et Marie, sources de toute miséricorde.
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