Certains affirment que la mort est occultée, aujourd'hui, par la société occidentale contemporaine; d’autre part, la mort est sans cesse "montrée", tantôt "en divertissement" (cinéma, fêtes macabres diverses...), tantôt "en actualités tragiques" (guerres, maladies...)
C’est dans ce cadre que s’élève, pour l’Eglise, au nom de sa Foi, le double devoir de refuser les divers dénis de la mort, mais en même temps, une fois celle-ci réaffirmée, de proposer un réel accompagnement pour "vivre le deuil".
Ce devoir d’accompagnement touche à des questions multiples, anthropologiques et théologiques, dont le but est d’aider, dans un grand respect et des personnes et de la Foi de l’Eglise, ceux qui restent (mais parfois aussi celui qui s’en va...) à parvenir à une conception chrétienne, c’est-à-dire "pascale", de la mort.
Tel est l’enjeu du Rituel des Funérailles et de sa célébration dans le cadre de la proposition du message chrétien... accompagné par la prière confiante "maintenant, et à l’heure de notre mort" (texte proposé par P. Willocq, secrétaire CIPL).
Pour préciser sa pratique pastorale et liturgique, le diocèse de Namur a édité en janvier 2013 une petite brochure reprenant l'essentiel des éléments de l'accompagnement du deuil, intitulée Les funérailles chrétiennes, dans l'espérance de la résurrection. |