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19/11/2009
La Famille Marie Jeunesse vous invite à embarquer dans le train de la sainteté
Patrick, Jean-François, Lucie... font partie de la Famille Marie Jeunesse (FMJ), une communauté religieuse. C'est au Canada et plus précisément au Québec que cette jeune communauté a vu le jour. Aujourd'hui, elle a des auberges réparties un peu partout dans le monde. L'une d'elles se trouve à Ciney. Ces jeunes religieux, dont plusieurs sont encore en formation, s'occupent notamment d'évangélisation. Ils ont aussi une âme d'artiste même s'ils ne sont pas des professionnels. A la fin de ce mois, les 26 et 28 novembre, ils présenteront, à Gembloux et à Seilles, "Le train de la sainteté". D'autres représentations auront lieu, en février, à Arlon et à Bastogne.

C'est à un voyage un rien particulier que la Famille Marie Jeunesse (FMJ) vous convie. Dans le cadre du 450eme anniversaire du diocèse de Namur, elle a conçu un spectacle autour de différentes figures de sainteté de nos régions. Un conseil: laissez-vous emporter par votre imagination. Lorsque vous entrez dans la salle de spectacle, imaginez-vous plutôt grimper dans un train. Dom Marmion sera là pour vous accueillir. Il sera aussi le guide du voyage. Un voyage au cours duquel, vous croiserez, toujours à bord de ce train, saint Aubain  (patron du diocèse), le Frère Mutien-Marie, Marie-Martine Bourtonbourt, le Père Léon Lejeune...  Des hommes et des femmes  pas toujours très connus du grand public et pourtant à l'itinéraire de vie qui mérite d'être souligné. Ainsi Dom Marmion béatifié il y a dix ans maintenant et à qui on doit des écrits d'une grande qualité vecteurs d'un message limpide: "Dieu a fait de nous ses enfants". Aubain était un prêtre missionnaire. Martyr, Aubain a défendu la vraie foi en la divinité du Christ, vrai Dieu et vrai homme. Marie-Martine Bourtonbourt a toujours fait preuve de charité envers les pauvres. C'était encore une femme très pieuse. 

La sainteté, l'affaire de tous
A travers une série de tableaux, les membres de FMJ les feront revivre. Monter un tel spectacle n'est pas simple, cela prend du temps. Ils ont d'abord écrit les textes. Lucie assure elle la mise en scène.  Une fois le rideau retombé, cette jeune soeur repartira à Tahiti où elle est en mission dans une des auberges. 
Le spectacle se veut rythmé, diversifié.  C'est en chansons que la vie d'une de ces figures de sainteté sera représentée. Pour une autre, ce sera à travers une série de danses... Chanter, danser, cela ne fait pas partie du quotidien des membres de la communauté. Ce spectacle est encore une manière pour les jeunes de la communauté et ceux qui gravitent autour de "changer de peau", d'oser monter sur scène, d'oser chanter... lls y voient là une forme d'évangélisation. Le Frère Jean-François: "Chez nous personne n'a fait de théâtre. Aucun d'entre nous ne possède des talents artistiques particuliers mais on va y arriver nous sommes convaincus que tout le monde a des dons." Pour ce spectacle, une cinquantaine de personnes sont mobilisées. Elles font partie de la communauté mais pas seulement. Le temps d'un week-end ou encore de quelques jours de vacances, les portes de la maison de la rue des Capucins s'ouvrent aux 15-30 ans, aux familles. Entre les moments de rencontres, les temps consacrés à la prière, ils ont préparé ce spectacle. "Nous voulons utiliser le beau, l'art, la prière pour montrer la beauté de Dieu. C'est une manière de conduire les jeunes à Dieu."
La symbolique du train de la sainteté est très forte. Le message: la sainteté est là, à portée de tout un chacun.   Il "suffit" de se laisser emporter.

En direct du Québec
Cette communauté est née au Canada, au Québec plus précisément. Sa "naissance" vient en réaction à la désertification, par les jeunes, de l'Eglise voire à un rejet très marqué de la religion. La communauté est aujourd'hui active dans le monde. La moyenne d'âge des frères et des soeurs est de moins de 30 ans. Plusieurs d'entre eux se destinent au sacerdoce. C'est le cas de Frère Jean-François. Infirmier de formation, il a très vite compris qu'il ne pouvait se satisfaire de son métier. Entré dans la Famille Marie Jeunesse, il se destine au sacerdoce. Il vit à Ciney et suit les cours donnés au Grand séminaire de Montréal, à distance, grâce à Internet. 
Une communauté qui invite encore les jeunes après leurs humanités et avant de s'engager plus loin dans la vie à consacrer une année à la découverte de l'Evangile. "Sept Belges vivent actuellement à Sherbrooke (la maison mère de la Famille Marie Jeunesse) où l"on apprend, explique le Frère Jean-François, à aimer ce que l'on fait et pas à faire ce qu'on aime." Leur charisme: "Pour la beauté et la joie de Dieu, vivre tout l'Evangile avec Marie dans l'unité, la fraternité et la charité joyeuse."  Et la joie, elle est sur les visages de ces jeunes: ils sont rayonnants. Ce spectacle "Le train de la sainteté" sera une occasion de les rencontrer.
Christine Bolinne

En pratique: "Le train de la sainteté" s'arrêtera au Foyer communal, place Arthur Lacroix, à Gembloux, le jeudi 26 novembre  à 20h. Le même spectacle sera présenté le samedi 28 novembre, à 20h, à  la salle des fêtes, 2a rue des Ecoles à Seilles. En février, le spectacle "Le train de la sainteté" sera présenté à deux reprises. Le jeudi 25 février, à la salle Jean XXIII, rue Gustave Delperdange à Bastogne et le samedi 27 février, toujours à  20h, à la salle des fêtes de l'ISMA, 33, rue de Bastogne à Arlon. 
Infos et réservations: 450ans_diocese@skynet.be ou 083/66.84.94. Pas de prix d'entrée fixé, la contribution est volontaire. La Famille Marie Jeunesse est installée 19, rue des Capucins à Ciney.
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