Hubert, évêque de Liège, est mort à Tervuren en 727. 16 ans plus tard, son corps enseveli dans la collégiale Saint-Pierre était exhumé et élevé sur les autels: c’était la reconnaissance de sa sainteté. C’est en 825 que son corps arrive à l'abbaye bénédictine de Saint-Hubert. La présence du corps du saint et les miracles attribués aux reliques a assuré la reconnaissance du monastère et a attiré des milliers de pèlerins. On venait à Saint-Hubert depuis le Haut Moyen Age pour vénérer le saint, mais aussi pour mander son intervention contre les maladies qui décimaient hommes et bêtes et contre les fléaux qui menaçaient les récoltes. La maladie qui a le plus contribué à la connaissance du saint était la rage.

Saint Hubert apaise les rages de l’esprit et du corps
Un pèlerinage en l’honneur de saint Hubert a eu lieu pendant des dizaines d’années, à la basilique, le lundi de la Pentecôte, avant de disparaître. Mais depuis quelque temps, le doyen Philippe Goosse, entouré de son conseil paroissial, a décidé de relancer le traditionnel pèlerinage, en insistant sur le fait que le culte de saint Hubert ne se réduit pas seulement à la bénédiction des animaux et des pains le 3 novembre mais qu'il concerne aussi toutes les formes de rage de l'esprit et du corps.
Cette année, c’est le 28 mai qu’aura lieu l’événement. Le premier rendez-vous est fixé à 9h, à l’autel de saint Hubert, pour l’adoration du Saint Sacrement. Des prêtres assureront une permanence pour ceux qui désirent recevoir le Sacrement de la Réconciliation. À 11h aura lieu la Grand-messe sonnée, au cours de laquelle le doyen de la basilique, l’abbé Philippe Goosse, apposera la relique de l’étole de saint Hubert sur le front des participants. La bénédiction sera également donnée aux pèlerins présents.
Renseignements : 061/61.10.85