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15/10/2013
Une messe à Athus pour célébrer la diversité culturelle
Permettre aux gens de mieux se connaître, mieux s’apprécier, faire reculer un certain nombre de préjugés, voici les objectifs de la messe interculturelle qui aura lieu prochainement à Athus. Lancée il y a cinq ans, elle se veut vivante et participative, et rencontre un succès sans cesse croissant. Le 20 octobre, elle accueillera près de 300 personnes – dont une vingtaine de prêtres – représentant 40 nationalités différentes.
La localité d’Athus, dans le doyenné de Messancy, se situe dans la région des Trois Frontières avec la France et le Grand-Duché du Luxembourg. Elle était autrefois connue pour son usine sidérurgique qui a fermé ses portes dans les années septante, suite au déclin de l'activité métallurgique dans le bassin lorrain. Sa situation géographique stratégique et son passé industriel expliquent en grande partie pourquoi l’endroit a brassé, et attire toujours, pas mal de populations étrangères.
Il y a cinq ans, l’abbé Patrick Graas, lançait l’idée de réunir, au cours d’une messe, toutes ces communautés, installées dans les environs d’Athus. Aujourd’hui, c’est l’abbé René Ngambele qui est en poste à la paroisse Saint-Etienne, et qui prend à cœur de poursuivre cette tradition déjà bien installée: ''C’est une belle image que nous donnons'', explique-t-il. ''Nous montrons que nous sommes tous et toutes, fils et filles d’un même Père. Quelles que soient nos différences, nous sommes unis dans la diversité. Une même foi nous rassemble en dépit de nos traditions parfois variées''.

Au moins 40 nationalités représentées
Accompagnée de l’abbé Ngambele, c’est une équipe d’Athus et de la région qui prépare la célébration interculturelle. Le 20 octobre prochain, les organisateurs attendent entre 250 et 300 participants, dont des Vietnamiens – une communauté pas très nombreuse, mais particulièrement appréciée – des Congolais, des Ivoiriens, des Camerounais, des Guadeloupéens… Il y aura les populations européennes établies en Lorraine belge depuis longtemps, dont les Portugais – la communauté la plus représentée – et les Italiens. Et puis il faudra compter sur de nouvelles nationalités, telles que les Cap-Verdiens ou les Brésiliens.
Pour célébrer la messe, il est demandé aux participants de venir dans leurs tenues nationales. Les chants seront entonnés dans différentes langues, de même que les prières et les lectures. Il sera possible de suivre la traduction sur un feuillet. L’homélie sera prononcée en français par un prêtre d’origine mexicaine. Au moins vingt prêtres seront là pour concélébrer la messe, eux aussi de nationalités différentes: des Africains, un Vietnamien, mais aussi des prêtres frontaliers luxembourgeois et français et bien sûr les Belges du coin.

Une célébration ouverte sur le monde et sur les différences
Un grand moment de convivialité suivra l’office. En effet, les participants sont invités à apporter des plats de chez eux. Ils seront mis en commun à l’occasion du souper de fin de journée. L’occasion de poursuivre le partage à travers la dégustation de mets et de produits traditionnels issus de tous les continents.
Chaque année, ils sont de plus en plus nombreux à prendre part à ce beau rassemblement. ''Preuve que les gens apprécient'', se réjouit l’abbé René Ngambele. ''Preuve aussi que les gens sont sensibles à ce message de paix que nous essayons de faire passer. La célébration se veut ouverte sur le monde, mais aussi sur les différences en général. Dans nos prières, nous n’oublierons pas les personnes qui n’ont pas pu nous rejoindre, spécialement celles qui sont malades, marginalisées ou handicapées''.
La messe interculturelle sera célébrée le dimanche 20 octobre à 20h, en l’église Saint-Etienne d’Athus. Bienvenue à toutes et à tous.
A.S.
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