Originaire de Bomel, le chanoine Jacques Petitfrère avait été ordonné le 27 juillet 1958, neuf ans avant Robert, son jeune frère. Professeur à l’ITN, il sera vicaire à Salzinnes avant d’arriver à Jambes, en 1974. Cette paroisse Saint-Symphorien, il ne la quittera plus et continuera à y remplir ses fonctions de curé alors qu’il avait été nommé, entretemps, doyen puis doyen principal.
Une paroisse pour laquelle il a eu un véritable coup de cœur. Un coup de cœur qui durera plus de 30 ans. A Jambes, il s’investira énormément pour la paroisse mais pas seulement. Investissement encore pour l’école Saint-Joseph dont il a été président du Pouvoir Organisateur. Le doyen Petitfrère se mobilise pour développer les infrastructures. Pas question d’oublier que cette école fait partie du réseau libre. Les plus anciens se souviennent ainsi de la fête de la saint Joseph et de la messe qu’il célébrait devant près de 600 élèves !
En 2007, il rejoignait, en tant que chanoine, le chapitre cathédral. A la cathédrale Saint-Aubain, avec les autres chanoines, il priait pour le diocèse.

Pour les jeunes
Tout au long de son ministère, le chanoine Jacques Petitfrère s’est investi pour les jeunes. Il avait ainsi mis en place, dans sa paroisse des bords de Meuse, une équipe d’acolytes. Ils étaient très nombreux à en faire partie. Et à chaque célébration, ils assuraient, en grand nombre, le service à l’autel. Des jeunes qui se retrouvaient aussi pour des camps et le chanoine était bien sûr présent. L’enfant qui avait encore une place de choix dans nombre de ses homélies. Parmi ses plus grandes souffrances, le mal que des adultes pouvaient leur faire.
Le presbytère de Jambes était un véritable moulin. Chacun y était le bienvenu. Jeunes et moins jeunes s’y retrouvaient pour, par exemple, les répétitions de la chorale. A l’heure de la retraite, c’était en 2006, il rejoindra le home des Petites Sœurs des Pauvres dont il sera, plusieurs années durant, l’aumônier.
Ses funérailles suivies de l'inhumation au cimetière de Bricgniot, seront célébrées le jeudi 30 septembre 2021, à 10h30, en la cathédrale Saint-Aubain à Namur.