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1/7/2010
Mgr Léonard a reçu, des mains du Pape, le pallium
Mardi 29 juin est un jour de fête au vatican. Voici que, tout comme il y a deux mille ans, Rome redevient un signe de communion pour les catholiques et chrétiens d'autres confessions, remarque le porte-parole du Vatican. C'est également en cette solennité que viennent les nouveaux archevêques pour recevoir le pallium des mains du pape. Parmi eux Mgr Léonard, nouvel archevêque de Malines-Bruxelles, depuis le 18 janvier dernier.
Dans l'éditorial du dernier numéro de "Octava Dies", bulletin hebdomadaire du Centre de télévision du Vatican, dont il est le directeur, le père Federico Lombardi s.j., directeur de la Salle de presse du Vatican, a commenté le sens de la "plus 'romaine des fêtes romaines' ".
"En effet, a déclaré le père Lombardi, si Rome est ce qu'elle est pour l'Eglise universelle, c'est parce qu'elle est le lieu du martyre et des tombes des deux grands apôtres".
"En la solennité des saints apôtres Pierre et Paul viennent à Rome les nouveaux archevêques, nommés au cours de l'année, pour recevoir des mains de Benoît XVI le sacré 'pallium', qu'ils porteront sur les épaules lors des célébrations liturgiques, en témoignage de leur union avec le pape dans la conduite de leurs Eglises respectives et d'attention à la communion avec l'Eglise universelle. Les palliums sont conservés dans la niche la plus proche de la tombe de Pierre, sous l'autel de la Confession. Cet autel central de la basilique, en-dessous du sommet de la grande coupole, indique précisément le coeur de la communion de l'Eglise". Mgr Léonard qui aura été pendant près de 19 ans l'évêque du diocèse de Namur a ainsi reçu, des mains du pape, ce pallium. Quelques Namurois avaient tenu à l'accompagner.
"En cette fête, a ajouté le père Lombardi, vient également à Rome une délégation du patriarcat oecuménique de Constantinople, pour manifester la fraternité entre les Eglises catholique et orthodoxe, dans l'espérance d'une plus grande plénitude de communion.
Vers Rome, donc, depuis deux mille ans, se tournent les regards de ceux qui prient, espèrent et travaillent à l'unité de la communauté des croyants en Jésus Christ. A Rome vient le pèlerin pour retrouver les témoignages de cette histoire tourmentée de passion pour l'unité. Le regard des apôtres, vénérés et présents ici depuis les temps les plus anciens, nous accompagne sur la route, comme en témoignent aussi les toutes dernières découvertes des catacombes de Sainte-Thècle.

"La foi forte du Successeur de Pierre, sa lecture des évènements guidée par l'Esprit, demeure le point de référence le plus sûr pour celui qui veut suivre Jésus Christ, avec les autres croyants, dans les évènements concrets de notre histoire", a-t-il conclu.
Ctb/zenit

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