La matinée de prière a débuté par la célébration en l’église St Nicolas.
Une célébration placée sous la protection de Notre-Dame Auxiliatrice dont la statue fut amenée en procession par des paroissiens tandis que les fidèles entonnaient le chant « Vierge sainte ».
« St Nicolas est une paroisse mariale », a d’ailleurs d’emblée rappelé l’abbé Pierre Dujardin, curé titulaire de la paroisse.
Et d’évoquer le fait que le 17 novembre 1826, le pape Léon XII avait institué dans la paroisse la Confrérie de Notre-Dame Auxiliatrice. Confrérie aujourd’hui certes disparue, mais dont la date de fondation est toujours évoquée par l’un des vitraux de l’église. Tandis que la statue est toujours celle d’origine, et que le chapelet est toujours récité chaque jour à 17h dans la chapelle qui lui dédiée.
A ensuite suivi la célébration avec alternance des lectures, prières et chants.
Et c’est à l’issue de celle-ci, au son de ‘La première en chemin’, que les fidèles, habitués ou de passage, prirent la direction de la Rue Ponty, presque en face de l’église, pour la bénédiction de la nouvelle statue mariale.

Nouvelle statue mariale
Les participants ayant gagné un espace dûment sécurisé, ils firent en effet ainsi face à la nouvelle statue récemment installée sur la façade du presbytère.
« Du fait de son agenda, l’entrepreneur l’a installée le 31 mai dernier, précisa alors l’abbé Dujardin, ce qui coïncida avec la Fête de la Visitation ».
Fête de la Visitation de la Vierge à sa cousine Élisabeth qui est par ailleurs le texte de l’évangile du 15 août.
Fête qui a aussi déterminé le choix du texte qui accompagnera prochainement la statue : ‘Marie, Tu es bénie entre toutes les femmes’.
Le célébrant est ensuite revenu sur l’importance de la réponse positive de la Vierge Marie lors de l’Annonciation quand elle accepta de porter le Sauveur.
Et combien le 'oui' de cette jeune fille humble et discrète changea pour toujours son destin et celui de nous tous.
« En ce jour où nous fêtons l’Assomption de la Vierge Marie, c’est-à-dire son élévation au Ciel, la statue est d’ailleurs suspendue entre ciel et terre » se fit-il également un devoir d’indiquer.
Et de revenir également sur les origines de la statue…

Un coup… de génie !
La statue achetée à Lourdes par l’aumônier militaire et ancien vicaire de l’église Saint-Joseph, l’abbé Jean Lefebvre, se trouvait en effet initialement dans l’ancienne caserne du Génie militaire, située à Jambes et désormais cédée à l’entreprise Thomas & Piron. En suivit l’inévitable condamnation de l’ancienne chapelle militaire. Une partie de son contenu fut vendu.
C’est ainsi que la Paroisse Saint Nicolas avait déjà acquis des bancs faisant désormais le bonheur des fidèles franchissant les portes de l’église.
Restait… la statue… Dont il avait été décidé qu’elle ne serait point vendue car jugée intransportable…
Mais c’était oublier que la Foi soulève les montagnes.
La paroisse ayant été informée par Monsieur Jacques Toussaint de l’ASBL « Art et Héritance », la statue prit place sur la façade du presbytère.

Bénédiction mariale
À une lecture, succéda une prière universelle au cours de laquelle on demanda de prier pour les résidents, pour les jeunes venant se divertir dans le quartier (qui jouxte l’emplacement où s’installe annuellement la Foire), mais aussi pour les habitués du café situé en face du presbytère.
Monta ensuite la récitation de l’hymne marial de saint Bernard ‘Regarde l’étoile’.
Et vint alors la bénédiction au cours de laquelle le célébrant encensa la statue, avant de prononcer la bénédiction finale : « Vous êtes venus fêter tous ensemble Marie : demeurez dans la joie de son Magnificat ! ». Jean-Pierre Martin, le Président de la Fabrique, pris aussi la parole.
Les participants furent par la suite conviés au verre de l’amitié.

François-Emmanuel Duchêne