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27/10/2020
Pour toutes les célébrations, le respect des règles sanitaires est un devoir
À l'approche des fêtes de la Toussaint, le chanoine Joël Rochette, vicaire général, tient, à travers ce communiqué, à faire quelques rappels utiles et à donner d'autres indications, en ces circonstances particulières que nous vivons. Des mesures de sécurité à respecter pour les différentes célébrations.
Ce communiqué précise :
1. Le protocole est prolongé et toujours d'application
Le protocole de l’Église catholique a bien été validé ce vendredi 23 octobre et est prolongé jusqu’au 19 novembre. Il est donc toujours d’application. Entre autres éléments, le nombre de 200 personnes maximum (à fixer selon la taille de l’édifice du culte) y est bien précisé pour l’exercice du culte : ce nombre demeure valide. Le nombre cité par ailleurs de 40 personnes concerne d’éventuels événements (autres que l’exercice du culte) que les paroisses organiseraient (pèlerinages, rassemblements, catéchèse, etc…). Le nombre est donc bien de 200 personnes, aussi bien pour les premières communions, confirmations, funérailles, mariages, célébrations patriotiques… que pour la messe dominicale et les fêtes prochaines de la Toussaint. En d’autres lieux que les églises catholiques (où le protocole s’applique), comme par exemple les funérariums, salles diverses ou autres, le nombre est fixé à 40 pour les mariages et les funérailles.

2. L'application stricte du protocole est un devoir
Il va de soi que l’application stricte des mesures sanitaires doit être de règle : l’évêché désire le rappeler fermement, particulièrement à l’approche des fêtes de la Toussaint, bien fréquentées. Ce protocole a été approuvé par des experts et les évêques se sont engagés à le faire respecter. Il nous revient que, en certains lieux, l'application est loin d'être parfaite. Cela n'est pas acceptable. Nous tenons à redire l'obligation morale et citoyenne de faire appliquer les mesures décidées, strictement.
Nous savons que l'application de ces mesures n'est pas toujours facile et qu'elle rencontre parfois des résistances : nous invitons les responsables - prêtres desservants, fabriciens et équipes liturgiques - à tenir bon et à se soutenir dans la même rigueur. Aucune raison ne peut, pour le moment, dans la grave crise traversée, autoriser à ergoter sur ces mesures ou à y surseoir.
Parmi ces mesures, nous soulignons surtout celles-ci :
- Le nombre de places permises dans l'édifice du culte doit être calculé selon les règles indiquées (avec une distance de 1m50 entre les personnes, en-dehors des bulles familiales) ; il doit être affiché, avec les autres mesures, à l'entrée de l'église (porte extérieure ou porche d'entrée). Il faut le respecter absolument.
- Le port du masque est obligatoire (de manière correcte : bouche et nez couverts), pendant toute la durée de la célébration (de l'entrée à la sortie), pour tous les participants, y compris les choristes, mais hormis le célébrant principal et le chantre (s'il y en a un); le refus du port du masque entraîne le refus d'accéder à la célébration. Le port du masque est aussi obligatoire dans les sacristies, jubés, couloirs et salles attenantes.
- La désinfection systématique des mains est obligatoire à l'entrée de l'édifice du culte, et, à certains moments de la célébration (notamment avant la communion), par les acteurs liturgiques. La désinfection des objets liturgiques, ainsi que des sièges, est aussi requise: employés d'église et bénévoles y pourvoiront.
- La couverture systématique des saintes espèces (pain et vin dans calices, patènes et ciboires) est indispensable, à tout moment de la célébration (hormis la consécration), par des pales ou autres moyens. Seul le célébrant principal communie au Saint Sang, en y buvant, après que les autres concélébrants y aient communié par intinction. Les hosties des concélébrants auront préalablement été préparées et divisées, sur une autre patène que celle du célébrant principal. Pour les fidèles, seule la communion au Corps du Christ, dans la main, est autorisée.
- La lecture au lutrin sera effectuée par une seule personne, qui assurera les diverses lectures, intentions et autres prises de parole; le célébrant peut lire l'évangile et assurer l'homélie à l'ambon ou à la présidence.
- La collecte ne sera pas faite durant la célébration, pour éviter des déplacements inutiles, mais bien à l'issue de la célébration.
- Durant les funérailles, il n'y aura pas de procession d'offrande : la remise éventuelle d'un souvenir et la participation à la collecte se feront à l'issue de la célébration.
Le protocole est accessible, dans son intégralité, sur le site du diocèse et sur www.cathobel.be

3. Les fêtes de Toussaint approchent
Nous savons que les fêtes de la Toussaint sont bien fréquentées : en cette période de pandémie, elles sont d'autant plus bienvenues qu'elles permettront d'associer l'espérance chrétienne au deuil et à la souffrance, dans la prière pour les défunts et l'appel à la sainteté des vivants. L'application des mesures du protocole permet de vivre et célébrer ces fêtes prochainement. Devant la crainte d'un trop grand nombre de fidèles, il faudra chercher et trouver les meilleurs moyens d'agir et de proposer ces temps de prière et de célébration particulièrement bienvenus. La suppression des offices ne peut pas être une solution. Au contraire, avec créativité, on cherchera à diversifier les offres: messes éventuellement dédoublées dans les églises, offices de la liturgie des heures dans l'après-midi, temps de prière et bénédictions au cimetière, choix de rallier les églises les plus spacieuses... avec aussi, parfois, l'obligation (certes désagréable) de limiter le nombre de participants et donc de refuser du monde. Les églises resteront ouvertes, le jour de la Toussaint et celui des défunts, non pas pour rester vides, mais pour que les chrétiens y célèbrent la foi et l'espérance, ainsi que la charité, en appliquant toutes les mesures déjà éprouvées.

4. Autres réunions et obligations
Pour toutes les autres activités pastorales, la consigne est claire : il faut éviter au maximum d'augmenter les contacts. Autrement dit : ce qui peut être reporté, car non-urgent, doit l'être ; ce qui peut être fait par vidéo-conférence doit l'être. Les réunions pastorales diverses ne bénéficient pas d'un protocole et sont donc soumises à des aléas divers : il est sage de les annuler jusqu'au 19 novembre, ou, si ce n'est pas possible, d'en assurer la mise en œuvre par l'application stricte de tous les gestes barrières et les mesures de sécurité sanitaire.

Je vous remercie de votre compréhension et de l'accueil que vous ferez à ce document qui est demandé et, je l'espère, bienvenu pour beaucoup d'entre vous.

Je vous transmets la salutation chaleureuse de notre évêque, Mgr Pierre Warin, qui se rétablit bien de sa maladie et reprendra bientôt ses activités à un rythme normal, et je vous souhaite déjà une belle préparation des fêtes de la Toussaint.

Chanoine Joël Rochette, vicaire général
samedi 24 octobre 2020
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