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17/2/2022
Une Saint-Valentin vécue en Unité Pastorale à Arlon
L'Unité Pastorale d'Arlon a eu la bonne idée de proposer une fête de la Saint-Valentin autre que commerciale. Rencontres, témoignages, chants, échanges... C'était une belle journée !
Depuis la constitution de l’Unité Pastorale Notre-Dame d’Arlon, son équipe a souhaité que chacune de ses 14 églises garde sa spécificité et ses traditions (processions, neuvaines, fancy-fair, etc…). Pour presque toutes, il existe quelque chose sauf pour Frassem dont le saint patron n’est autre que saint Valentin ! Alors, l’idée a naturellement germé d’organiser une « fête de Saint-Valentin » autre que commerciale.
Ce 12 février est à marquer d’une pierre blanche puisque, pour la première fois, l’Unité Pastorale célèbre solennellement ce beau rendez-vous de l’amour, singulièrement dans sa dimension spirituelle.
Dès 17h30, à l’entrée, chacun est accueilli par son prénom. Cela permet un moment d’échange informel qui crée des liens entre les membres de l’assemblée. Dans ce contexte d’après COVID, c’est déjà un grand cadeau.
Au début de la célébration, Carine et André-Louis Jadot profitent de l’occasion pour présenter les Équipes Notre-Dame, équipes tandem ou « classiques ». Ensuite Corinne et Arnaud, de la communauté de l’Emmanuel, témoignent de leur engagement et de leur démarche de foi en couple.
Pour colorer la célébration, l’Unité Pastorale a demandé à la chorale « Boguifra » d’assurer l’animation musicale. Avant de commencer la messe, Jean-Pierre, le chef de chorale, a fait une petite répétition générale pour que chacun de l’assemblée puisse participer au mieux.
Par tous ces petits gestes, que l’on vienne de près ou de loin (comme Bénédicte et Cédric, responsables régionaux des Équipes Notre-Dame), nous formons une communauté vivante et unie. Pour renforcer cette démarche, l’évangile choisi est celui de Matthieu 5 « Vous êtes la lumière du monde », ni plus, ni moins ! Mais dans son message, le doyen d’Arlon, Pascal Roger, souligne l’importance de se ressourcer auprès du Christ « comme on recharge une voiture électrique ». Et dans le quotidien, en couple ou en famille, il faut ne pas hésiter à assaisonner délicatement notre vie d’herbes et d’arômes.
Au moment de l’offertoire, après les intentions, est venu un moment particulièrement émouvant. Le chant choisi pour magnifier l’amour était « Quand on a que l’amour » de Jacques Brel. Alors qu’il était initialement prévu que, seuls, deux solistes l’interprètent, lors du final, chorale et assemblée ont repris spontanément ensemble la chanson. Ce moment de communion soulignait la force des paroles et fit grandir encore la ferveur et l’émotion.
Ensuite, les rôles sont inversés : Dieu s’engage envers nous, chaque couple ou famille s’avance et reçoit une bougie allumée au cierge pascal et la bénédiction du doyen. Autre moment fort même après une vie commune de 10, 20, 30, 40 ans ou plus encore.
De même, chants et prières de la célébration sont judicieusement adaptés à cette circonstance. L’accueil des enfants en dehors de l’assemblée leur permettent de cheminer à leur niveau. Personne n’est oublié.
Pour une première, des petites mains ont beaucoup travaillé, l’Esprit Saint a fait le reste et ce fut un franc succès. Presque tous sont restés pour partager le verre de l’amitié qui clôturait la rencontre. Beaucoup ont exprimé le bonheur de se retrouver en présentiel après toutes ces réunions virtuelles dues au COVID. « L’amour ne passera jamais » (1e lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens verset 8).

Anne-Claire et Bruno De Pauw
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