Jeunes Vie du Diocèse Formations Agenda

 Retour à la liste
4/2/2012
À NAMUR ET À ARLON
Deux conférences pour mieux appréhender ''La théorie du gender''
La pastorale familiale a invité, pour deux conférences, Marguerite Peeters, spécialiste de la théorie du gender ou théorie du genre. Le thème abordé: ''La théorie du 'gender': qu'est-ce que c'est? Danger pour la famille? Pourquoi s'en inquiéter?'' Autant de questions auxquelles cette spécialiste apportera des réponses à Namur le mercredi 29 février et à Arlon, le lundi 26 mars.
Belgo-américaine, Marguerite Peeters a une double formation: historienne de l'art, elle est aussi journaliste. En tant que journaliste, elle s'est spécialisée dans le rôle joué par les organisations internationales les plus importantes: elle a notamment relaté les grandes conférences de l'ONU. Elle qui a vécu en Ukraine a aussi beaucoup écrit sur la fin du communisme. Un itinéraire de vie très riche qui, au coeur d'une société en pleine évolution, la mène à écrire des articles, à participer à des émissions mais aussi à donner des conférences.

Partout dans le monde
Aujourd'hui directrice de Dialogue Dynamics, on l'invite, un peu partout dans le monde, pour parler de la théorie du genre. Une théorie dont on entend surtout parler depuis quelques mois. Au moment, où en France, une partie de l'opinion, s'est offusquée de son apparition dans les manuels scolaires. En fait la théorie du gender existe depuis les années 50 et partout dans le monde. L’idée sous-jacente: l’identité sexuelle d’un individu n’est pas liée à son sexe mais bien à l’éducation reçue, aux mœurs. C'est un phénomène culturel. En suivant cette théorie on ne parle plus de sexe masculin ou de sexe féminin mais d’un genre féminin ou d’un genre masculin.
Marguerite Peeters n'hésite pas à dire que la théorie du gender mène à une déconstruction subtile de l'être. Dans une interview à l'agence Zenit, elle expliquait: ''Les manuels transforment en proposition éducative explicite ce qui est en fait un projet idéologique fabriqué par des ingénieurs sociaux franco-américains à partir des années 1950. Selon eux, l’identité féminine et masculine, la structure ontologique de la femme en tant qu’épouse, mère et éducatrice, la complémentarité anthropologique homme-femme, la paternité, l’hétérosexualité (l’ 'hétéronormativité' dominante dans toutes les cultures), le mariage et la famille traditionnelle n’existeraient pas en soi, ne seraient pas bons en eux-mêmes, mais seraient des constructions sociales: des phénomènes sociologiques, des fonctions sociales construites au fil du temps, des stéréotypes à déconstruire par l’éducation et la culture car jugés discriminatoires et contraires à l’égalité''.
Marguerite Peeters poursuit: ''On peut dire que le gender a déjà créé une culture mondiale dans laquelle parler de complémentarité homme-femme est devenu discriminatoire et contraire à l'éthique. Une nouvelle éthique mondiale du ''libre choix'' ainsi compris la menace de remplacer les cultures traditionnelles non-occidentales et l'éthique judéo-chrétienne.''
C.B.
Les conférences auront lieu le mercredi 29 février à 20h30, auditoire L21, 1, rue Grafé à Namur. Le second rendez-vous est fixé au lundi 26 mars. Ce sera à la Maison paroissiale Saint-Martin, 17, rue Koch à Arlon. Rens: Pastorale Familiale Diocésaine, Jean-Pol et Brigitte Druart, 081/22.23.07 ou druart.jeanpol@skynet.be
Translate in English - Nederlands - Deutsch


 Les évêques
 Les prêtres
 Les diacres
 Les laïcs
 La vie consacrée
 Communautés nouvelles et mouvements nouveaux
 L’administration diocésaine
 La Justice ecclésiastique
 Carte du diocèse