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7/10/2022
La grâce de la prière du Rosaire
Ce 7 octobre, nous fêtons Notre-Dame du Rosaire. Mais pourquoi prier le chapelet ? Et est-ce que cette prière a encore du sens aujourd'hui, au XXIe siècle ? Découvrez ici les origines de cette forme de prière. Chaque jour, depuis 90 ans, des fidèles se retrouvent à 18h30 devant l'Aubépine à Beauraing, pour réciter ensemble le chapelet.
Un peu d’histoire : saint Bernard, au XIIe siècle puis saint Dominique au XIIIe siècle, ont contribué au développement de cette prière qui prit, dans les siècles suivants le nom de rosaire. Le pape Pie V engagea l’Église entière à le prier face à l’avancée turque qui menaçait l’Europe. C’est ainsi que fut attribuée au rosaire la victoire décisive de Lépante en 1571. Deux ans plus tard, la fête de Notre-Dame du Rosaire, le 7 octobre, a été instituée pour remercier Marie de cette victoire.

Dans les lieux d’apparitions reconnus par l’֤Église, Marie apparaît généralement avec un chapelet au bras (Lourdes, Fatima, Beauraing, etc). Ce chapelet n’est pas un objet de décoration, mais une invitation, par ce moyen, à lui donner la main pour méditer avec elle les mystères de la vie de Jésus. Ces mystères ont une puissance salvifique pour tous.

Ainsi, par exemple, en priant avec Marie la Nativité de Jésus, nous pouvons présenter au Seigneur par elle, tous les enfants qui viennent de naître, implorer pour eux la protection dont ils ont besoin. Nous pouvons aussi présenter toutes nos naissances qui ont été perturbées pour diverses raisons. Le Sauveur est venu, par son Amour, tout restaurer, et son œuvre, aujourd’hui encore est étonnante.
L’intercession de Marie (pensons à Cana), unie à la nôtre, est puissante. À Fatima, le 13 octobre 1917, durant la première guerre mondiale, elle s’est présentée sous le vocable de « Notre-Dame du Rosaire ». Elle a demandé la récitation quotidienne du chapelet, affirmant qu’ainsi « la paix viendrait dans le monde ». Tout qui fait l’expérience de la prière du chapelet avec le cœur, fait l’expérience de la paix du cœur.

À Beauraing, avant l’apparition, vers 18h30, les enfants récitaient le chapelet, puis durant l’apparition, à un certain moment, ils reprenaient cette prière et Marie ouvrait les bras, à la fin d’une dizaine, signe de son départ. Les enfants l’ayant compris, se dépêchaient d’entamer une nouvelle dizaine afin qu’elle reste encore et… Marie restait encore ! Cette prière nous tient en présence de la Maman que Jésus nous a donnée sur la croix ; elle est un moyen magnifique et simple de « prendre Marie chez nous » à la suite de l’apôtre saint Jean (Jn 19, 27).

Les pèlerins du sanctuaire sont restés fidèles quotidiennement à ce rendez-vous de 18h30, devant l’aubépine et… que de grâces répandues ! Que de grâces pour les familles qui prient ensemble le chapelet ! Oui, que de grâces pour ceux qui s’y attachent. « Si tu la suis, tu ne dévies pas. Si tu la pries, tu ne désespères pas. Si tu la consultes, tu ne te trompes pas. Si elle te protège, tu ne crains rien. Si elle te conduit, tu ne te fatigues pas. Si elle t’est favorable, tu parviens au but » (Saint Bernard).

Abbé Pierre Renard
doyen de Beauraing


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