Ces enfants ne sont pas malades. Mais, chaque jour, ils absorbent du césium 137 qui, à la longue s'accumule dans l'organisme. Cette présence est une des conséquences de l'accident nucléaire de Tchernobyl. La terre, les arbres... ont été touchés, contaminés.
Un séjour d'un mois dans un pays comme la Belgique réduit le taux de césium 137 de 30% dans l'organisme. Les familles sont légitimement préoccupées par l'état de santé des enfants et n'aspirent qu'à un séjour, pour eux, en dehors des frontières de Biélorussie. Mais pour cela, il faut trouver des familles d'accueil.
L'association les Enfants de Tchernobyl oeuvre depuis plusieurs années maintenant. Et cette année encore, elle lance donc un appel aux familles -au sens large- qui peuvent ouvrir leurs portes à un enfant au cours du mois d'août. Le séjour dure un mois. Les frais de voyage sont pris en charge en partie par l'association et en partie par les familles, soit 160 euros. Une somme qui comprend une assurance soin de santé et le rapatriement.
La langue peut être, dans un premier temps, un obstacle. Les enfants qui parlent le russe sont accompagnés de personnes qui parlent, elles, français. Elles vont à la rencontre des familles et sont disponibles 24h/24 en cas de problèmes.
Les enfants Belarus sont immédiatement séduits par le niveau de vie des habitants en Belgique. Pour qu'ils se rendent compte des avantages mais aussi des limites, l'asbl Enfants de Tchernobyl a prévu qu'un même enfant puisse revenir plusieurs années de suite et partager le quotidien d' accueillants chez qui il a déjà séjourné.
Intéressé par cette belle aventure humaine? Voici les coordonnées de l'association. Une réponse rapide est souhaitée afin de lancer, en Biélorussie, la procédure de demande de passeports et de visas pour les enfants qui séjourneront en Belgique.
http://enfants-de-tchernobyl.be
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Facebook: «Les Enfants de Tchernobyl»-asbl
Secrétariat: Bernadette Vastrade : 0497/11.81.80