La précédente édition s’était tenue en octobre 2012 et était déjà articulée en deux temps bien spécifiques. Le chanoine Joël Rochette, responsable du vicariat CLeF (Catéchèse, Liturgie et Formation) en explique la démarche: ''C’est à la demande de Mgr Vancottem lui-même que nous avons lancé ces journées ouvertes aux acteurs pastoraux. Le premier jour est toujours axé sur la récollection, avec des temps d’enseignement, de silence et de prière. La seconde journée est plus orientée vers l’étude, avec ses conférences et moments de travail en atelier''.
L’abbé Pascal Jérumanis, bibliste et formateur au Séminaire de Namur, était en charge des deux enseignements du lundi, en lien avec l’évangile de Jean. Dans son intervention du matin, intitulée ''La croissance de la foi en saint Jean'', l’abbé Jérumanis a rappelé ce que ''croire'' signifiait pour l’auteur du quatrième évangile. Il a aussi parlé des obstacles sur le chemin de la foi et de ces trois comportements possibles recensés par saint Jean: la foi authentique, la foi imparfaite de l’homme ''faible dans sa foi'' ou encore ''l’incroyance radicale'' de ceux qui s’enferment dans leur autosuffisance.

Deux journées ''hors du temps''
Cinquantième anniversaire du concile Vatican II oblige, la journée d’étude faisait mémoire de la constitution Dei Verbum, portant sur la révélation divine. Catherine Vialle, bibliste et professeur d’exégèse au Séminaire de Namur et à l’Université catholique de Lille, a parcouru avec beaucoup de pédagogie le texte conciliaire et en a donné l’essentiel du contenu. Elle a pris le temps aussi de répondre aux questions de l’assemblée. L’après-midi du mardi était consacré aux ateliers, tous en lien avec l’annonce de la Parole de Dieu, et tous animés par des personnes du diocèse. Des sujets variés étaient proposés, tels que des clefs de lecture et de prière des Psaumes, la mise en œuvre de la liturgie de la Parole au cours de l’eucharistie, ou encore une approche des apocryphes de la Bible et autres ''textes bizarres''.
Même si, à l’arrivée, le chanoine Rochette aurait souhaité davantage de participation de la part des prêtres du diocèse, il insiste sur les échos positifs enregistrés au terme de ces deux journées. Échos positifs pour les moments de convivialité vécus, mais aussi pour ces deux journées de ressourcement ''hors du temps et qui font tellement de bien'', comme l’a souligné une participante.
Mgr Rémy Vancottem, qui a assisté à l’ensemble du programme, a pris la parole pour clôturer la rencontre. Il a encouragé les personnes présentes à promouvoir la participation à ces journées. ''Elles sont l’occasion de se ressourcer et de s’enrichir en connaissance'', a-t-il rappelé. ''En outre, elles permettent de constituer unité et communion entre nous, les acteurs diocésains''.
A.S.