Dans le diocèse de Namur, une équipe de trois personnes – l’abbé François Barbieux, Laurence Capitaine et Quentin Collin – constitue le mouvement des acolytes. Le groupe veille à la formation des enfants de chœur en vue de leur service paroissial. À travers les rencontres qu’il organise, il entend aussi créer un réseau d’amitié entre ces jeunes chrétiens. Les animateurs se montrent en outre présents, quand il le faut, auprès des paroisses, afin de les soutenir dans leurs idées.
C’est traditionnellement le 27 septembre qu’a lieu la rencontre diocésaine des acolytes. Cette année, elle se déroulait à Namur et ils étaient une cinquantaine de jeunes à avoir fait le déplacement, accompagnés de leur curé, d’un parent ou d’un laïc responsable. Les deux provinces étaient représentées à travers les paroisses de Salzinnes (Sainte-Julienne), Bomel, Malonne, Jambes (Saint-Symphorien), Marloie, Saint-Mard, Gembloux ou encore Namur (Saint-Nicolas). Une participation et un engagement que l’abbé Barbieux, responsable du mouvement, a tenu à saluer: ''Entre les activités sportives et culturelles, nos enfants ont des agendas de ministres. Ce n’est pas toujours facile pour eux de consacrer du temps à une telle journée. Il faut le souligner.''

''Grandir dans la foi, cela nécessite des mises à jour''
Ce n’est un secret pour personne, les acolytes se font de plus en plus rares un peu partout…. L’objectif de la journée de mardi était d’abord de les amener à se rencontrer et à voir ce qui se vit ailleurs, dans d’autres paroisses. L’abbé Barbieux: ''En faisant Eglise, cela contribue à les faire grandir eux-mêmes dans leur foi et leur mission.'' En leur consacrant une journée dans l’année, l’autre objectif est de les mettre à l’honneur et de leur dire merci. ''Quand ils sont présents lors d’une célébration, ils constituent une aide précieuse pour le prêtre et l’assemblée. Ils aident à embellir la liturgie. Les paroissiens sont heureux de les voir'', ajoute le curé de Marloie. Mgr Vancottem, lors de la célébration finale, n’a pas manqué lui aussi de féliciter les enfants et les remercier de leur service.
Quelques heures plus tôt, la journée avait commencé par divers ateliers: une découverte des objets et des vêtements liturgiques dans la sacristie de la cathédrale, par Jean-Pol Druart, diacre-permanent; une découverte du mobilier liturgique de Saint-Aubain, par l’abbé François Barbieux; une visite du musée diocésain, avec Christian Pacco; et un parcours dans l’évêché, dirigé par l’abbé Xavier Van Cauwenbergh. Après le repas de midi au séminaire, l’abbé Xavier Le Paige a baladé les acolytes à travers la citadelle de Namur pour un grand jeu en plein air.
À 15h30, tout le monde est passé par la Porte sainte de la cathédrale pour participer à la célébration finale. Dans son homélie, l’abbé François Barbieux a encouragé les acolytes à toujours grandir dans la foi, sans oublier les ‘mises à jour’ nécessaires: ''Comme un smartphone ou une tablette qui ont besoin d’être ‘upgradées’ via des applications, notre vie a besoin elle aussi de se brancher, non pas sur Google Play, mais sur le plus grand réseau de téléchargement qui soit, celui de la prière, de la miséricorde.'' Il a encore ajouté: ''La messe commence toujours quand on sort de l’église. Votre service d’acolyte se prolonge à l’extérieur, quand vous aidez à la maison ou à l’école et que vous témoignez de votre foi.'' Mgr Vancottem a conclu en soulignant la qualité du service des jeunes acolytes présents ce jour à l’autel: ''C’était presqu’aussi bien que les séminaristes qui officient lors des célébrations festives'', a-t-il relevé avec humour. Puis il s’est adressé aux trois services diocésains actifs en faveur de la jeunesse – le service Jeunes, le mouvement des acolytes et le service des vocations – en les à appelant créer des synergies en vue d’une dynamique nouvelle.
A.S.