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15/3/2010
Quatre jours pour redécouvrir le Cœur de Jésus avec sainte Marguerite-Marie
Le samedi 27 mars aura lieu, au Sanctuaire de Beauraing, le Congrès de la Miséricorde, relais du Congrès mondial de Cracovie 2011. Ce Congrès sera précédé par trois journées de prière, de célébrations, d’enseignements pour retourner à la source du pardon, le Cœur du Christ. Notre-Dame au Cœur d’or et Marguerite-Marie nous y aideront.


Ce n’est pas un hasard de placer un Congrès de la miséricorde à Beauraing où Marie est venue affirmer: "Je convertirai les pécheurs!" Et encore moins surprenant d’y faire découvrir la sainte de Paray-le-Monial, Marguerite-Marie, l’ "héritière du Cœur de Jésus". Rapprocher Paray et Beauraing -rapprochement cher à Mgr Léonard qui a voulu ces journées- c’est rapprocher deux Cœurs, celui de Jésus et celui de Marie. En effet, en montrant ici chez nous son Cœur rayonnant de lumière, Marie a montré ce qu’un cœur de femme pouvait devenir quand il accueille sans réserve l’amour que le Seigneur y déverse. De plus, nous aurons le cadeau, en ce 25 mars, de célébrer la fête de l’Annonciation: Marie a dit "oui" parce qu’elle a contemplé l’amour de Dieu et elle y a cru, c’est-à-dire qu’elle s’est élancée dans la confiance parce qu’elle s’appuyait sur l’amour sans mesure de Celui qui s’est penché sur sa petitesse. Alors tout devient possible, y compris porter Dieu et le donner au monde.

Le culte des saints, plus précieux que jamais?
Nous avons bien du mal à croire à cette affirmation du Concile Vatican II. Pourtant, Jésus n’a pas attendu moins de nous: "Soyez parfaits, comme votre Père céleste est parfait". Voilà donc un idéal non réservé aux canonisés. Oui, Dieu seul est saint. Mais, par le baptême, n’oublions pas que nous sommes devenus participants de sa Vie. Recevant l’Esprit de notre baptême, jour après jour, nous avons à conserver cette capacité d’aimer Dieu et d’aimer nos frères, ce que nous ne pouvons faire que par une union plus grande à Jésus: en Le priant, en écoutant sa Parole, en L’aimant, en vivant comme Lui dans une profonde humilité. C’est l’attente que Marie, en montrant son cœur aux enfants, a exprimé: "Aimez-vous mon Fils?"
L’appel universel à la sainteté pourrait nous le faire considérer comme dépassé. De fait, si on en fait une galerie de héros inimitables, mieux vaut s’abstenir. L’histoire nous apprend que le vrai culte des saints a commencé très tôt avec le culte des martyrs: on célébrait l’Eucharistie sur leur tombe. Ainsi, dès le début, l’amour pour les saints s’est indissociablement lié à l’amour pour le Christ. L’admiration pour eux se fixait sur leur union au Christ sans laquelle leur martyr fut impossible. Plus que jamais nous avons besoin de témoins dont la vie s’est laissée transformée par le Christ manifestant au plus haut point la sainteté au quotidien, affaire d’une vie concrète donnée jour après jour. L’accès aux biographies des saints, dépouillées désormais de toute recherche de merveilleux, est une chance pour nous tous.

Vénérer des reliques... en 2010
Les restes mortels de nos frères aînés nous invitent, non à la superstition, mais à un regard de vérité sur l’épaisseur de leur vie et sur la nôtre. C’est dans cette vie -où ce corps nous semble si souvent bien pesant- que le don de nous-mêmes trouve sa place sans échappatoire possible. Certains voudraient encore un christianisme des idées ou une religion vaporeuse saupoudrant quelques valeurs remarquables admises finalement par tout le monde. Mais bien au-delà d’une idée ou d’un agir moral, être disciple du Dieu-fait-homme est une réponse d’amour qui engage tout l’être: corps, cœur, esprit… S’approcher du reliquaire, le toucher, le vénérer par un baiser... rien de magique. Il n’y a là qu’ouverture à la grâce que Dieu veut donner aux petits qui se confient à la prière, non d’une morte, mais d’une sœur qui poursuit sa course pour aimer Jésus et le faire aimer.
Marguerite-Marie ne retiendra personne auprès d’elle. Vénérer un reliquaire doit toujours conduire à adorer l’Unique. "Allez vous mettre comme une toile d’attente devant le peintre!" nous dira-t-elle comme lui dit autrefois sa maîtresse des novices. Adoration du Saint-Sacrement, écoute de la Parole de Dieu, célébration de l’Eucharistie et du sacrement du pardon autant de démarches de foi qui nous réveilleront, sans oublier la (re)découverte de la communion des saints. Car si les restes mortels de notre sœur nous ramènent à notre quotidien, l’attention que nous lui porterons nous ouvrira à l’Église du Ciel ou plutôt à une Église du Ciel et de la terre, une seule famille rassemblée dans le Christ. Vocation de l’Église retrouvée !?
Evelyne Barry ocv, coordinatrice du 450ème

Programme complet; voir dans l'agenda.

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