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7/3/2016
24 heures pour le Seigneur dans le diocèse: ''l'amour du Seigneur est infini''
A la cathédrale Saint-Aubain, ''Les 24 heures pour le Seigneur'' se sont déroulées en présence des reliques de saint Charbel Makhlouf considéré comme un ministre fidèle de la miséricorde divine. Adoration du Saint-Sacrement, sacrement de réconciliation, vêpres et bien sûr eucharisties étaient proposés aux fidèles. En ce quatrième dimanche de Carême, l'évangile était celui que l'on appelle souvent celui du Fils prodigue. ''Il est plutôt celui du Père miséricordieux'' dira le chanoine Huet dans son homélie. Attirant l'attention sur l'amour infini de Dieu pour chacun.
Depuis quelques années maintenant, à l'initiative du pape François sont organisées ''Les 24 heures pour Seigneur''. Plusieurs églises du diocèse (Saint-Hubert, Ciney....) proposaient ainsi, à chacun, ce temps privilégié pour se laisser réconcilier avec Dieu. Dans chacune des églises participantes, le sacrement de réconciliation était mis en avant.
A la cathédrale Saint-Aubain, ces ''24 heures pour le Seigneur'' se sont déroulées en présence des reliques de saint Charbel. Devenu saint patron du Liban, il a consacré sa vie à la prière: les habitants avaient pris l'habitude de l'appeler le ''petit moine''. Il avait 8 ans lorsque ce surnom lui a été donné. Le futur saint Charbel a vécu une grande partie de sa vie en ermite. On lui attribue de nombreuses guérisons. Des guérisons de l'âme notamment, des hommes et des femmes qui ont trouvé ou retrouvé le chemin qui mène à Dieu.

Deux frères pas si différents
Lors de la messe dominicale, le chanoine Huet, archiprêtre de la cathédrale, a d'abord attiré l'attention des fidèles sur la bannière qui se trouve, depuis l'ouverture de l'Année sainte, dans les églises jubilaires. Une bannière avec une inscription: ''Miséricordieux comme le Père'' et une représentation: ''C'est l'image du Père qui porte sur ses épaules le pécheur qui revient.''
Une illustration parfaite pour l'évangile du jour, l'évangile de Luc que l'on appelle aussi l'évangile du ''Fils prodigue''. Le célébrant soulignera qu'il y a peu de différences entre les deux frères: le cadet qui a demandé à son père le partage de ses biens pour avoir sa part et l'aîné jaloux de son frère lorsque pour celui-ci une fête est organisée célébrant son retour. ''Les deux se ressemblent, ils ont une image du père fondée sur le calcul des mérites. Dieu n'agit pas ainsi. Si les chrétiens ne le perçoivent pas, ils n'auront pas une image exacte de Dieu. Nous sommes au coeur même du coeur de Dieu: ses calculs ne sont pas les mêmes. En Dieu, tout est démesuré y compris son amour et elle est là la miséricorde de Dieu.''
L'archiprêtre invitera encore chacun à se réjouir, à être heureux du retour du Fils prodigue plutôt que de le jalouser. ''Dieu est le seul juge. Essayons d'intégrer cette miséricorde dans la manière d'intégrer les autres. Cessons de nous imaginer Dieu comme un Père qui calcule nos mérites et va nous récompenser en fonction. L'amour de Dieu est infini et pour cela nous n'avons qu'à Lui rendre grâce. ''
A la fin de la messe, l'archiprêtre a offert, aux fidèles, de vénérer la relique de saint Charbel. Une relique enchassée dans un très bel objet, une représentation, en argent, d'un cèdre du Liban. L'arbre symbole d'un pays dont saint Charbel Makhlouf est donc le saint patron.
C.B.
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